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1945. '— Nos 7-8
, - a7 -
dans ces toutes dernières années on a commencé à cultiver le, tournesol au Ca-
nada, de même que le soja et le. colza, et pour ce dernier, le Canada est arrivé
à couvrir par lui-même ses propres besoins.
Nous n'avons pas encore de renseignements précis sur les changements
que la dernière guerre a pu apporter aux autres importations; mais en raison
de l'augmentation de la production canadienne d'oléagineux, il est certain qu'el-
les ont fortement diminué. v
Si nous transformons en équivalent huile les chiffres que je vous ai donnés
pour les graines de lin et les arachides, nous arrivons au total de 110.370 tonnes
d'huile pour représenter les besoins du Canada en huiles végétales dont un peu
moins de 9 % étaient couverts par la culture nationale. Il ne s'agit donc pas d'un
marché encore très important, mais si l'dn étudie les importations plus en détail
que nous ne pouvons le faire ici, on constate qu'elles sont sensiblement .et cons-
tamment croissantes. '
Nous allons poursuivre maintenant notre traversée du continent américain
du Nord et du Sud. Dès la première frontière que nous franchissons, en' venant
du Canada, nous allons être obligés de faire un arrêt un peu prolongé, car nous
nous trouvons aux Etats-Unis qui, entre autres records économiques, détiennent
celui d'être un. des plus forts producteurs d'oléagineux et d'huiles végétales.
Les productions, avant la: guerre, étaient représentées principalement par
les huiles de coton, d'arachide, de lin et de soja. A côté de ces oléagineux,
d'autres plantes cultivées aux Etats-Unis donnent des produits ou des souls-pro-
duits dont on tire de l'huile, mais leur importance relative est très faible. Je
vous citerai, par exemple, les pépins de tomate. Etant donné la grande consom-t
mation de'jus de - tolmate faite aux Etals-Unis, il est normal que les fabricants
aient songé à tirer parti de la quantité ^considérable de pépins qui restaient
comme résidu de la fabrication, d'autant plus que l'huile obtenue est d'excel-
lente qualité et se prête à un grand nombre d'usages. On peut citer, aussi
l'huile de maïs, dont la production annuelle atteignait 50..000 tonnes.
Pour nous en tenir aux quatre oléagineux principaux que je vous ai indi-
qués, voici quelle était la production moyenne, en graines, pendant la période
1934-1938 :
Coton .......................... • 5.100.000 .tonnes
Soja .......... 1.120.000 —
Arachides décortiquées . 380.000 —
Lin 310.000 —
' Bien que considérables, ces sources d'huiles \ végétales né suffisaient pas à
couvrir les besoins des Etats-Unis qui importaient sous forme de graines :
Lin. ....... .......... 460.000 tonnes
Coprah, 205.700 —
Ricin 57-000 —-
Sésame.. 32.000 —
Chènevis.. 2,0.500 —
Palmistes............................. 18.000 —
Colza 1.1 '........ 8.25o —
plus de très minimes quantités de soja, d'arachides et de tournesol, et sous
forme d'huile : ..
Huile- de coco ... 147.0,00 tonnes
— de palme.... 133.700 —
— de coton ..... 64.200 ,—
— de bois de Chine......... 5o.ooo —
— d'olive. • 44.500 —
— de perilla \ 35.ooo —
— de palmistes 25.000 —
— d'arachide...... r........ 22.900 —
— de colza . 16.000: —
— de maïs. •' i4.ôoo —
— de tournesol .• 7.000 —•
— de sésame........................ 5.600 —
— de soja. . ........... 5.100 —
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dans ces toutes dernières années on a commencé à cultiver le, tournesol au Ca-
nada, de même que le soja et le. colza, et pour ce dernier, le Canada est arrivé
à couvrir par lui-même ses propres besoins.
Nous n'avons pas encore de renseignements précis sur les changements
que la dernière guerre a pu apporter aux autres importations; mais en raison
de l'augmentation de la production canadienne d'oléagineux, il est certain qu'el-
les ont fortement diminué. v
Si nous transformons en équivalent huile les chiffres que je vous ai donnés
pour les graines de lin et les arachides, nous arrivons au total de 110.370 tonnes
d'huile pour représenter les besoins du Canada en huiles végétales dont un peu
moins de 9 % étaient couverts par la culture nationale. Il ne s'agit donc pas d'un
marché encore très important, mais si l'dn étudie les importations plus en détail
que nous ne pouvons le faire ici, on constate qu'elles sont sensiblement .et cons-
tamment croissantes. '
Nous allons poursuivre maintenant notre traversée du continent américain
du Nord et du Sud. Dès la première frontière que nous franchissons, en' venant
du Canada, nous allons être obligés de faire un arrêt un peu prolongé, car nous
nous trouvons aux Etats-Unis qui, entre autres records économiques, détiennent
celui d'être un. des plus forts producteurs d'oléagineux et d'huiles végétales.
Les productions, avant la: guerre, étaient représentées principalement par
les huiles de coton, d'arachide, de lin et de soja. A côté de ces oléagineux,
d'autres plantes cultivées aux Etats-Unis donnent des produits ou des souls-pro-
duits dont on tire de l'huile, mais leur importance relative est très faible. Je
vous citerai, par exemple, les pépins de tomate. Etant donné la grande consom-t
mation de'jus de - tolmate faite aux Etals-Unis, il est normal que les fabricants
aient songé à tirer parti de la quantité ^considérable de pépins qui restaient
comme résidu de la fabrication, d'autant plus que l'huile obtenue est d'excel-
lente qualité et se prête à un grand nombre d'usages. On peut citer, aussi
l'huile de maïs, dont la production annuelle atteignait 50..000 tonnes.
Pour nous en tenir aux quatre oléagineux principaux que je vous ai indi-
qués, voici quelle était la production moyenne, en graines, pendant la période
1934-1938 :
Coton .......................... • 5.100.000 .tonnes
Soja .......... 1.120.000 —
Arachides décortiquées . 380.000 —
Lin 310.000 —
' Bien que considérables, ces sources d'huiles \ végétales né suffisaient pas à
couvrir les besoins des Etats-Unis qui importaient sous forme de graines :
Lin. ....... .......... 460.000 tonnes
Coprah, 205.700 —
Ricin 57-000 —-
Sésame.. 32.000 —
Chènevis.. 2,0.500 —
Palmistes............................. 18.000 —
Colza 1.1 '........ 8.25o —
plus de très minimes quantités de soja, d'arachides et de tournesol, et sous
forme d'huile : ..
Huile- de coco ... 147.0,00 tonnes
— de palme.... 133.700 —
— de coton ..... 64.200 ,—
— de bois de Chine......... 5o.ooo —
— d'olive. • 44.500 —
— de perilla \ 35.ooo —
— de palmistes 25.000 —
— d'arachide...... r........ 22.900 —
— de colza . 16.000: —
— de maïs. •' i4.ôoo —
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