Titre : La Dépêche coloniale illustrée
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-07-15
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327559237
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 15 juillet 1903 15 juillet 1903
Description : 1903/07/15 (A3,N13). 1903/07/15 (A3,N13).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k9743159h
Source : CIRAD, 2016-191284
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/09/2016
LA DÉPÊCHE COLONIALE ILLUSTRÉE 179
renoncer à leurs projets après une série de dé-
boires.
La véritable colonisation ne peut se faire que
par les colons agricoles qui mettent en œuvre,
d'une façon rationnelle, les richesses du sol et
du climat. Les colonies de la région intertropi-
cale sont situées dans des zones, où le nombre
des plantes, par suite des conditions climaté-
riques favorables, est bien plus riche et plus
varié que dans nos régions tempérées. Parmi ces
végétaux un grand nombre sont utiles, certains
donnent des produits couramment employés
dans notre alimentation comme le riz, le café,le
thé, le cacao, le sucre, le poivre, etc.; d'autres
fournissent à l'industrie des matières premières
précieuses comme les textiles, le caoutchouc et
la gutta, des huiles et matières grasses, des
matières tannantes et colorantes, etc. Si dans
nos colonies les richesses naturelles étaient
exploitées méthodiquement, les cultures colo-
niales bien développées,elles auraient alors leur
maximum de rendement et les produits que la
France demande actuellement à l'étranger et
surtoutaux colonies anglaises lui seraient fournis
directement par ses propres possessions. Mais,
comme le répète souvent M. Chailley-Bert, dans
]a plupart de nos colonies nous en sommes en-
core à l'âge de l'agriculture. Les colons agri-
coles, si leur sécurité est assurée, feront seuls
oeuvre de véritable civilisation et assureront à
leurs exploitations une prospérité de longue du-
rée. Les cultures coloniales doivent donc occu-
per la première place dans toute étude des pro-
ductions coloniales.
Mais pour entreprendre ces cultures, des con-
naissances spéciales sont nécessaires. En pre-
mier lieu, il faut être capable de vérifier la na-
Lure du sol et des facteurs climatériques, on
doit savoir quels seront les amendements, les en-
grais à employer en vue d'une culture. Il est né-
cessaire d'être familiarisé avec les différents pro-
cédés de culture ; de connaître le rôle de la
greffe et de la sélection des végétaux dans
l'amélioration de leur rendement. Les plantes à
cultiver dans
une certaine co-
lonie sont dé-
terminées par
les expériences
antérieures ou
par la compa-
raison avec des
régions à condi-
tions climatéri-
quesidentiques;
mais on doit re-
chercher parmi
les différentes
variétés ou es-
pèces de ces vé-
gétaux, quelles
sont celles qui
sont le mieux
adaptées aux
nouvelles condi-
tions.
Il est bien évi-
dent que les sta-
tions d'essais ai-
deront surtout-
les colons dans
cette recherche
des meilleurs
plants; les expé-
riences d'accli-
maternent et la
création de vé-
g é t a u x sélec-
tionnés sont
■onéreuses et de
longue durée et
il est utile d'évi-
ter cette perte
de temps et de
restreindre la pé-
riode de tâtonne-
ments. Une fois
que le choix des plantes favorables est fait pour
une colonie, il faut se garder de se livrer unique-
ment à la culture de la plante la plus rémunéra-
trice ; il faut éviter d'établir ce que le savant Di-
recteur de l'Institut colonial de Marseille désigne
sous le nom de monoculture. Ceylan qui s'était
exclusivement adonné à la culture du café a vu
ses plantations dévastées par une redoutable ma-
ladie et sans le secours d'autres plantations se-
condaires, le thé par exemple, sa richesse était
compromise. C'est ce que nous pouvons voir
actuellement aussi dans nos Antilles, déjà si
éprouvées, avec des plantations composées pres-
que uniquement de cannes à sucre.
Il faut à côté de cultures principales rémuné-
ratrices développer des cultures secondaires et
en ne s'adonnant jamais à la monoculture on
évite ainsi les pertes : la production d'une plante
pouvant contrebalancer une longue période d'at-
tente pour le complet développement d'une au-
tre plante. Les cultures coloniales seront bien
comprises si l'on a su allier plusieurs produc-
tions rémunératrices. Ces dernières seront déter-
minées par l'examen de l'état du marché et des
conditions dans lesquelles pourra se faire leur
exploitation.
Souvent sur le marché s'établit une lutte
entre le produit naturel et un produit artificiel
semblable ; telle est actuellement la lutte
entre les parfums naturels et les parfums artifi-
ciels, de l'indigo naturel et de l'indigo artificiel,
de la vanille et de la vanilline ; dans ce cas, gé-
néralement, le produit naturel ne pourra con-
server ses avantages commerciaux qu'après des
perfectionnements apportés aux procédés de
culture et d'extraction.
Aux cultures coloniales est annexé l'élevage
des animaux. Là encore les races acclimatées
sont à conserver, mais souvent il faut les amé-
liorer et les adapter aux nouvelles conditions
que la colonisation a créées dans la colonie.
C'est ainsi que la race de mouton d'Algérie doit
être améliorée par des croisements avec des mé-
rinos de la Crau et doit aussi devenir plus séden-
taire : les régions où la transhumance peut se
faire diminuant de plus en plus d'impor-
tance.
L'élevage fournit des produits d'exportation
parmi lesquels les dépouilles, qu'il faut conser-
ver dans de bonnes conditions pour en retirer le
meilleur revenu possible, mais il est aussi très
intéressant car il met à la disposition des colo-
LE MUSÉE DES SOIES D'EXTRÊME-ORIENT DE LA. CHAMBRE DE COMMERCE
nisateurs des agents de transport moins oné-
reux que les porteurs indigènes. Le développe-
ment des productions coloniales ne peut se faire
sans l'accroissement de ces moyens de trans-
port qui facilitent les transactions commerciales..
Malheureusement,dans les régions tropicales, les
troupeaux sont la proie d'un certain nombre de
maladies propagées par diverses mouches ; il est
alors nécessaire de domestiquer d'autres ani-
maux bien acclimatés et plus résistants : c'est
surtout à ce point de vue que la domestication
de l'éléphant d'Afrique et du zèbre est intérès
sante.
La domestication de l'éléphant d'Afrique per-
mettra aussi de réglementer la production de
l'ivoire. D'ailleurs, beaucoup de productions na-
turelles tendent à se transformer en de véritables
cultures, à exploitation méthodique et périodique,
qui conserveront indéfiniment cette richesse à la
colonie.
L'exploitation des forêts ne doit pas se
faire sans le reboisement; de même la pêche des
éponges, la recherche des huîtres perlières pour
la nacre et les perles doivent être complétées par
la culture et l'amélioration de ces éponges etpar
l'ostré'iculLure perlière.
Aux richesses du sol s'ajoutent celles du sous-
sol. Parmi les métaux, l'or est celui qui est re-
cherché en premier lieu, mais en Afrique on
exploite déjà les minerais de cuivre et il est pro-
bable que bientôt on utiliseradans cette contrée
les dépôts de minerais de fer qui s'y trouvent
disséminés un peu partout. Au point de vue de
l'exploitation des mines, il est intéressant, ainsi
que l'a fait M. de Launay, d'établir les relations
qui existent entre la formation des différents
gîtes métallifères et les phénomènes géologiques
auxquels une région a été soumise.
Toutes ces cultures et productions coloniales
sont l'objet de monographies permettant de bien
mettre en comparaison les cultures de nos pos-
sessions avec celles des colonies étrangères et
par suite d'en faire une critique sérieuse et rai-
sonnée.
Au cours des leçons, les auditeurs peuvent
examiner les caractères des différenles plantes
ou produits sur des échantillons provenant soit
du Musée colonial, soit des riches collections de
la Faculté des Sciences, soit encore des magni-
fiques collections du Laboratoire de la Condition
des Soies.
Des planches distribuées à chaque cours
fixent les carac-
tères généraux
des principales
espèces des vé-
gétaux étudiés.
C. VANEY,
Professeur des cours
de cultures e 1 pro-
ductions colonia-
les.
VI. - Les
Cours
de chinois.
Les entrepri-
ses d'industrie,
de commerce, de
transport se
multiplient en
Chine: les unes
sont la condition
des autres ; l'in-
dustrie enrichit
la population,
accroît ses
moyens d'achat,
le commerce
remplace pardes
produits étran-
gers les produits
indigènes non
consommés, la
facilitédestrans
forts développe
l'industrie et le
coi«nmerce'. Pour
la Chine, cette
circulation est
pendant des siè-
cles restée tout
I n TP.RN P. - 1 PS I (m R -
tions entre le réseau chinois et le réseau euro-
péen, longtemps peu nombreuses, ont été lentes
à établir. Aujourd'hui ces jonctions, qui per-
mettent la circulation mondiale, sont telles qu'on
n'en conçoit pas la rupture : les intérêts enga-
gés de part et d'autre sont assez grands pour
que ni l'étranger, ni la Chine même ne puissent
supporter l'arrêt des échanges. Des événements
renoncer à leurs projets après une série de dé-
boires.
La véritable colonisation ne peut se faire que
par les colons agricoles qui mettent en œuvre,
d'une façon rationnelle, les richesses du sol et
du climat. Les colonies de la région intertropi-
cale sont situées dans des zones, où le nombre
des plantes, par suite des conditions climaté-
riques favorables, est bien plus riche et plus
varié que dans nos régions tempérées. Parmi ces
végétaux un grand nombre sont utiles, certains
donnent des produits couramment employés
dans notre alimentation comme le riz, le café,le
thé, le cacao, le sucre, le poivre, etc.; d'autres
fournissent à l'industrie des matières premières
précieuses comme les textiles, le caoutchouc et
la gutta, des huiles et matières grasses, des
matières tannantes et colorantes, etc. Si dans
nos colonies les richesses naturelles étaient
exploitées méthodiquement, les cultures colo-
niales bien développées,elles auraient alors leur
maximum de rendement et les produits que la
France demande actuellement à l'étranger et
surtoutaux colonies anglaises lui seraient fournis
directement par ses propres possessions. Mais,
comme le répète souvent M. Chailley-Bert, dans
]a plupart de nos colonies nous en sommes en-
core à l'âge de l'agriculture. Les colons agri-
coles, si leur sécurité est assurée, feront seuls
oeuvre de véritable civilisation et assureront à
leurs exploitations une prospérité de longue du-
rée. Les cultures coloniales doivent donc occu-
per la première place dans toute étude des pro-
ductions coloniales.
Mais pour entreprendre ces cultures, des con-
naissances spéciales sont nécessaires. En pre-
mier lieu, il faut être capable de vérifier la na-
Lure du sol et des facteurs climatériques, on
doit savoir quels seront les amendements, les en-
grais à employer en vue d'une culture. Il est né-
cessaire d'être familiarisé avec les différents pro-
cédés de culture ; de connaître le rôle de la
greffe et de la sélection des végétaux dans
l'amélioration de leur rendement. Les plantes à
cultiver dans
une certaine co-
lonie sont dé-
terminées par
les expériences
antérieures ou
par la compa-
raison avec des
régions à condi-
tions climatéri-
quesidentiques;
mais on doit re-
chercher parmi
les différentes
variétés ou es-
pèces de ces vé-
gétaux, quelles
sont celles qui
sont le mieux
adaptées aux
nouvelles condi-
tions.
Il est bien évi-
dent que les sta-
tions d'essais ai-
deront surtout-
les colons dans
cette recherche
des meilleurs
plants; les expé-
riences d'accli-
maternent et la
création de vé-
g é t a u x sélec-
tionnés sont
■onéreuses et de
longue durée et
il est utile d'évi-
ter cette perte
de temps et de
restreindre la pé-
riode de tâtonne-
ments. Une fois
que le choix des plantes favorables est fait pour
une colonie, il faut se garder de se livrer unique-
ment à la culture de la plante la plus rémunéra-
trice ; il faut éviter d'établir ce que le savant Di-
recteur de l'Institut colonial de Marseille désigne
sous le nom de monoculture. Ceylan qui s'était
exclusivement adonné à la culture du café a vu
ses plantations dévastées par une redoutable ma-
ladie et sans le secours d'autres plantations se-
condaires, le thé par exemple, sa richesse était
compromise. C'est ce que nous pouvons voir
actuellement aussi dans nos Antilles, déjà si
éprouvées, avec des plantations composées pres-
que uniquement de cannes à sucre.
Il faut à côté de cultures principales rémuné-
ratrices développer des cultures secondaires et
en ne s'adonnant jamais à la monoculture on
évite ainsi les pertes : la production d'une plante
pouvant contrebalancer une longue période d'at-
tente pour le complet développement d'une au-
tre plante. Les cultures coloniales seront bien
comprises si l'on a su allier plusieurs produc-
tions rémunératrices. Ces dernières seront déter-
minées par l'examen de l'état du marché et des
conditions dans lesquelles pourra se faire leur
exploitation.
Souvent sur le marché s'établit une lutte
entre le produit naturel et un produit artificiel
semblable ; telle est actuellement la lutte
entre les parfums naturels et les parfums artifi-
ciels, de l'indigo naturel et de l'indigo artificiel,
de la vanille et de la vanilline ; dans ce cas, gé-
néralement, le produit naturel ne pourra con-
server ses avantages commerciaux qu'après des
perfectionnements apportés aux procédés de
culture et d'extraction.
Aux cultures coloniales est annexé l'élevage
des animaux. Là encore les races acclimatées
sont à conserver, mais souvent il faut les amé-
liorer et les adapter aux nouvelles conditions
que la colonisation a créées dans la colonie.
C'est ainsi que la race de mouton d'Algérie doit
être améliorée par des croisements avec des mé-
rinos de la Crau et doit aussi devenir plus séden-
taire : les régions où la transhumance peut se
faire diminuant de plus en plus d'impor-
tance.
L'élevage fournit des produits d'exportation
parmi lesquels les dépouilles, qu'il faut conser-
ver dans de bonnes conditions pour en retirer le
meilleur revenu possible, mais il est aussi très
intéressant car il met à la disposition des colo-
LE MUSÉE DES SOIES D'EXTRÊME-ORIENT DE LA. CHAMBRE DE COMMERCE
nisateurs des agents de transport moins oné-
reux que les porteurs indigènes. Le développe-
ment des productions coloniales ne peut se faire
sans l'accroissement de ces moyens de trans-
port qui facilitent les transactions commerciales..
Malheureusement,dans les régions tropicales, les
troupeaux sont la proie d'un certain nombre de
maladies propagées par diverses mouches ; il est
alors nécessaire de domestiquer d'autres ani-
maux bien acclimatés et plus résistants : c'est
surtout à ce point de vue que la domestication
de l'éléphant d'Afrique et du zèbre est intérès
sante.
La domestication de l'éléphant d'Afrique per-
mettra aussi de réglementer la production de
l'ivoire. D'ailleurs, beaucoup de productions na-
turelles tendent à se transformer en de véritables
cultures, à exploitation méthodique et périodique,
qui conserveront indéfiniment cette richesse à la
colonie.
L'exploitation des forêts ne doit pas se
faire sans le reboisement; de même la pêche des
éponges, la recherche des huîtres perlières pour
la nacre et les perles doivent être complétées par
la culture et l'amélioration de ces éponges etpar
l'ostré'iculLure perlière.
Aux richesses du sol s'ajoutent celles du sous-
sol. Parmi les métaux, l'or est celui qui est re-
cherché en premier lieu, mais en Afrique on
exploite déjà les minerais de cuivre et il est pro-
bable que bientôt on utiliseradans cette contrée
les dépôts de minerais de fer qui s'y trouvent
disséminés un peu partout. Au point de vue de
l'exploitation des mines, il est intéressant, ainsi
que l'a fait M. de Launay, d'établir les relations
qui existent entre la formation des différents
gîtes métallifères et les phénomènes géologiques
auxquels une région a été soumise.
Toutes ces cultures et productions coloniales
sont l'objet de monographies permettant de bien
mettre en comparaison les cultures de nos pos-
sessions avec celles des colonies étrangères et
par suite d'en faire une critique sérieuse et rai-
sonnée.
Au cours des leçons, les auditeurs peuvent
examiner les caractères des différenles plantes
ou produits sur des échantillons provenant soit
du Musée colonial, soit des riches collections de
la Faculté des Sciences, soit encore des magni-
fiques collections du Laboratoire de la Condition
des Soies.
Des planches distribuées à chaque cours
fixent les carac-
tères généraux
des principales
espèces des vé-
gétaux étudiés.
C. VANEY,
Professeur des cours
de cultures e 1 pro-
ductions colonia-
les.
VI. - Les
Cours
de chinois.
Les entrepri-
ses d'industrie,
de commerce, de
transport se
multiplient en
Chine: les unes
sont la condition
des autres ; l'in-
dustrie enrichit
la population,
accroît ses
moyens d'achat,
le commerce
remplace pardes
produits étran-
gers les produits
indigènes non
consommés, la
facilitédestrans
forts développe
l'industrie et le
coi«nmerce'. Pour
la Chine, cette
circulation est
pendant des siè-
cles restée tout
I n TP.RN P. - 1 PS I (m R -
tions entre le réseau chinois et le réseau euro-
péen, longtemps peu nombreuses, ont été lentes
à établir. Aujourd'hui ces jonctions, qui per-
mettent la circulation mondiale, sont telles qu'on
n'en conçoit pas la rupture : les intérêts enga-
gés de part et d'autre sont assez grands pour
que ni l'étranger, ni la Chine même ne puissent
supporter l'arrêt des échanges. Des événements
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