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- Table des Matières
- ARACHIDE
- Pages
- I. - GÉNÉRALITÉS.
- II. - VARIÉTÉS CULTIVÉES.
- III. - PRÉPARATION DU SOL. ENGRAIS.
- IV. - RÉCOLTE.
- V. - RENDEMENTS.
- VI. - USAGES.
- VII. - SITUATION ECONOMIQUE.
- VIII. - CONCLUSIONS.
- IX. - MACHINES POUR LA CULTURE DE L'ARACHIDE.
- a) Semoirs;
- b) Cultivateurs pour Arachides;
- c) Machines de Récolte;
- d) Machines pour le Battage.
- L'Amélioration de la Culture de l'Arachide au Sénégal.
- .......... Page(s) .......... 61
- 1° Etude scientifique de l'Arachide au point de vue général. - 2° Etude spéciale de l'Arachide au point de vue de la culture indigène. - 3° Etude spéciale de l'Arachide au point de vue de la culture par les Européens. - 4° Les maladies et les ennemis de l'Arachide. - 5° Conclusions.
- .......... Page(s) .......... 74
- 1° Les Cultures. - Actions des insectes et de la sécheresse. - 2° Les Arachides après la Culture. - Dommages produits par les insectes. 3° L'intensification de la Culture des Arachides au Sénégal.
- .......... Page(s) .......... 132
- .......... Page(s) .......... 134
- .......... Page(s) .......... 135
- .......... Page(s) .......... 149
- I. - TRAITE 1919-1920.
- II. - TRAITE 1920-21.
- COCOTIER
- 1° Terrain. - 2° Climat. - 3° Travaux d'exploitation. - Défrichement. -4° Drainage. - 5° Pépinière. - 6° Plantation, Mise en Place des Jeunes Cocotiers. - 7° Soins d'Entretien. - 8° Cultures intercalaires. -9° Cueillette des Cocos. - 10° Insectes et Maladies. - 11° Fabrication du Coprah. - 12° Surra ou Toddy.
- .......... Page(s) .......... 112
- .......... Page(s) .......... 115
- .......... Page(s) .......... 132
- LE LIN
- 1° Récolte 1920. Résultats. - 2° Bases générales de nos anciens Contrats. - 3° Arrachage. - 4° Amélioration des prix. - 5° Indications Culturales. - 6° Epoque des Semailles. - 7° Semis. - 8° Sarclage. -9° Récolte. - 10° Fanage et Bottelage.
- .......... Page(s) .......... 179
- L'OLIVIER
- PALMIER A HUILE
- .......... Page(s) .......... 20
- .......... Page(s) .......... 24
- .......... Page(s) .......... 45
- .......... Page(s) .......... 198
- .......... Page(s) .......... 201
- .......... Page(s) .......... 201
- .......... Page(s) .......... 227
- 1° Répartition. Fréquence. - 2° Mode de Propagation. - 3° Statistique. - 4° Description Botanique. - 5° Tronc. - 6° Notes micrographiques. - 7° Cycle végétatif de l'Elaeis. Les aspects successifs. - 8° Chute des feuilles. - 9° Longévité. - 10° Les Variétés. - 11° Conclusions au chapitre "Variétés". - 12° Sur la Méthode adoptée pour les mensurations et pesées. - 13° Valeur comparée de l'Elaeis guipeensis au Mayumbe et dans d'autres colonies. - 14° Productivité du Palmier à Huile. Sa Culture. Conditions de milieu. L'Homme. Animaux.
- INDUSTRIE DES MATIÈRES GRASSES
- .......... Page(s) .......... 100
- .......... Page(s) .......... 102
- 1° Matières Premières utilisables. - 2° Graines de Coton. - 3° Graisses animales. - 4° Huile de Baleine. - 5° Coprah. - 6° Amandes de Palme. - 7° Huile de Palme. - 8° Graines d'Arachides. - 9° Mafourère. - 10° Description du matériel d'extraction et de déglycérination.- 11° Estimation du coût d'un matériel pour extraire l'huile des graines, la déglycériner, récupérer la glycérine brute et magasiner les acides gras. - 12° Conservation des acides gras. - 13° Coût estimé du réservoir.- 14° Emploi des différents produits.
- .......... Page(s) .......... 144
- .......... Page(s) .......... 150
- .......... Page(s) .......... 199
- RÉGLEMENTATION DU COMMERCE des Matières Grasses
- DIVERS
- .......... Page(s) .......... 46
- .......... Page(s) .......... 47
- .......... Page(s) .......... 101
- .......... Page(s) .......... 101
- .......... Page(s) .......... 102
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- .......... Page(s) .......... 126
- .......... Page(s) .......... 131
- .......... Page(s) .......... 133
- .......... Page(s) .......... 133
- .......... Page(s) .......... 136
- .......... Page(s) .......... 148
- .......... Page(s) .......... 183
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- .......... Page(s) .......... 198
- .......... Page(s) .......... 198
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— 7 —
« Un seul sentier exisLe ; il part du centre de l'emplacement de l'ancien
village Abra et n'a pas l'air d'être bien fréquenté actuellement. Il se dirige
vers l'Ouest et aboutit à la lagune Potou.
« Aucun palmier à huile n'est actuellement exploité. Ceux situés sur les
bords du sentier, et par conséquent d'un accès facile, ne portent aucune
trace d'exploitation. Les palmiers sont donc abandonnés, ce qui n'a rien
de surprenant, en raison de l'importance des peuplements qui existent le
long des deux rives du fleuve et de la faible densité de. la population. Du
reste, le rayon d'exploitation des palmiers de Motio-bé s'éloigne peu du vil-
lage ; de ce dernier à Abra., de nombreux centres d'exploitation peuvent
être installés avant de pouvoir utiliser la production annuelle.
« Par sa densité, le nombre de palmiers actuellement en rapport et les
jeunes en voie: de développement, la palmeraie demandée se trouve dans
d'excellentes conditions pour une exploitation du genre de celle envisagée.»
« Sic/né : TEISSONNIER. »
Ainsi donc cette palmeraie n'a profité jusqu'à présent qu'aux sangliers,
eux seuls sont lésés. D'ailleurs, les indigènes qui protestent contre l'attri-
bution de cette palmeraie dont ils sont éloignés de plusieurs kilomètres, ont
autour de leurs propres villages de vastes palmeraies qu'ils ne s'oignent pas
et dont ils ne récoltent qu'une très faible partie. Nous retrouvons donc là,
et nous retrouverons encore dans toutes les circonstances analogues, l'état
d'esprit des gens de Locodjo : ce Que les noix se perdent, mais qu'on n'y tou-
che pas ».
Est-il possible de s'arrêter, comme on l'a fait dans le passé, à de telles
protestations au moment où la Métropole, sous les nécessités créées par la
guerre, a promulgué la loi du 6 octobre 1916 sur la mise en culture des ter-
res labandonnées, qui donne à la commune un droit de réquisition sur le
sol et lui enjoint d'agir comme propriétaire à la place du propriétaire dé-
faillant ?
Au moment où M. René Boisneuf, député de la Guadeloupe, qui ne peut
être suspecté de négliger les intérêts indigènes, dépose la proposition de loi
suivante, applicable à un pays où la propriété est établie sur les mêmes
bases qu'en France :
« Article -premier. — A partir de, la promulgation dei la présente loi, et
(e jusqu'à ce qu'il en soit autrement ordonné, les Gouvernements des Colo-
(e nies auront lei droit de réquisitionner ou de déléguer aux maires le droit
« de réquisitionner les terrains non cultivés afin de les livrer, pour être mis
« en culture, à des cultivateurs. »
Admettre la proposition injustifiée des indigènes serait consacrer le jus
abutendi aux colonies au moment précis où, pour la première fois dans
t'histoire de notre législation française, on ose s'attaquer à un principe qui
trop souvent aujourd'hui consacrerait la mort de la terre.
Et dans quel pays — à quel propos — à quel moment — consacrerait-on
un tel principe ?
A l:a Côte d'Ivoire, dans un pays où la richesse tombe spontanément de
millions de palmiers, couvre le sol.... et s'y perd, faute de bras pour la ra-
masser. La Basse-Côte d'Ivoire qui pourrait nourrir et enrichir plus de 100
habitants au kilomètre carré, n'en compte guère plus de 5 à 10 dans les
cercles des Lagunes et de, Lahou, et de 1 à 5 dans les cercles du Bas-Gaval-
ly, du Bas-Sassandra et d'Assinie.
« Un seul sentier exisLe ; il part du centre de l'emplacement de l'ancien
village Abra et n'a pas l'air d'être bien fréquenté actuellement. Il se dirige
vers l'Ouest et aboutit à la lagune Potou.
« Aucun palmier à huile n'est actuellement exploité. Ceux situés sur les
bords du sentier, et par conséquent d'un accès facile, ne portent aucune
trace d'exploitation. Les palmiers sont donc abandonnés, ce qui n'a rien
de surprenant, en raison de l'importance des peuplements qui existent le
long des deux rives du fleuve et de la faible densité de. la population. Du
reste, le rayon d'exploitation des palmiers de Motio-bé s'éloigne peu du vil-
lage ; de ce dernier à Abra., de nombreux centres d'exploitation peuvent
être installés avant de pouvoir utiliser la production annuelle.
« Par sa densité, le nombre de palmiers actuellement en rapport et les
jeunes en voie: de développement, la palmeraie demandée se trouve dans
d'excellentes conditions pour une exploitation du genre de celle envisagée.»
« Sic/né : TEISSONNIER. »
Ainsi donc cette palmeraie n'a profité jusqu'à présent qu'aux sangliers,
eux seuls sont lésés. D'ailleurs, les indigènes qui protestent contre l'attri-
bution de cette palmeraie dont ils sont éloignés de plusieurs kilomètres, ont
autour de leurs propres villages de vastes palmeraies qu'ils ne s'oignent pas
et dont ils ne récoltent qu'une très faible partie. Nous retrouvons donc là,
et nous retrouverons encore dans toutes les circonstances analogues, l'état
d'esprit des gens de Locodjo : ce Que les noix se perdent, mais qu'on n'y tou-
che pas ».
Est-il possible de s'arrêter, comme on l'a fait dans le passé, à de telles
protestations au moment où la Métropole, sous les nécessités créées par la
guerre, a promulgué la loi du 6 octobre 1916 sur la mise en culture des ter-
res labandonnées, qui donne à la commune un droit de réquisition sur le
sol et lui enjoint d'agir comme propriétaire à la place du propriétaire dé-
faillant ?
Au moment où M. René Boisneuf, député de la Guadeloupe, qui ne peut
être suspecté de négliger les intérêts indigènes, dépose la proposition de loi
suivante, applicable à un pays où la propriété est établie sur les mêmes
bases qu'en France :
« Article -premier. — A partir de, la promulgation dei la présente loi, et
(e jusqu'à ce qu'il en soit autrement ordonné, les Gouvernements des Colo-
(e nies auront lei droit de réquisitionner ou de déléguer aux maires le droit
« de réquisitionner les terrains non cultivés afin de les livrer, pour être mis
« en culture, à des cultivateurs. »
Admettre la proposition injustifiée des indigènes serait consacrer le jus
abutendi aux colonies au moment précis où, pour la première fois dans
t'histoire de notre législation française, on ose s'attaquer à un principe qui
trop souvent aujourd'hui consacrerait la mort de la terre.
Et dans quel pays — à quel propos — à quel moment — consacrerait-on
un tel principe ?
A l:a Côte d'Ivoire, dans un pays où la richesse tombe spontanément de
millions de palmiers, couvre le sol.... et s'y perd, faute de bras pour la ra-
masser. La Basse-Côte d'Ivoire qui pourrait nourrir et enrichir plus de 100
habitants au kilomètre carré, n'en compte guère plus de 5 à 10 dans les
cercles des Lagunes et de, Lahou, et de 1 à 5 dans les cercles du Bas-Gaval-
ly, du Bas-Sassandra et d'Assinie.
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