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clair et un sol Dek (sol à hydromorphie modérée) de couleur brune assez foncée, deux fois plus riche en colloïdes
argileux et humiques, à plus forte rétention d'eau.
La température est fonction du type de sol, de la profondeur, de l'heure du jour, de la saison et du couvert
végétal.
Nous avons mis en évidence l'influence du type de sol lors de l'étude des terres du C R A (6). Rappelons
que le sol Dek a, de 0 à 50 cm, une température légèrement plus élevée que le sol Dior, surtout au maximum de
température, cette différence pouvant atteindre une dizaine de degrés (graphique 3) ; l'amplitude des variations
thermiques journalières du sol Dek est plus forte que celle du sol Dior alors que ses variations saisonnières sont
plus atténuées.
Nous n'avons pas de renseignements de cet ordre sur les autres types de sols décrits dans ce rapport, mais
leur température doit être plus proche de celle du sol Dek que du sol Dior. Les sols sur cuirasse ou gravillons
ferrugineux en particulier atteignent des températures très élevées.
Les variations journalières de la température sont figurées sur les graphiques 3 et 4 : le minimum a lieu à
la fin de la nuit, il n'est jamais inférieur à 100 ; le maximum se produit à 15 h entre 0 et 5 cm et peut
dépasser 60° en surface ; en profondeur il est reporté à 18 h. Leur amplitude est de 20 à 30° en surface durant la
saison sèche (plus forte que celle de la température de l'air), alors qu'elle ne dépasse pas 10 à 20° lorsque le sol est
humide. Ces variations s'atténuent avec la profondeur (10 à 35 cm).
Les variations saisonnières de la température du sol sont à peu près parallèles à celles de l'air (graphique 2)
mais elles sont plus importantes.
En pleine saison des pluies (août), la température du sol est à peu près en équilibre avec celle de l'air soit
30° de 0 jusqu'à 1 mètre de profondeur (graphique 4). C'est à ce moment que se produit le minimum de tempéra-
ture moyenne mensuelle dans l'horizon 0-50 cm très humide. A 1 mètre, le sol reste humide très longtemps et
atteint le minimum de température, au début de la saison sèche, comme l'air.
En saison sèche, le sol nu est plus chaud que l'air jusqu'à 5 cm. En dessous de 5 cm les variations journa-
lières sont plus faibles que celles de l'air (graphique 4), mais la moyenne mensuelle de la température du sol jus-
qu'à un mètre reste supérieure à celle de l'air (graphique 2). C'est en fin de saison sèche que sont enregistrées
les températures maxima de tout le profil et que les différences entre la surface et la profondeur sont les plus
grandes.
Le couvert végétal diminue très fortement la température du sol (jusqu'à 16° au maximum journalier),
qui dans ces conditions ne dépasse plus celle de l'air et il atténue fortement les amplitudes journalières et sai-
sonnières (23).
En résumé la couche superficielle du sol subit des variations thermiques brusques et importantes, elle
atteint des températures absolues très élevées ; ces conditions affectent profondément le cycle d'évolution des
micro-organismes du sol. En profondeur la température varie peu et reste forte toute l'année.
L'humidité atmosphérique
Elle dépend évidemment de la température et de la pluviométrie ; au minimum de température (fin de la
nuit), quelle que soit la saison, l'humidité relative est importante : elle atteint 90% en saison humide et plus de
60 % en saison sèche ; au maximum de température elle varie de 60 à 90 en saison humide atténuant l'effet des
périodes de sécheresse et de 10 à 50% en saison sèche. Les mois de mai et de juin sont des mois de transition à
humidité atmosphérique élevée et à pluviométrie faible.
Le déficit de saturation est donc très faible le matin, même en saison sèche (3 à 6 mm). Dans la journée il
varie de 5 à 10 mm en saison humide et de 10 à 50 mm en saison sèche.
Les rosées sont fréquentes surtout pendant la saison humide (douze à vingt jours par mois) et pendant la
saison sèche chaude. Le phénomène est moins important à l'est qu'à l'ouest de la zone étudiée, où il est très
visible en particulier sur les sols sableux jeunes dépourvus de végétation : la rosée humidifie alors le sol sur
quelques millimètres, de la fin de la nuit jusque vers 10 h du matin, et contribue à la formation d'une légère
croûte superficielle.
clair et un sol Dek (sol à hydromorphie modérée) de couleur brune assez foncée, deux fois plus riche en colloïdes
argileux et humiques, à plus forte rétention d'eau.
La température est fonction du type de sol, de la profondeur, de l'heure du jour, de la saison et du couvert
végétal.
Nous avons mis en évidence l'influence du type de sol lors de l'étude des terres du C R A (6). Rappelons
que le sol Dek a, de 0 à 50 cm, une température légèrement plus élevée que le sol Dior, surtout au maximum de
température, cette différence pouvant atteindre une dizaine de degrés (graphique 3) ; l'amplitude des variations
thermiques journalières du sol Dek est plus forte que celle du sol Dior alors que ses variations saisonnières sont
plus atténuées.
Nous n'avons pas de renseignements de cet ordre sur les autres types de sols décrits dans ce rapport, mais
leur température doit être plus proche de celle du sol Dek que du sol Dior. Les sols sur cuirasse ou gravillons
ferrugineux en particulier atteignent des températures très élevées.
Les variations journalières de la température sont figurées sur les graphiques 3 et 4 : le minimum a lieu à
la fin de la nuit, il n'est jamais inférieur à 100 ; le maximum se produit à 15 h entre 0 et 5 cm et peut
dépasser 60° en surface ; en profondeur il est reporté à 18 h. Leur amplitude est de 20 à 30° en surface durant la
saison sèche (plus forte que celle de la température de l'air), alors qu'elle ne dépasse pas 10 à 20° lorsque le sol est
humide. Ces variations s'atténuent avec la profondeur (10 à 35 cm).
Les variations saisonnières de la température du sol sont à peu près parallèles à celles de l'air (graphique 2)
mais elles sont plus importantes.
En pleine saison des pluies (août), la température du sol est à peu près en équilibre avec celle de l'air soit
30° de 0 jusqu'à 1 mètre de profondeur (graphique 4). C'est à ce moment que se produit le minimum de tempéra-
ture moyenne mensuelle dans l'horizon 0-50 cm très humide. A 1 mètre, le sol reste humide très longtemps et
atteint le minimum de température, au début de la saison sèche, comme l'air.
En saison sèche, le sol nu est plus chaud que l'air jusqu'à 5 cm. En dessous de 5 cm les variations journa-
lières sont plus faibles que celles de l'air (graphique 4), mais la moyenne mensuelle de la température du sol jus-
qu'à un mètre reste supérieure à celle de l'air (graphique 2). C'est en fin de saison sèche que sont enregistrées
les températures maxima de tout le profil et que les différences entre la surface et la profondeur sont les plus
grandes.
Le couvert végétal diminue très fortement la température du sol (jusqu'à 16° au maximum journalier),
qui dans ces conditions ne dépasse plus celle de l'air et il atténue fortement les amplitudes journalières et sai-
sonnières (23).
En résumé la couche superficielle du sol subit des variations thermiques brusques et importantes, elle
atteint des températures absolues très élevées ; ces conditions affectent profondément le cycle d'évolution des
micro-organismes du sol. En profondeur la température varie peu et reste forte toute l'année.
L'humidité atmosphérique
Elle dépend évidemment de la température et de la pluviométrie ; au minimum de température (fin de la
nuit), quelle que soit la saison, l'humidité relative est importante : elle atteint 90% en saison humide et plus de
60 % en saison sèche ; au maximum de température elle varie de 60 à 90 en saison humide atténuant l'effet des
périodes de sécheresse et de 10 à 50% en saison sèche. Les mois de mai et de juin sont des mois de transition à
humidité atmosphérique élevée et à pluviométrie faible.
Le déficit de saturation est donc très faible le matin, même en saison sèche (3 à 6 mm). Dans la journée il
varie de 5 à 10 mm en saison humide et de 10 à 50 mm en saison sèche.
Les rosées sont fréquentes surtout pendant la saison humide (douze à vingt jours par mois) et pendant la
saison sèche chaude. Le phénomène est moins important à l'est qu'à l'ouest de la zone étudiée, où il est très
visible en particulier sur les sols sableux jeunes dépourvus de végétation : la rosée humidifie alors le sol sur
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