Titre : La Dépêche coloniale illustrée
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1911-09-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327559237
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 30 septembre 1911 30 septembre 1911
Description : 1911/09/30 (A11,N18). 1911/09/30 (A11,N18).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k97431991
Source : CIRAD, 2016-191284
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/09/2016
La Dépêche Coloniale
ILLUSTRÉE
30 Septembre 1911 (11e Année, N- 18)
Adresse télégraphique Deponiale-Paris.
Code français AZ.
Directeur: J.-PAUL TROUIXJXJET
Bureaux :
19, Rue Saint Georges, Paris
Téléphone : 157-47
Les Services de Travaux publics des Colonies françaises
1
[texte_manquant]
i, à l'heure présente, la plus grande
partie de notre empire colonial est
entraînée dans un mouvement pro-
digieux de développement économi-
que, c'est parce que depuis une douzaine
d'années la métropole a cessé de se désin-
M. BOUTTEVILLE, Inspecteur général des Travaux publics des colonies
téresser de ce qui se passait dans nos
possessions d'outre-mer. C'est parce qu'à côté
des mesures d'ordre financier, telles que la
loi du 13 avril 1900, qui ont consacré la res-
ponsabilité des colonies dans l'emploi des
fonds de leur budget, des dispositions ont
été prises en vue de constituer l'outillage éco-
nomique dont nos colonies -avaient besoin
pour mettre en valeur les immenses territoi-
res que les traités et les conquêtes nous
avaient donnés.
Parmi ces mesures, nous placerons en pre-
mière ligne la création de services de Travaux
publics où étaient réglées toutes les questions
propres à favoriser la meilleure utilisation
possible du personnel.
Quelque opinion que l'on ait sur la façon
dont certains de ces services ont fonctionné,
et bien qu'on ait dû relever des exagérations
et des abus dans l'exécution de quelques
grandes entreprises, il n'en est pas moins
exact que c'est à ces organisations techni-
ques que l'on doit, au moins dans une large
mesure, ce réseau déjà considérable de nos
voies ferrées coloniales, ces points munis des
appareils modernes les plus perfectionnés, un
immense réseau télégraphique, en un mot,
tout cet outillage dont la création pouvait
seule assurer la vie et la richesse de nos di-
verses possessions.
Il suffit, pour établir ce fait, de rappeler
comment furent conçues et exécutées les
quelques grosses entreprises poursuivies
avant l'année 1809. date que l'on peut pren-
dre pour origine de l'essor économique de
notre empire colonial.
C'est d'abord le chemin de fer et. le port de
la Réunion. Concédée en 1877 pour quatre-
vingt-dix-neuf ans, à MM. Laval ley et Pallu
de la Barrière, avec garantie de l'Eltat, cette
ligne de 126 kilomètres fut commencée en
1879 et achevée seulement en 1886. Quant au
port, sa construction donna lieu à des dépen-
ses très supérieures à celles qu'on avait pré-
vues. Aussi, la Compagnie concessionnaire
dut-elle abandonner l'exploitation de l'entre-
prise dès 1888. L'Etat, qui s'était imprudem-
ment engagé, en est aujourd'hui l'exploitant
et bien que les recettes de la ligne et du port
soient très supérieures aux dépenses d'exploi-
tation, son concours financier n'en est pas
moins demandé tous les ans pour assurer le
service des obligations de l'ancienne Compa-
gnie.
C'est, ensuite, le chemin de fer de Dakar à
ILLUSTRÉE
30 Septembre 1911 (11e Année, N- 18)
Adresse télégraphique Deponiale-Paris.
Code français AZ.
Directeur: J.-PAUL TROUIXJXJET
Bureaux :
19, Rue Saint Georges, Paris
Téléphone : 157-47
Les Services de Travaux publics des Colonies françaises
1
[texte_manquant]
i, à l'heure présente, la plus grande
partie de notre empire colonial est
entraînée dans un mouvement pro-
digieux de développement économi-
que, c'est parce que depuis une douzaine
d'années la métropole a cessé de se désin-
M. BOUTTEVILLE, Inspecteur général des Travaux publics des colonies
téresser de ce qui se passait dans nos
possessions d'outre-mer. C'est parce qu'à côté
des mesures d'ordre financier, telles que la
loi du 13 avril 1900, qui ont consacré la res-
ponsabilité des colonies dans l'emploi des
fonds de leur budget, des dispositions ont
été prises en vue de constituer l'outillage éco-
nomique dont nos colonies -avaient besoin
pour mettre en valeur les immenses territoi-
res que les traités et les conquêtes nous
avaient donnés.
Parmi ces mesures, nous placerons en pre-
mière ligne la création de services de Travaux
publics où étaient réglées toutes les questions
propres à favoriser la meilleure utilisation
possible du personnel.
Quelque opinion que l'on ait sur la façon
dont certains de ces services ont fonctionné,
et bien qu'on ait dû relever des exagérations
et des abus dans l'exécution de quelques
grandes entreprises, il n'en est pas moins
exact que c'est à ces organisations techni-
ques que l'on doit, au moins dans une large
mesure, ce réseau déjà considérable de nos
voies ferrées coloniales, ces points munis des
appareils modernes les plus perfectionnés, un
immense réseau télégraphique, en un mot,
tout cet outillage dont la création pouvait
seule assurer la vie et la richesse de nos di-
verses possessions.
Il suffit, pour établir ce fait, de rappeler
comment furent conçues et exécutées les
quelques grosses entreprises poursuivies
avant l'année 1809. date que l'on peut pren-
dre pour origine de l'essor économique de
notre empire colonial.
C'est d'abord le chemin de fer et. le port de
la Réunion. Concédée en 1877 pour quatre-
vingt-dix-neuf ans, à MM. Laval ley et Pallu
de la Barrière, avec garantie de l'Eltat, cette
ligne de 126 kilomètres fut commencée en
1879 et achevée seulement en 1886. Quant au
port, sa construction donna lieu à des dépen-
ses très supérieures à celles qu'on avait pré-
vues. Aussi, la Compagnie concessionnaire
dut-elle abandonner l'exploitation de l'entre-
prise dès 1888. L'Etat, qui s'était imprudem-
ment engagé, en est aujourd'hui l'exploitant
et bien que les recettes de la ligne et du port
soient très supérieures aux dépenses d'exploi-
tation, son concours financier n'en est pas
moins demandé tous les ans pour assurer le
service des obligations de l'ancienne Compa-
gnie.
C'est, ensuite, le chemin de fer de Dakar à
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 98.12%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 98.12%.
-
-
Page
chiffre de pagination vue 3/16
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k97431991/f3.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k97431991/f3.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k97431991/f3.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k97431991
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k97431991
Facebook
Twitter