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- TABLE DES MATIÈRES
- ARACHIDE
- Pages
- I. - L'ARACHIDE.
- a) Extension des cultures;
- b) Augmentation du rendement des cultures.
- II. - PROGRAMME DE PRODUCTION. - SERVICE D'AGRICULTURE. - ECOLES. - INSTITUT DE BINGERVILLE.
- .......... Page(s) .......... 17
- Membres du Comité pour l'Arachide;
- Questions étudiés;
- Note du Rapporteur;
- Résumé de la discussion sur les arachides.
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- Variétés et culture;
- Préparation de l'huile;
- Emploi et Commerce.
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- .......... Page(s) .......... 106
- .......... Page(s) .......... 115
- .......... Page(s) .......... 153
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- COCOTIER
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- .......... Page(s) .......... 95
- .......... Page(s) .......... 100
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- .......... Page(s) .......... 107
- .......... Page(s) .......... 153
- .......... Page(s) .......... 242
- Concurrence avec l'huile de palme et l'huile de palmiste. - Objections à l'exportation du coprah. - Fabrication de l'huile à partir de la pulpe fraîche. - Fabrication de l'huile pure de coco. - Fabrication de l'huile à partir de la chair râpée sèche. - Rancidité de l'huile de noix de coco.
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- .......... Page(s) .......... 255
- PALMIER A HUILE
- .......... Page(s) .......... 37
- I. - FABRICATION DE L'HUILE DANS LES USINES.
- a) Usine d'Impérie à la C. G. A. F.;
- b) Usine d'Ana à la société "Péricarp";
- c) Usine Blachon, système Poisson. (Avantages et inconvénients de ces divers systèmes)
- II. - FABRICATION DE L'HUILE DE PALME PAR LES INDIGENES.
- a) Fabrication de l'huile dans la région de Dabou.
- b) Application de ces procédés au Gabon. - Expériences de fabrication effectuées à Louna;
- c) Règlementation. - Rendement;
- d) Qualité de l'huile fabriquée;
- e) Dosage des acides gras libres.
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- I. - L'INDUSTRIE DES AMANDES DE PALME AVANT LA GUERRE EN ANGLETERRE ET EN ALLEMAGNE.
- II. - LA SITUATION ACTUELLE DE L'INDUSTRIE DES MATIERES GRASSES EN ANGLETERRE ET EN FRANCE.
- III. - MESURES A PRENDRE POUR AMELIORER ET DEVELOPPER L'EXPLOITATIONDU PALMIER A HUILE.
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- I. - APERÇU SUR LA CAPACITE THEORIQUE DU DAHOMEY EN HUILE ET AMANDES DE PALME. Importance économique du palmier à huile. - Répartition du palmier à huile. - Importance du peuplement. - Densité à l'hectare. - Total du peuplement industriel. - Rendement moyen du palmier à huile. - Composition du fruit. - Produits que l'on pourrait obtenir théoriquement à partir de 100 kilos de fruits. - Produits obtenus par le traitement des fruits par le procédé indigène. - Capacité théorique du Dahomey en huile et amandes de palme. - Exportations théoriques. - Exportations actuelles et proportion de palmiers récoltés. - Mise en culture du palmier à huile, la culture actuelle, ses inconvénients. - Améliorations à apporter à la culture actuelle; accroissement de la population. - Rotation rapide des cultures. - Sélection et multiplication des meilleures variétés. - Récolte du palmier à huile.
- II. - INDUSTRIALISATION DE LA PRODUCTION.: Recherche du type d'usine à adopter. - Renseignements techniques sur quelques huileries de la Côte d'Ivoire et du Togo. - Machinerie. - Prix de revient d'une installation traitant en moyenne 10 t. par jour. - Frais journaliers d'une usine traitant en moyenne 10 t. par jour. - Recettes journalières d'une usine traitant en moyenne 10 t. par jour. - Conclusion.
- Augmentation de la production par simple industrialisation des procédés d'extraction. - Le ravitaillement de l'usine basé sur l'exploitation des palmeraies aménagées. - Plantations régulières de l'Elaeis en Afrique. - La sélection du palmier à huile. - La machinerie d'usine et la préparation de l'huile de palme. - Les possibilités de mise au point d'une nouvelle culture en Afrique. - Conclusion.
- L'OLIVIER
- LE RICIN
- TRAITEMENT INDUSTRIEL des Matières Grasses
- .......... Page(s) .......... 26
- .......... Page(s) .......... 32
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- .......... Page(s) .......... 216
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- .......... Page(s) .......... 253
- STATISTIQUES ET RÉGLEMENTATION du Commerce des Matières Grasses
- DIVERS
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INSTITUT COLONIAL DE MARSEILLE
Section des Matières Grasses
L'Arachide et le Palmier à ïjaile
en Afrique Occidentale
Extrait d'une note de M. le Gouverneur Général ANGOULVANT relative à la pro-
duction des graines oléagineuses et des corps gras d'origine végétale.
1. — ARACHIDES m
La culture en a été, au point de vue commercial, cantonnée au Sénégal, jus-
qu'à une date très récente. Le Haut-Sènégal-Niget et la. Gùinée commencent à
peine à exporter.
On constate, par la comparai_l des chiffres, que les quantités d'arachides
exportées subissent d'une année a l'autre des fluctuations assez étendues. On
voit aussi que dans l'ensemble la progression est lente. D'autre part, on a remar-
qué que la qualité des graines avait tendance à diminuer, car la richesse en
huile décroît petit à petit et, partant, la valeur relative du produit sur les mar-
chés européens, par comparaison avec ceux qui proviennent d'autres pays et
qui sont classés.
Ce sont là des indices d'une situation qui périclite systématiquement, qui peut
devenir inquiétante et qui, en tous cas, doit être maintenant améliorée d'ur-
gence en raison des besoins de la Métropole.
En somme, nous nous trouvons en face d'une crise de « quantité » et de « qua-
lité ». Comment y r.emédier ?
a). INTENSIFICATION DE LA PRODUCTION.
Je vois deux moyens d'intensifier la production : accroître l'étendue des terres
cultivées en arachides ; augmenter le rendement des cultures.
.a) Extension des cultures. — Elle ne peut être obtenue que dans les zones d'in-
fluence immédiate des 'voies de communication à grand trafic, particulièrement
les voies ferrées, qui peuvent transporter à bas prix de gros tonnages.
On peut, sur les chemins de fer, porter à la mer de fort loin des arachides,
pourvu qu'elles soient décortiquées. En Nigéria, la voie issue de Lagos, moyen-
nant une taxe qui était, je crois, avant la guerre de 125 francs par tonne, a
transporté depuis Kano sur 1.150 kilomètres un énorme tonnage d'arachides
décortiquées : ce trafic a d'ailleurs pris naissance dès l'ouverture de la gare de
Kano à l'exploitation.
Il semble donc que parmi nos chemins de fer, ceux qui desservent des régions
aptes à produire l'arachide, pourront en faire le trafic à toutes distances qu'on
voudra, avec des taxes établies en conséquence, pourvu que pour les transports
éloignés le produit soit fourni décortiqué. Lorsque le réseau général de l'Afrique
Occidentale Française sera constitué, on n'aura jamais en effet beaucoup plus
de 1.000 à 1.500 kilomètres à parcourir pour atteindre un port et dans la plu-
part des cas on pourra baisser la taxe pour que la tonne ne soit pas plus lour-
dement .grevée qu'elle ne l'était en Nigéria.
On peut dès maintenant utiliser les voies existantes du Sénégal et de la Gui-
née plus qu'on ne le fait, en créant de nouvelles zones de cultures et en décor-
tiquant la récolte. Pour le Haut-Sénégal-Niger, la question se complique pour
le moment d'un transport fluvial qui n'est admissible qu'en période des hautes
Section des Matières Grasses
L'Arachide et le Palmier à ïjaile
en Afrique Occidentale
Extrait d'une note de M. le Gouverneur Général ANGOULVANT relative à la pro-
duction des graines oléagineuses et des corps gras d'origine végétale.
1. — ARACHIDES m
La culture en a été, au point de vue commercial, cantonnée au Sénégal, jus-
qu'à une date très récente. Le Haut-Sènégal-Niget et la. Gùinée commencent à
peine à exporter.
On constate, par la comparai_l des chiffres, que les quantités d'arachides
exportées subissent d'une année a l'autre des fluctuations assez étendues. On
voit aussi que dans l'ensemble la progression est lente. D'autre part, on a remar-
qué que la qualité des graines avait tendance à diminuer, car la richesse en
huile décroît petit à petit et, partant, la valeur relative du produit sur les mar-
chés européens, par comparaison avec ceux qui proviennent d'autres pays et
qui sont classés.
Ce sont là des indices d'une situation qui périclite systématiquement, qui peut
devenir inquiétante et qui, en tous cas, doit être maintenant améliorée d'ur-
gence en raison des besoins de la Métropole.
En somme, nous nous trouvons en face d'une crise de « quantité » et de « qua-
lité ». Comment y r.emédier ?
a). INTENSIFICATION DE LA PRODUCTION.
Je vois deux moyens d'intensifier la production : accroître l'étendue des terres
cultivées en arachides ; augmenter le rendement des cultures.
.a) Extension des cultures. — Elle ne peut être obtenue que dans les zones d'in-
fluence immédiate des 'voies de communication à grand trafic, particulièrement
les voies ferrées, qui peuvent transporter à bas prix de gros tonnages.
On peut, sur les chemins de fer, porter à la mer de fort loin des arachides,
pourvu qu'elles soient décortiquées. En Nigéria, la voie issue de Lagos, moyen-
nant une taxe qui était, je crois, avant la guerre de 125 francs par tonne, a
transporté depuis Kano sur 1.150 kilomètres un énorme tonnage d'arachides
décortiquées : ce trafic a d'ailleurs pris naissance dès l'ouverture de la gare de
Kano à l'exploitation.
Il semble donc que parmi nos chemins de fer, ceux qui desservent des régions
aptes à produire l'arachide, pourront en faire le trafic à toutes distances qu'on
voudra, avec des taxes établies en conséquence, pourvu que pour les transports
éloignés le produit soit fourni décortiqué. Lorsque le réseau général de l'Afrique
Occidentale Française sera constitué, on n'aura jamais en effet beaucoup plus
de 1.000 à 1.500 kilomètres à parcourir pour atteindre un port et dans la plu-
part des cas on pourra baisser la taxe pour que la tonne ne soit pas plus lour-
dement .grevée qu'elle ne l'était en Nigéria.
On peut dès maintenant utiliser les voies existantes du Sénégal et de la Gui-
née plus qu'on ne le fait, en créant de nouvelles zones de cultures et en décor-
tiquant la récolte. Pour le Haut-Sénégal-Niger, la question se complique pour
le moment d'un transport fluvial qui n'est admissible qu'en période des hautes
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