Titre : Les Annales coloniales : revue mensuelle illustrée / directeur-fondateur Marcel Ruedel
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1931-04-01
Contributeur : Ruedel, Marcel. Directeur de publication
Contributeur : Monmarson, Raoul (1895-1976). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb326934111
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 avril 1931 01 avril 1931
Description : 1931/04/01 (A32,N4)-1931/04/30. 1931/04/01 (A32,N4)-1931/04/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k9742757f
Source : CIRAD, 2016-191112
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/09/2016
Les Annales Coloniales
Page 7
Mendif : vue générale vers le N. E.
toute la gamme des plants exotiques depuis
la vanille jusqu'au blé, le cacao jusqu'au
quinquina. La région basse est celle d'élec-
tion pour certaines cultures spéciales qui de-
mandent une forte chaleur humide. Telles
sont celles du palmier à huile : Elaeis Gui-
neensis, qui croît d'ailleurs à l'état sauvage
et qui couvre au Cameroun des zones éten-
dues, suivant une densité remarquable. On
en tire le principal produit d'exportation du
territoire : le palmiste, tandis que la pulpe
de ses régimes fournit l'huile de palme co
mestible apprécié des indigènes et élément
aussi d'un commerce de plus en plus impor-
tant.
La même région convient au cocotier, qui
fournit le coprah, et à une quantité impor-
tante de plants susceptibles d'exploitation
pour les matières grasses que l'on en peut
Nouveau pont sur le Tédé (route vers l'A.E.F.).
Equipe de prospection de la maladie du sommeil.
tirer. Cette perspective est d'autant plus in-
téressante que le champ d'utilisation des
huiles lourdes croît chaque jour et la magni-
fique randonnée des « cargos du désert »
vient de nous démontrer, il y a quelques se-
maines à peine, que l'huile d'arachides est
susceptible de servir de carburant comme
l'avait été, il y a quelques années, l'huile de
palme ordinaire.
La région basse, de par sa chaleur et son
humidité, permet aussi la culture du ca-
caoyer, culture qui, en quelques années, a
pris dans la zone méridionale, sous notre
mandat, une extension rapide. Les planteurs
indigènes s'adonnent à l'exploitation de cet
arbuste et leur production forme la quasi-
totalité des exportations du territoire.
A mesure que l'on escalade les plateaux et
que la température moyenne s'abaisse, on
voit changer les cultures dominantes. Si le
palmier se maintient encore à plusieurs cen-
taines de kilomètres de la côte, le cocotier a,
par contre, totalement disparu et le café a
pris la place du cacaoyer, trop fragile. Puis
vient la zone du karité et du mil, dans la-
quelle s'acclimate l'arachide. Cette diversité
de production met le Cameroun à l'abri du
danger si souvent signalé de la monoculture ;
elle permet un juste équilibre des popula-
tions dans toutes les régions, équilibre d'ail-
leurs influencé aussi par la facilité des com-
munications. S'agissant des productions lo-
cales, il convient de ne pas omettre les bois
exotiques dont il est fait une large exploi-
tation en période normale : 50.000 tonnes
ont été exportées du Territoire en 1930. La
forêt du Cameroun offre des essences iden-
tiques à celles qui sont exploitées en Côte
d'Ivoire et au Gabon. La densité des peuple-
ments est sensiblement la même et si les fo-
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toute la gamme des plants exotiques depuis
la vanille jusqu'au blé, le cacao jusqu'au
quinquina. La région basse est celle d'élec-
tion pour certaines cultures spéciales qui de-
mandent une forte chaleur humide. Telles
sont celles du palmier à huile : Elaeis Gui-
neensis, qui croît d'ailleurs à l'état sauvage
et qui couvre au Cameroun des zones éten-
dues, suivant une densité remarquable. On
en tire le principal produit d'exportation du
territoire : le palmiste, tandis que la pulpe
de ses régimes fournit l'huile de palme co
mestible apprécié des indigènes et élément
aussi d'un commerce de plus en plus impor-
tant.
La même région convient au cocotier, qui
fournit le coprah, et à une quantité impor-
tante de plants susceptibles d'exploitation
pour les matières grasses que l'on en peut
Nouveau pont sur le Tédé (route vers l'A.E.F.).
Equipe de prospection de la maladie du sommeil.
tirer. Cette perspective est d'autant plus in-
téressante que le champ d'utilisation des
huiles lourdes croît chaque jour et la magni-
fique randonnée des « cargos du désert »
vient de nous démontrer, il y a quelques se-
maines à peine, que l'huile d'arachides est
susceptible de servir de carburant comme
l'avait été, il y a quelques années, l'huile de
palme ordinaire.
La région basse, de par sa chaleur et son
humidité, permet aussi la culture du ca-
caoyer, culture qui, en quelques années, a
pris dans la zone méridionale, sous notre
mandat, une extension rapide. Les planteurs
indigènes s'adonnent à l'exploitation de cet
arbuste et leur production forme la quasi-
totalité des exportations du territoire.
A mesure que l'on escalade les plateaux et
que la température moyenne s'abaisse, on
voit changer les cultures dominantes. Si le
palmier se maintient encore à plusieurs cen-
taines de kilomètres de la côte, le cocotier a,
par contre, totalement disparu et le café a
pris la place du cacaoyer, trop fragile. Puis
vient la zone du karité et du mil, dans la-
quelle s'acclimate l'arachide. Cette diversité
de production met le Cameroun à l'abri du
danger si souvent signalé de la monoculture ;
elle permet un juste équilibre des popula-
tions dans toutes les régions, équilibre d'ail-
leurs influencé aussi par la facilité des com-
munications. S'agissant des productions lo-
cales, il convient de ne pas omettre les bois
exotiques dont il est fait une large exploi-
tation en période normale : 50.000 tonnes
ont été exportées du Territoire en 1930. La
forêt du Cameroun offre des essences iden-
tiques à celles qui sont exploitées en Côte
d'Ivoire et au Gabon. La densité des peuple-
ments est sensiblement la même et si les fo-
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