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- SOMMAIRE
- 1944 - N° 1
- Pages
- .......... Page(s) .......... 17
- Services de Chimie de l'I. R. H. O.
- 1944 - N° 2
- 1944 - N° 3
- .......... Page(s) .......... 33
- Eléments d'un "Plan de production de l’arachide", E. B. - Notes et observations sur le développement de la production des arachides en Afrique Occidentale française présentées par le Groupement des Constructeurs spécialisés dans la construction du matériel de culture attelée.
- .......... Page(s) .......... 39
- Etude effectuée au Centre de Recherches Scientifiques Industrielles et Maritimes de Marseille, par MM. DISY, préparateur au C. R. S. I. M. et CHAPHEAU, Pharmacien-Chimiste de la Morine.
- Bibliographie des Matières Grasses.
- .......... Page(s) .......... 45
- 1944 - N° 4
- 1944 - N° 5
- Bibliographie des Matières Grasses.
- .......... Page(s) .......... 53
- 1944 - N° 6
- 1944 - N os 7-8
- .......... Page(s) .......... 97
- Extrait de l'ouvrage Les exportations agricoles des cercles de l’Afrique Occidentale et du Togo Français, publié par la Direction des Affaires Economiques du Secrétariat d’Etat aux Colonies.
- 1944 - N os 9 - 10
- .......... Page(s) .......... 137
- Réunion du 28 juin 1944.
- .......... Page(s) .......... 148
- Développement et exigences du Tournesol dans le Languedoc Méditerranéen.
- Observations sur les cultures oléagineuses de printemps (Académie d’Agriculture).
- Bibliographie des Matières Grasses.
- .......... Page(s) .......... 57
- 1944 - N os 11 - 12
- .......... Page(s) .......... 153
- I. - Essais de cultures effectués à la station agricole de Padu (Birmanie).
- II. - Etudes de variétés d’Arachides poursuivies aux Philippines, par MM. Paulino et Ejercito.
- .......... Page(s) .......... 168
- .......... Page(s) .......... 172
1944. — N° 1.
— 5 -
Au cours de ces expériences, de très importantes constatations ont été
faites qui jettent quelque lumière sur les problèmes associés à la culture du
coton, mais nous nous proposons ici de limiter seulement notre attention à la
question de rendement et à l'aspect financier de l 'expérience.
III. EFFET DES DIFFÉRENTES ROTATIONS SUR LE RENDEMENT DU COTON
Rotation N° 1. — Des sept rotations, celle-ci a donné le plus haut rende-
ment moyen de coton à l'acre, pendant quatre cycles complets de rotation.
Comparée avec la rotation N° 6 (coton chaque année), l'accroissement obtenu
avec la rotation N° 1 est de 135 %, comme on le verra en. se référant au
tableau I.
Rotation No 2. — Au point de vue du rendement, cette rotation occupe le
second rang. Le pourcentage d'accroissement de rendement par rapport au
standard N° 6 s'élève à 130. Si le rendement était seul à considérer, le choix
se porterait sans nul doute sur la rotation N° 1 (coton et arachide alternative-
ment). La différence d'accroissement entre les Nos 1 et 2 est cependant faible et
dans le Berar où le sorgho ne constitue pas seulement la principale nourri-
ture de la population, mais fournit aussi le karbi (fourrage sec) pour le
bétail, la meilleure rotation, comme or. le verra maintenant, est sans nul
doute la rotation N° 2. une rotation à trois éléments comprenant : coton,
sorgho et arachide.
Rotaton N° 3. — C'est une rotation à quatre éléments comprenant : coton,
coton, sorgho suivi par arachide. Par comparaison avec les autres, cette
rotation est la troisième par ordre de mérite, le pourcentage d'accroissement
du rendement 1 ar rapport à la rotation standard N° 6 étant de 102.
Rotation Nos 4 et 5. — La rotation N° 4 est une rotation à trois éléments
comprenant : coton, coton, suivi par sorgho, tandis que la rotation N° 5 est
une rotation à deux éléments comprenant coton et sorgho alternativement.
Ces rotations représentent grosso modo le type de rotation communément pra-
tiquée dans le Bérar, le nombre d'années mis par le coton à venir en rotation
étant déterminé par les prix du coton chaque année.
Il est curieux cependant que, bien que le sorgho soit une culture particu-
lièrement épuisante pour le sol, ces deux rotations donnent un plus haut ren-
dement de coton que la rotation standard N° 6. Mais un examen plus appro-
fondi montre que le sorgho réagit favorablement sur l'heureux résultat d'une
culture du coton en diminuant l'incidence des maladiesi dues aux champignons
ou aux insectes qui, dans une forte mesure, ont pour effet de réduire le rende-
ment définitif en coton.
Rotation N° 6. — Consistant comme on l'a vu à cultiver le coton chaque
année, cette rotation a été mise en œuvre pour servir de standard aux fins de
comparaisons avec les autres rotations. Elle constitue très nettement la mé-
thode d'exploitation la plus irrationnelle, fait qui est clairement mis en lumière
.au cours de nos expériences par la chute continuelle de rendement constaté
chaque année, en raison de l'appauvrissement du sol et des effets accrus des
maladies cryptogamiques ou autres.
Le rendement moyen obtenu par ce procédé est de 321 lbs. par acre, dans '
les conditions de culture approfondie avec apport d'engrais, comme indiqué
ci-dessus. Il est clair que le rendement du coton cultivé suivant cette rotation
par l'indigène dans sa ferme doit être beaucoup plus faible.
Rotation N° 7. — C'est une rotation à trois éléments comprenant : coton,
coton suivi par arachide. Avec les bas prix actuels du coton et en raison
de l'exclusion du sorgho dans cette rotation, ce procédé ne risque guère de
trouver crédit auprès du paysan, bien qu'au point de vue du rendement, il se
classe quatrième.
IV. — ASPECT FINANCIER
C'est bien le côté financier plus que toute autre chose qui décide le paysan
à entreprendre de nouvelles méthodes de culture. Même s'il est convaincu
d'un rendement monétaire plus grand en fin de saison, il y a la difficulté de
mettre de côté un peu plus d'argent pour faire face aux dépenses que l'adop-
tion d'un nouveau procédé peut entraîner.
— 5 -
Au cours de ces expériences, de très importantes constatations ont été
faites qui jettent quelque lumière sur les problèmes associés à la culture du
coton, mais nous nous proposons ici de limiter seulement notre attention à la
question de rendement et à l'aspect financier de l 'expérience.
III. EFFET DES DIFFÉRENTES ROTATIONS SUR LE RENDEMENT DU COTON
Rotation N° 1. — Des sept rotations, celle-ci a donné le plus haut rende-
ment moyen de coton à l'acre, pendant quatre cycles complets de rotation.
Comparée avec la rotation N° 6 (coton chaque année), l'accroissement obtenu
avec la rotation N° 1 est de 135 %, comme on le verra en. se référant au
tableau I.
Rotation No 2. — Au point de vue du rendement, cette rotation occupe le
second rang. Le pourcentage d'accroissement de rendement par rapport au
standard N° 6 s'élève à 130. Si le rendement était seul à considérer, le choix
se porterait sans nul doute sur la rotation N° 1 (coton et arachide alternative-
ment). La différence d'accroissement entre les Nos 1 et 2 est cependant faible et
dans le Berar où le sorgho ne constitue pas seulement la principale nourri-
ture de la population, mais fournit aussi le karbi (fourrage sec) pour le
bétail, la meilleure rotation, comme or. le verra maintenant, est sans nul
doute la rotation N° 2. une rotation à trois éléments comprenant : coton,
sorgho et arachide.
Rotaton N° 3. — C'est une rotation à quatre éléments comprenant : coton,
coton, sorgho suivi par arachide. Par comparaison avec les autres, cette
rotation est la troisième par ordre de mérite, le pourcentage d'accroissement
du rendement 1 ar rapport à la rotation standard N° 6 étant de 102.
Rotation Nos 4 et 5. — La rotation N° 4 est une rotation à trois éléments
comprenant : coton, coton, suivi par sorgho, tandis que la rotation N° 5 est
une rotation à deux éléments comprenant coton et sorgho alternativement.
Ces rotations représentent grosso modo le type de rotation communément pra-
tiquée dans le Bérar, le nombre d'années mis par le coton à venir en rotation
étant déterminé par les prix du coton chaque année.
Il est curieux cependant que, bien que le sorgho soit une culture particu-
lièrement épuisante pour le sol, ces deux rotations donnent un plus haut ren-
dement de coton que la rotation standard N° 6. Mais un examen plus appro-
fondi montre que le sorgho réagit favorablement sur l'heureux résultat d'une
culture du coton en diminuant l'incidence des maladiesi dues aux champignons
ou aux insectes qui, dans une forte mesure, ont pour effet de réduire le rende-
ment définitif en coton.
Rotation N° 6. — Consistant comme on l'a vu à cultiver le coton chaque
année, cette rotation a été mise en œuvre pour servir de standard aux fins de
comparaisons avec les autres rotations. Elle constitue très nettement la mé-
thode d'exploitation la plus irrationnelle, fait qui est clairement mis en lumière
.au cours de nos expériences par la chute continuelle de rendement constaté
chaque année, en raison de l'appauvrissement du sol et des effets accrus des
maladies cryptogamiques ou autres.
Le rendement moyen obtenu par ce procédé est de 321 lbs. par acre, dans '
les conditions de culture approfondie avec apport d'engrais, comme indiqué
ci-dessus. Il est clair que le rendement du coton cultivé suivant cette rotation
par l'indigène dans sa ferme doit être beaucoup plus faible.
Rotation N° 7. — C'est une rotation à trois éléments comprenant : coton,
coton suivi par arachide. Avec les bas prix actuels du coton et en raison
de l'exclusion du sorgho dans cette rotation, ce procédé ne risque guère de
trouver crédit auprès du paysan, bien qu'au point de vue du rendement, il se
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IV. — ASPECT FINANCIER
C'est bien le côté financier plus que toute autre chose qui décide le paysan
à entreprendre de nouvelles méthodes de culture. Même s'il est convaincu
d'un rendement monétaire plus grand en fin de saison, il y a la difficulté de
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