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En fait, on introduit dans la réaction une matière première combus-
tible; la réaction enrichit cette matière première qui, susceptible de
donner 2 à 3.000 calories au kilog., en sort diminuée en poids, mais sus-
ceptible de fournir environ 5.000 calories au kilog.
L'importance réelle de ce phénomène est que l usine fabrique elle-
même son combustible, ce qui réduit à des frais presque nuls l achat de
combustible complémentaire.
2° La fabrication de l'alcool devient secondaire. Il va de soi que les
conditions du marché étant essentiellement variables, il peut être préfé-
rable d'avoir à vendre de l'acide acétique ou du furfurol que de l alcool
ou inversement.
3° S'il s'agit de fabriquer de l'alcool, la totalité des sucres offerts
par le procédé Meuriier étant fermentescibles, il n'y a pas de pertes
résultant du traitement comme il s'en trouve dans les procédés travaillant
à T'acide sulfurique concentré (formation de polyoses au lieu de glucoses).
Le procédé Meunier permet, à rencontre des autres procédés, d utiliser
la dégradation de la cellulose dans le sens le plus favorable.
4° Le traitement laisse un jus saccharifiable qu'il suffit de neutraliser.
La neutralisation de l'acide sulfurique par la chaux ne présente aucune
difficulté. Le sulfate de chaux précipite quantitativement et on en débar-
rassa sans peine le liquide. Il n'en va pas de même avec les procédés
utilisant l'acide chlorhydrique. Avec ces derniers, il y a, au moment de la
neutralisation, formation d'un chlorure soluble dont on ne^ débarrasse
pas les jus sans de très grandes difficultés et qui gênent ultérieurement
leur fermentation. (Nous pensons actuellement au procédé Prodor qui
est le prototype de ces procédés. Ce procédé est l'application du travail
publié par Willstaetter et Zechmeister dans les Berichte der Deutschen
Chemischen Gesellschaft de 1913 p. 2401. D'après les derniers rensei-
gnements, le procédé aurait donné lieu à de sérieux déboires).
5° Quel que soit le produit principal que l'on veuille réaliser, grâce
aux courbes de dégradation établies par M. Meunier pour chaque matière
cellulosique traitée, la dégradation de la cellulose est intégrale. Pour l 'éta-
blissement de ces courbes, nous renvoyons à l'article déjà signalé de
M. Meunier.
En fait, on introduit dans la réaction une matière première combus-
tible; la réaction enrichit cette matière première qui, susceptible de
donner 2 à 3.000 calories au kilog., en sort diminuée en poids, mais sus-
ceptible de fournir environ 5.000 calories au kilog.
L'importance réelle de ce phénomène est que l usine fabrique elle-
même son combustible, ce qui réduit à des frais presque nuls l achat de
combustible complémentaire.
2° La fabrication de l'alcool devient secondaire. Il va de soi que les
conditions du marché étant essentiellement variables, il peut être préfé-
rable d'avoir à vendre de l'acide acétique ou du furfurol que de l alcool
ou inversement.
3° S'il s'agit de fabriquer de l'alcool, la totalité des sucres offerts
par le procédé Meuriier étant fermentescibles, il n'y a pas de pertes
résultant du traitement comme il s'en trouve dans les procédés travaillant
à T'acide sulfurique concentré (formation de polyoses au lieu de glucoses).
Le procédé Meunier permet, à rencontre des autres procédés, d utiliser
la dégradation de la cellulose dans le sens le plus favorable.
4° Le traitement laisse un jus saccharifiable qu'il suffit de neutraliser.
La neutralisation de l'acide sulfurique par la chaux ne présente aucune
difficulté. Le sulfate de chaux précipite quantitativement et on en débar-
rassa sans peine le liquide. Il n'en va pas de même avec les procédés
utilisant l'acide chlorhydrique. Avec ces derniers, il y a, au moment de la
neutralisation, formation d'un chlorure soluble dont on ne^ débarrasse
pas les jus sans de très grandes difficultés et qui gênent ultérieurement
leur fermentation. (Nous pensons actuellement au procédé Prodor qui
est le prototype de ces procédés. Ce procédé est l'application du travail
publié par Willstaetter et Zechmeister dans les Berichte der Deutschen
Chemischen Gesellschaft de 1913 p. 2401. D'après les derniers rensei-
gnements, le procédé aurait donné lieu à de sérieux déboires).
5° Quel que soit le produit principal que l'on veuille réaliser, grâce
aux courbes de dégradation établies par M. Meunier pour chaque matière
cellulosique traitée, la dégradation de la cellulose est intégrale. Pour l 'éta-
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