Titre : Les Annales coloniales : revue mensuelle illustrée / directeur-fondateur Marcel Ruedel
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1929-03-01
Contributeur : Ruedel, Marcel. Directeur de publication
Contributeur : Monmarson, Raoul (1895-1976). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb326934111
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 mars 1929 01 mars 1929
Description : 1929/03/01-1929/03/31. 1929/03/01-1929/03/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k9743136h
Source : CIRAD, 2016-191112
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/09/2016
Page 10
Les Annales Coloniales
Le moteur Diésel de la station de Bamako
Bamako et Brazzaville, et la création de
cinq nouvelles stations à Dakar, Fort-de-
France, Nouméa, Papeete (Tahiti). Le
matériel est en construction et même par-
tiellement à pied d'oeuvre. On peut ac-
tuellement espérer mettre en service ces
nouveaux postes avant la fin de 1929 et
au plus tard en juillet 1930. L'on peut,
en outre, penser que toute retransmission
pourra être supprimée. En A. E. F. et
au Cameroun, un réseau ondes courtes
est en voie d'installation.
Par ailleurs, les communications unila-
térales ont été étendues dès maintenant
à toutes les colonies, avec. comme poste
émetteur, Croix-d'Hins près Bordeaux
(ondes longues).
Les postes coloniaux de la Guade-
loupe, la Martinique, Saint-Pierre et Mi-
quelon, la Guyanne, exploités par le ser-
vice local, reçoivent directement Croix
d'Hins.
Ajoutons que Tananarive effectue par
T. S. F. le transit du trafic à destination
ou en provenance de la Réunion qui dis-
pose d'un poste émetteur, et que Ba-
mako assure le trafic en transit sur
Grand-Bassam, Cotonou, Conakry, Lo-
mé et Dakar.
D'un autre côté, les travaux en cours
dans la Métropole doivent aboutir à l'ou-
verture très prochaine par l'Administra-
tion des P. T. T. d'un second poste à
Lyon et à celle d'une station d'émission
à ondes courtes à Pontoise.
Au réseau existant va donc venir se
superposer dans un avenir très proche un
réseau à ondes courtes capable de facili-
ter considérablement l'exploitation, ou
même d'accaparer totalement le trafic,
réseau plus développé que celui auquel
il « succède » et qui constitue en somme
le terme du programme conçu dès 191 I.
Signalons que l'exploitation d'un ré-
seau à ondes courtes comporte un genre
de « servitudes » auquel la pratique des
ondes longues n'avait pas préparé les
esprits, nous voulons parler de la néces-
sité de choisir la longueur d'onde con-
venable à un moment donné. C'est sur le
choix de celle-ci et sur la souplesse avec
laquelle sera organisé de part et d'autre
le passage simultané à cette longueur
d'onde favorable que reposera la sécu-
rité de la liaison au moins pendant les
quelques heures douteuses de la journée,
Bamako : la salle des alternateurs
heures qui dépendent des conditions géo-
graphiques, de la saison et qui peuvent
coïncider avec celle3 oll le trafic urgent
affluera.
Si le programme de 191 l va se trou-
ver ainsi réalisé « dans l'espace », il ne
faut pas oublier que jamais on n'a vu
un système de communications ou
d'échanges entre les peuples se stabili-
ser. Il restera donc à poursuivre les amé-
liorations, à prfectionner le matériel et
aussi à réaliser des économies d'exploita-
tion. Enfin, il faudra augmenter cons-
tamment le rendement de liaisons, de fa-
ço à devancer, si possible, les besoins et,
en tous cas, à maintenir le réseau en état
d'écouler un trafic qui ne fera que croî-
tre à mesure que s'accroîtront la richesse
et les besoins d'échanges d'un empire
colonial pour lequel la Métropole a su
faire de lourds sacrifices, sacrifices dont
elle est en droit d'attendre avec con-
fiance une juste rémunération.
Voici maintenant quelques détails
techniques sur les quatre stations princi-
pales : Bamako. Brazzaville, Tananarive
et Saigon, du réseau intercolonial fran-
çais.
Les quatre grands postes
Bamako
Le poste de Bamako est installé à
quelques kilomètres de la ville et à proxi-
mité immédiate du Niger où des pompes
viennent puiser l'eau nécessaire au fonc-
tionnement de la station. Six pylônes de
120 m. supportent l'antenne en T ; qua-
tre autres pylônes provenant du poste al-
gérien supprimé permettent d'allonger la
barre horizontale du T. La nappe d'an-
tenne couvre une surface de 1.000 m. x
250 m.
Les bâtiments d'habitation peuvent
loger une vingtaine d'Européens, y com-
pris le chef de la station et son adjoint.
Les bâtiments techniques comprennent
essentiellement une salle des machines,
à laquelle est adossée une chaufferie, et
une salle haute tension, où est installé
le matériel radiotélégraphique.
Les deux bâtiments comprennent un
rez-de-chaussée pour la mise en place de
tout le matériel accessoire (condensation
des machines à vapeur, tuyauteries diver-
ses, canalisations électriques, accessoires
de fonctionnement des alternateurs H.F.,
batterie des condensateurs de l'émission
à étincelles, etc.).
Les machines proprement dites sont à
l'étage, les deux bâtiments étant réunis
Le poste de Cotonou
Les Annales Coloniales
Le moteur Diésel de la station de Bamako
Bamako et Brazzaville, et la création de
cinq nouvelles stations à Dakar, Fort-de-
France, Nouméa, Papeete (Tahiti). Le
matériel est en construction et même par-
tiellement à pied d'oeuvre. On peut ac-
tuellement espérer mettre en service ces
nouveaux postes avant la fin de 1929 et
au plus tard en juillet 1930. L'on peut,
en outre, penser que toute retransmission
pourra être supprimée. En A. E. F. et
au Cameroun, un réseau ondes courtes
est en voie d'installation.
Par ailleurs, les communications unila-
térales ont été étendues dès maintenant
à toutes les colonies, avec. comme poste
émetteur, Croix-d'Hins près Bordeaux
(ondes longues).
Les postes coloniaux de la Guade-
loupe, la Martinique, Saint-Pierre et Mi-
quelon, la Guyanne, exploités par le ser-
vice local, reçoivent directement Croix
d'Hins.
Ajoutons que Tananarive effectue par
T. S. F. le transit du trafic à destination
ou en provenance de la Réunion qui dis-
pose d'un poste émetteur, et que Ba-
mako assure le trafic en transit sur
Grand-Bassam, Cotonou, Conakry, Lo-
mé et Dakar.
D'un autre côté, les travaux en cours
dans la Métropole doivent aboutir à l'ou-
verture très prochaine par l'Administra-
tion des P. T. T. d'un second poste à
Lyon et à celle d'une station d'émission
à ondes courtes à Pontoise.
Au réseau existant va donc venir se
superposer dans un avenir très proche un
réseau à ondes courtes capable de facili-
ter considérablement l'exploitation, ou
même d'accaparer totalement le trafic,
réseau plus développé que celui auquel
il « succède » et qui constitue en somme
le terme du programme conçu dès 191 I.
Signalons que l'exploitation d'un ré-
seau à ondes courtes comporte un genre
de « servitudes » auquel la pratique des
ondes longues n'avait pas préparé les
esprits, nous voulons parler de la néces-
sité de choisir la longueur d'onde con-
venable à un moment donné. C'est sur le
choix de celle-ci et sur la souplesse avec
laquelle sera organisé de part et d'autre
le passage simultané à cette longueur
d'onde favorable que reposera la sécu-
rité de la liaison au moins pendant les
quelques heures douteuses de la journée,
Bamako : la salle des alternateurs
heures qui dépendent des conditions géo-
graphiques, de la saison et qui peuvent
coïncider avec celle3 oll le trafic urgent
affluera.
Si le programme de 191 l va se trou-
ver ainsi réalisé « dans l'espace », il ne
faut pas oublier que jamais on n'a vu
un système de communications ou
d'échanges entre les peuples se stabili-
ser. Il restera donc à poursuivre les amé-
liorations, à prfectionner le matériel et
aussi à réaliser des économies d'exploita-
tion. Enfin, il faudra augmenter cons-
tamment le rendement de liaisons, de fa-
ço à devancer, si possible, les besoins et,
en tous cas, à maintenir le réseau en état
d'écouler un trafic qui ne fera que croî-
tre à mesure que s'accroîtront la richesse
et les besoins d'échanges d'un empire
colonial pour lequel la Métropole a su
faire de lourds sacrifices, sacrifices dont
elle est en droit d'attendre avec con-
fiance une juste rémunération.
Voici maintenant quelques détails
techniques sur les quatre stations princi-
pales : Bamako. Brazzaville, Tananarive
et Saigon, du réseau intercolonial fran-
çais.
Les quatre grands postes
Bamako
Le poste de Bamako est installé à
quelques kilomètres de la ville et à proxi-
mité immédiate du Niger où des pompes
viennent puiser l'eau nécessaire au fonc-
tionnement de la station. Six pylônes de
120 m. supportent l'antenne en T ; qua-
tre autres pylônes provenant du poste al-
gérien supprimé permettent d'allonger la
barre horizontale du T. La nappe d'an-
tenne couvre une surface de 1.000 m. x
250 m.
Les bâtiments d'habitation peuvent
loger une vingtaine d'Européens, y com-
pris le chef de la station et son adjoint.
Les bâtiments techniques comprennent
essentiellement une salle des machines,
à laquelle est adossée une chaufferie, et
une salle haute tension, où est installé
le matériel radiotélégraphique.
Les deux bâtiments comprennent un
rez-de-chaussée pour la mise en place de
tout le matériel accessoire (condensation
des machines à vapeur, tuyauteries diver-
ses, canalisations électriques, accessoires
de fonctionnement des alternateurs H.F.,
batterie des condensateurs de l'émission
à étincelles, etc.).
Les machines proprement dites sont à
l'étage, les deux bâtiments étant réunis
Le poste de Cotonou
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