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extrême de la navigation et la capitale, ce qui était avancer les
relations rapides entre Tamatave et Tananarive et réduire consi-
dérablement les premières dépenses.
Pour ces diverses raisons, le cahier des charges annexé à la
convention prévoyait déjà le prolongement de l'exploitation jus-
qu'à l'origine de la route et jusqu'au terminus du chemin de fer,
pourvu que dans l'un ou l'autre cas, ce point soit accessible à la-
navigation en toutes saisons, sans travaux à exécuter.
CONDITIONS. — La voie navigable à créer en réunissant les la-
gunes par le percement de canaux à travers les pangalanes et
l'approfondissement des cours d'eau existant, de façon à assurer
la continuité de la navigation, devait avoir sur toute sa longueur,
une largeur minimum de i5 mètres au plafond et une profondeur
minima de 1 mètre aux basses eaux.
MODIFICATION. — Un décret du 20 août 1899 a approuvé la sub-
stitution de la Compagnie des Messageries françaises de Mada-
gascar, par l'exécution de la convention modifiée successivement
par les avenants du 31 juillet 1899 (décret du 19 août) ; du 3o
juin 1900 (décret du 20 juillet) ; du 17 août 1901 (décret du 23
août) et du 5 février 1 go4 (décret du 21 février).
Ils ont eu d'abord pour but de proroger les délais de construc-
tion et ensuite de mieux déterminer les conditions de l'exploitation.
DURÉE. — L'avenant du 17 août 1901 a, en outre, augmenté
de 20 ans la durée de la concession qui n'expirera qu'en 1950 et
tout prolongement de la voie navigable, au Nord ou au Sud,
vaudra une nouvelle prorogation à la Compagnie concession-
naire.
Coiistruction
Etudes. — La concession obtenue, une Mission d'études par-
tait pour Tamatave, le 10 novembre 1897, et rentrait en France,
ses travaux terminés, en Mai 1898.
CHEMIN DE FER. — Dans son rapport, elle concluait à l'instal-
lation provisoire prévue par le cahier des Charges, d'un chemin
de fer à voie de 1 mètre pour relier Tamatave à Ivondro.
Les raisons invoquées pour différer le prolongement du Canal
jusqu à Tamatave se résumaient ainsi: « Travail long, dépense
élevée, pour des avantages peu importants ».
En effet, si son exécution ne présentait pas de difficultés spé-
ciales en un terrain de faible élévation, avec utilisation en maints
extrême de la navigation et la capitale, ce qui était avancer les
relations rapides entre Tamatave et Tananarive et réduire consi-
dérablement les premières dépenses.
Pour ces diverses raisons, le cahier des charges annexé à la
convention prévoyait déjà le prolongement de l'exploitation jus-
qu'à l'origine de la route et jusqu'au terminus du chemin de fer,
pourvu que dans l'un ou l'autre cas, ce point soit accessible à la-
navigation en toutes saisons, sans travaux à exécuter.
CONDITIONS. — La voie navigable à créer en réunissant les la-
gunes par le percement de canaux à travers les pangalanes et
l'approfondissement des cours d'eau existant, de façon à assurer
la continuité de la navigation, devait avoir sur toute sa longueur,
une largeur minimum de i5 mètres au plafond et une profondeur
minima de 1 mètre aux basses eaux.
MODIFICATION. — Un décret du 20 août 1899 a approuvé la sub-
stitution de la Compagnie des Messageries françaises de Mada-
gascar, par l'exécution de la convention modifiée successivement
par les avenants du 31 juillet 1899 (décret du 19 août) ; du 3o
juin 1900 (décret du 20 juillet) ; du 17 août 1901 (décret du 23
août) et du 5 février 1 go4 (décret du 21 février).
Ils ont eu d'abord pour but de proroger les délais de construc-
tion et ensuite de mieux déterminer les conditions de l'exploitation.
DURÉE. — L'avenant du 17 août 1901 a, en outre, augmenté
de 20 ans la durée de la concession qui n'expirera qu'en 1950 et
tout prolongement de la voie navigable, au Nord ou au Sud,
vaudra une nouvelle prorogation à la Compagnie concession-
naire.
Coiistruction
Etudes. — La concession obtenue, une Mission d'études par-
tait pour Tamatave, le 10 novembre 1897, et rentrait en France,
ses travaux terminés, en Mai 1898.
CHEMIN DE FER. — Dans son rapport, elle concluait à l'instal-
lation provisoire prévue par le cahier des Charges, d'un chemin
de fer à voie de 1 mètre pour relier Tamatave à Ivondro.
Les raisons invoquées pour différer le prolongement du Canal
jusqu à Tamatave se résumaient ainsi: « Travail long, dépense
élevée, pour des avantages peu importants ».
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ciales en un terrain de faible élévation, avec utilisation en maints
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