1945. — Nos 7-8
— 89 —
Nous allons maintenant parcourur beaucoup plus rapidement les autres
Liais du continent américain.
Du Mexique, peu de chose à dire. La production de graines oléagineuses
était assez faible et se décomposait, avant la guerre, de la façon suiva Je :
Coton 120.000 tonnes
Sésame 24.00
Arachides en coques 10 000 —
Lin ................................. 2.000 —
L'huile qu'on pouvait en extraire ne suffisait. pas à couvrir les besoins du
pays qui importait, en moyenne, sous l'orme de graines :
Coprah ... .. 38.500 tonnes
Liq. i 1.200 —
et sous forme d'huile ..
Huile d'olive i.3oo tonnes
— de coton 625 —
— de lin 260 %—
— de ricin - - ................. 21 —
Tout cela n'offre rien de sensationnel et je n'insisterai pas davantage.
De même, nous traverserons sans nous arrêter les petites républiques qui
forment le reste de l'Amérique Centrale. Bien que la culture des oléagineux y
soit pratiquée, la production n'y atteint pas, par suite de l'exiguité delà super-
ficie de ces Etats, des tonnages bien importants. \u Guatemala, par exemple, la
récolte de graines olaégineuses diverses a atteint, en 1943, 14.000 lonnes, dont
un peu moins d'un millier furent exportées. Ces pays sont encore peu équipés
pour l'extraction de l'huile. Nous aborderons sans plus Larder l'Amérique du
Sud, où, du point de vue qui nous intéresse, deux. pays se détachent de la mosaï-
que d'Etats qui la couvre vi e Ce sont le Brésil et la République Argentine.
La production du Brésil est, dominée par deux oléagincux, le coton et le
ricin. Avant la guerre, il produisait annuellement environ 900.00 'nnes de
graines de coton et 80.000 tonnes de graines de ricin (même T 20.000 dans les
dernières années). Pendant la guerre, la production des premières a augmenté,
atteignant 328.000 tannes en 1944. La production des secondes a subi un acerois-
• sèment beaucoup plus fort, puisqu'elle a atteint 254.000 tonnes en 1943, soit le
triple de celle d'avant-guerre.
A côté de ces deux oléagineux principaux, il existe au Brésil des oléagineux
secondaires constitués par des arbres qui y végètent à l'état spontané et ont la
production pourra i.1 être considérable, si elle n'était pas limité par des aisons
que je vous indiquerai à propos de chacun d'eux.
Parmi ces oléagineux secondaires, je ne vous parlerai que des ph. mpor-
tants : le babassu, la noix du Brésil et l'huile d'oiticica
pn donne, au Brésil, le nom de babassu à différentes espèces de palmiers du
genre Orbignia qui constituent de vastes peuplements spontanés dans les Etats'
de Govaz, Piauhy, Maranhao, Matto Grosso. La su r face approximative de ces
peuplements serait de 13.400,000 hectares et le nombre des arbres s'exprimerait
par centaines de millions. Ces palmiers produisent des fruits groupés en régimes,
chaque fruit contenant un nombre variable d'amandes. Celles-ci représentent
seulement 8% de la noix, mais elles renferment environ 65 % de matière
grasse. L'huile est jaune pâle et reste, concrète jusqu'à une température de 27 à
31° Son odeur et sa saveur se rapprochent de celles de l'huiie de coco. On es-
time qu'un arbre peut produire de 3 à 4 kilogs d'huile par an.
L'exploitation du babassu se heurte à diverses difficultés. D'abord la pres-
qu'impossibilité d'établir des plantations en raison de l'âge avancé auquel le
babassu commence à fructifier et du faible rendement par arbre. Ensuite la dif-
ficulté de briser les noix pour en extraire les amandes. Les noix ont un enllo-
carpe très dur qui se casse irrégulièrement en endommageant les amandes
Cela est sans inconvénient pour la consommation locale, mais limite 1 exportation
qui n'accepte que des noix parfaitement saines. Enfin, le manque, de mari-
d'œuvre. Toutes ces raisons font qu'une très faible partie seulement de ett^
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Nous allons maintenant parcourur beaucoup plus rapidement les autres
Liais du continent américain.
Du Mexique, peu de chose à dire. La production de graines oléagineuses
était assez faible et se décomposait, avant la guerre, de la façon suiva Je :
Coton 120.000 tonnes
Sésame 24.00
Arachides en coques 10 000 —
Lin ................................. 2.000 —
L'huile qu'on pouvait en extraire ne suffisait. pas à couvrir les besoins du
pays qui importait, en moyenne, sous l'orme de graines :
Coprah ... .. 38.500 tonnes
Liq. i 1.200 —
et sous forme d'huile ..
Huile d'olive i.3oo tonnes
— de coton 625 —
— de lin 260 %—
— de ricin - - ................. 21 —
Tout cela n'offre rien de sensationnel et je n'insisterai pas davantage.
De même, nous traverserons sans nous arrêter les petites républiques qui
forment le reste de l'Amérique Centrale. Bien que la culture des oléagineux y
soit pratiquée, la production n'y atteint pas, par suite de l'exiguité delà super-
ficie de ces Etats, des tonnages bien importants. \u Guatemala, par exemple, la
récolte de graines olaégineuses diverses a atteint, en 1943, 14.000 lonnes, dont
un peu moins d'un millier furent exportées. Ces pays sont encore peu équipés
pour l'extraction de l'huile. Nous aborderons sans plus Larder l'Amérique du
Sud, où, du point de vue qui nous intéresse, deux. pays se détachent de la mosaï-
que d'Etats qui la couvre vi e Ce sont le Brésil et la République Argentine.
La production du Brésil est, dominée par deux oléagincux, le coton et le
ricin. Avant la guerre, il produisait annuellement environ 900.00 'nnes de
graines de coton et 80.000 tonnes de graines de ricin (même T 20.000 dans les
dernières années). Pendant la guerre, la production des premières a augmenté,
atteignant 328.000 tannes en 1944. La production des secondes a subi un acerois-
• sèment beaucoup plus fort, puisqu'elle a atteint 254.000 tonnes en 1943, soit le
triple de celle d'avant-guerre.
A côté de ces deux oléagineux principaux, il existe au Brésil des oléagineux
secondaires constitués par des arbres qui y végètent à l'état spontané et ont la
production pourra i.1 être considérable, si elle n'était pas limité par des aisons
que je vous indiquerai à propos de chacun d'eux.
Parmi ces oléagineux secondaires, je ne vous parlerai que des ph. mpor-
tants : le babassu, la noix du Brésil et l'huile d'oiticica
pn donne, au Brésil, le nom de babassu à différentes espèces de palmiers du
genre Orbignia qui constituent de vastes peuplements spontanés dans les Etats'
de Govaz, Piauhy, Maranhao, Matto Grosso. La su r face approximative de ces
peuplements serait de 13.400,000 hectares et le nombre des arbres s'exprimerait
par centaines de millions. Ces palmiers produisent des fruits groupés en régimes,
chaque fruit contenant un nombre variable d'amandes. Celles-ci représentent
seulement 8% de la noix, mais elles renferment environ 65 % de matière
grasse. L'huile est jaune pâle et reste, concrète jusqu'à une température de 27 à
31° Son odeur et sa saveur se rapprochent de celles de l'huiie de coco. On es-
time qu'un arbre peut produire de 3 à 4 kilogs d'huile par an.
L'exploitation du babassu se heurte à diverses difficultés. D'abord la pres-
qu'impossibilité d'établir des plantations en raison de l'âge avancé auquel le
babassu commence à fructifier et du faible rendement par arbre. Ensuite la dif-
ficulté de briser les noix pour en extraire les amandes. Les noix ont un enllo-
carpe très dur qui se casse irrégulièrement en endommageant les amandes
Cela est sans inconvénient pour la consommation locale, mais limite 1 exportation
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