Bulletin des matières grasses

1945
1946

Presse et revues

32 pages

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SOMMAIRE
- Pages
- Les Marchés d'Oléagineux (suite) Par M. A. GIRAUD, Gouverneur Honoraire des Colonies.
  .......... Page(s) .......... 65
- Comité Technique de la Section des Matières Grasses de l'Institut Colonial de Marseille Réunion du 25 Octobre 1945.
  .......... Page(s) .......... 82
- Sur les Monoesters de la Pentaerythrite et des Acides gras. Par M. P. SAVARY, Ingénieur-Chimiste.
  .......... Page(s) .......... 84
- Les Importations Françaises en 1948
  .......... Page(s) .......... 88
- L'Arachide au Sénégal
  .......... Page(s) .......... 88
- Le Commerce extérieur Britannique de janvier à avril 1946
  .......... Page(s) .......... 89
- Revue de presse économique
  .......... Page(s) .......... 90

1946. — N" 5-6
- 67 —

matières grasses solides; on connaît la richesse de sa production de beurre
qui lui permettait d'être, pour cette denrée, le fournisseur de maints pays moins
favorisés.

Les 3/7 des graines oléagineuses importées par le marché hollandais étaient
des graines de lin. Les principales autres graines qu'il recevait étaient des ara-
chides et des fèves de soya. Coprah et amandes de palme ne se classaient
qu'ensuite pour le chiffre de leur tonnage.

Si on compare les importations moyennes des deux périodes quinquennales
qui ont précédé la dernière guerre, on constate que les importations de graines
de lin et de coprah avaient tendance à diminuer, tandis que celles d'amandes de
palme, d'arachides et surtout de fèves de soya étaient nettement en progrès

Les huiles étaient pour près de la moitié des huiles de baleine. L'huile de
palme accusait 3o.ooo tonnes en 1937 et plus de 40.000 tonnes en 1938. Les
huiles de soya et de coco représentaient ensemble un peu moins du sixième
du total.

La Hollande se procurait les matières grasses végétales en partie (pour ce
qui est des amandes de palme, de l'huile de palme et du coprah) dans ses riches
colonies de l'archipel asiatique — nous avons vu avec quelle rapidité s'y déve-
loppait la culture récente du palmier à huile — mais elle était aussi cliente des
différents pays producteurs d'oléagineux, et, depuis longtemps, elle effectuait
notamment d'importants achats à la Côte Occidentale d'Afrique, avec laquelle
elle possédait une liaison maritime directe.

Grand marché d'exportation de corps gras, le marché hollandais était four-
nisseur d'huiles, de beurre et de margarine. On trouvera ci-après le détail des
principaux produits dont il était vendeur en 1937 et en 1938.

1937 1 ç)38

Huile de lin SÇ).645 t. 79 758 t.
Beurre 53.817 5o.866
Huile de poisson 52.420 50.275

— d'arachide 46.608 44 504

— de coco '... 17.720 16.706
Nrfar,yarine. 11.077 io.879
Huile de palmiste i i. 144 7.544

— de soya i3.685 5.25q

— de sésame. 14-766 4.835
Autres produits gras ................ 29.093 27.057

ToTAux , .............."..... , , . 389.975 297.683

Seul, le marché français exportait plus d'huile d'arachide et en quantité
qui n'était pas tellement supérieure. Pour l'huile de lin, l'huile de coco, l'huile"
de soya et l'huile de sésame, le marché hollandais n'était distancé par aucun
autre marché européen L'Allemagne avait exporté, en 1937, beaucoup plus
d'huile de palmiste, mais ses sorties de 1938, tombées à I.I46 tonnes, étaient
très inférieures à celles de la Hollande.

Les chiffres qui précèdent sont assez éloquents par eux-mêmes. On appré-
ciera toute leur signification en remarquant que les exportations d'huiles,
beurres et graisses du marché hollandais étaient, en 1937 et en 1938, supérieu-
res à celles, totalisées, des trois grands marchés européens de matières grasses,
les marchés anglais, allemand et français.

SUEDE

Eu égard à sa population, la Suède possédait un troupeau de bovins et de
porcins relativement important. Ses besoins n'en étaient pas moins appréciables
du fait de son développement industriel, et son marché tenait ainsi en Europe
une place qui était loin d'être négligeable.

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