Titre : Bulletin de l'Agence économique de l'Indochine
Auteur : Agence économique de l'Indochine. Auteur du texte
Éditeur : Agence économique de l'Indochine (Paris)
Date d'édition : 1935-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32718589z
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 janvier 1935 01 janvier 1935
Description : 1935/01/01 (A8,N85)-1935/12/31 (A8,N88). 1935/01/01 (A8,N85)-1935/12/31 (A8,N88).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k9734238q
Source : CIRAD, 2016-121443
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/07/2016
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BULLETIN DE L'AGENCE ÉCONOMIQUE DE L'INDOCHINE
: 9 :
Il dépend de MM. les chefs d'administration locale
et de MM. les chefs de services relevant du Gouverne-
"ruent Général de me permettre d'enregistrer des résul-
tats plus accusés, l'année prochaine, par leur coopé-
ration étroite à une entreprise, dont le principe est
acquis, mais qui ne peut être meriée à bien qu'aux
prix d une réadaption complète du fonctionnement
de toutes les administrations et de tous les services.
J'attache une très grande importance, vous le savez,
Messieurs, à la suppression des cloisons étanches entre
les administrations locales et les services généraux. Je
veux que par une égale bonne volonté, de part et
d'autre, se réalise une coordination de leurs efforts
plus efficients qu'elle ne l'a été dans le passé. Il en
résultera des possibilités nouvelles d'économie.
Dans mon discours de prise de fonctions à Hanoï,
j'ai déjà marqué. mon intention de revenir à la stricte
application des décrets du 20 octobre 1911, qui cons-
tituent la Charte organique de l'Indochine en ce qui
touche les pouvoirs des chefs d'administration locale
et des rapports des gouverneurs et résidents supé-
rieurs avec les chefs des services généraux.
De la conception, je suis passé aux actes et les ins-
tructions que j'ai adressées dernièrement à ce sujet,
si elles sont bien comprises et observées — et j'y
veillerai de très près — si on les exécute avec l'unique
souci de l'intérêt général, établiront l'unité d'action
et de vues, la cohésion et l'entente indispensables à la
bonne marche de l'Administration indochinoise et au
progrès du pays.
Grâce aux garanties prises pour le recrutement à
l'entrée des administrations, à. la sélection opérée en
cours de carrière parles concours professionnels, l'In-
dochine est parvenue à constituer des corps de fonction-
naires européens capable de former une élite. Les
fonctionnaires indigènes, dont le recrutement et l'avan-
-cement sont entourés des mêmes garanties, ne de-
vraient pas être de moindre qualité. Il importe de
s'attacher à tirer le meilleur parti de tels éléments et,
pour y parvenir, de n'employer de personnel français
que dans les seuls postes où sa présence est indispen-
sable, tout en utilisant beaucoup plus largemenl les
capacités du personnel indigène.
Je suis bien certain que, si les chefs de service inté-
ressés veulent bien se convaincre de cette nécessité —
que je ne permettrai pas d'ailleurs que l'on discute —
ils parviendront aisément à assurer, avec des effectifs
européens réduits, le fonctionnement de leurs services.
Mais il est évident qu'ils n'obliendront rapidement un
résultat intéressant qu'à la condition de renoncer, une
fois pour toutes, à considérer comme intangibles, les
divisions intérieures actuelles qui paralysent l'action
et les délimitations d'attribution qui la compliquent.
L'accès des Annamites, Cambodgiens et Laotiens,
titulaires de diplômes de notre Enseignement Supé-
rieur Français, dans les cadres européens a, depuis
mon arrivée,, retenu toute mon attention.
DIPLOMÉS SANS EMPLOI.
J'ai voulu me trouver exactement informé du
nombre de ces diplômes présentement en quête d'une
situation. Et, dans ce but, j'ai avisé les intéressés au
moyen d'un communiqué inséré dans la Presse, qu'ils
pouvaient m'adresser directement une demande d'em-
plois.
Le recensement de ces demandes démontre l'exagé-
ration des assertions souvent mises en avant sur l'im-
portance des diplômés d'emploi en Indochine. Cette
statistique fait en effet apparaître : 7 docteurs ou
licenciés en droit, 8 licenciés ès lettres ou ès sciences,
1 docteur en médecine d'Université, 4 ingénieurs agro-
nomes ou agricoles, 1 ingénieur de l'École Centrale des
Arts et Manufactures, 4 ingénieurs électriciens, 1
diplômé de l'École des Hautes Études Commerciales,
4 diplômés d'Ecoles de Commerce ; au total, pour
toute l'Indochine, 26 postulants diplômés d'Enseigne-
ment Supérieur ou diplômés d'Ecoles techniques.
J'ai immédiatement donné des instructiens en vue-'
du recrutement de ces jeunes gens, et je tiendrai la
main à ce que le plus grand nombre d'eux aient leur
entrée dans l'administration à très bref délai.
Je note qu'aucun docteur en médecine d'État ne
figure parmi les compétiteurs. Constatant, d'autre part,
qu'à un récent concours pour le recrutement de doc-
teurs indochinois, un seul candidat s'est mis sur les
rangs alors que cinq places étaient à pourvoir ; j'en
déduis que la carrière médicale n'est pas encore
encombrée et que les sombres pronostics émis sur le
sort réservé aux docteurs en médecine formés par
l 'Écol'e d Hanoï se trouvent pour l'instant controuvés.
Quant aux jeunes Français d'Indochine, il m'a été
permis, en vue de la reconstitution de certains effectifs
devenus numériquement insuffisants, notamment ceux
des Brigades des Douanes et de Polices, de mettre
récemment une quarantaine d'emplois à leur disposi-
tion par voie de concours. Ces jeunes gens, dont le
nombre est appelé à s'accroître sensiblement, doivent
s'orienter vers d'autres débouchés que les carrières
administratives indochinoises. Il semble qu'ils aient,
jusqu'à ce jour, trop négligé ceux que peut offrir
l'Armée, notamment dans les nombreuses catégories
de spécialistes qui y ont été créées.
ENSEIGNEMENT PUBLIC
Après des tâtonnements sans nombre, il apparaît
: 9 :
Il dépend de MM. les chefs d'administration locale
et de MM. les chefs de services relevant du Gouverne-
"ruent Général de me permettre d'enregistrer des résul-
tats plus accusés, l'année prochaine, par leur coopé-
ration étroite à une entreprise, dont le principe est
acquis, mais qui ne peut être meriée à bien qu'aux
prix d une réadaption complète du fonctionnement
de toutes les administrations et de tous les services.
J'attache une très grande importance, vous le savez,
Messieurs, à la suppression des cloisons étanches entre
les administrations locales et les services généraux. Je
veux que par une égale bonne volonté, de part et
d'autre, se réalise une coordination de leurs efforts
plus efficients qu'elle ne l'a été dans le passé. Il en
résultera des possibilités nouvelles d'économie.
Dans mon discours de prise de fonctions à Hanoï,
j'ai déjà marqué. mon intention de revenir à la stricte
application des décrets du 20 octobre 1911, qui cons-
tituent la Charte organique de l'Indochine en ce qui
touche les pouvoirs des chefs d'administration locale
et des rapports des gouverneurs et résidents supé-
rieurs avec les chefs des services généraux.
De la conception, je suis passé aux actes et les ins-
tructions que j'ai adressées dernièrement à ce sujet,
si elles sont bien comprises et observées — et j'y
veillerai de très près — si on les exécute avec l'unique
souci de l'intérêt général, établiront l'unité d'action
et de vues, la cohésion et l'entente indispensables à la
bonne marche de l'Administration indochinoise et au
progrès du pays.
Grâce aux garanties prises pour le recrutement à
l'entrée des administrations, à. la sélection opérée en
cours de carrière parles concours professionnels, l'In-
dochine est parvenue à constituer des corps de fonction-
naires européens capable de former une élite. Les
fonctionnaires indigènes, dont le recrutement et l'avan-
-cement sont entourés des mêmes garanties, ne de-
vraient pas être de moindre qualité. Il importe de
s'attacher à tirer le meilleur parti de tels éléments et,
pour y parvenir, de n'employer de personnel français
que dans les seuls postes où sa présence est indispen-
sable, tout en utilisant beaucoup plus largemenl les
capacités du personnel indigène.
Je suis bien certain que, si les chefs de service inté-
ressés veulent bien se convaincre de cette nécessité —
que je ne permettrai pas d'ailleurs que l'on discute —
ils parviendront aisément à assurer, avec des effectifs
européens réduits, le fonctionnement de leurs services.
Mais il est évident qu'ils n'obliendront rapidement un
résultat intéressant qu'à la condition de renoncer, une
fois pour toutes, à considérer comme intangibles, les
divisions intérieures actuelles qui paralysent l'action
et les délimitations d'attribution qui la compliquent.
L'accès des Annamites, Cambodgiens et Laotiens,
titulaires de diplômes de notre Enseignement Supé-
rieur Français, dans les cadres européens a, depuis
mon arrivée,, retenu toute mon attention.
DIPLOMÉS SANS EMPLOI.
J'ai voulu me trouver exactement informé du
nombre de ces diplômes présentement en quête d'une
situation. Et, dans ce but, j'ai avisé les intéressés au
moyen d'un communiqué inséré dans la Presse, qu'ils
pouvaient m'adresser directement une demande d'em-
plois.
Le recensement de ces demandes démontre l'exagé-
ration des assertions souvent mises en avant sur l'im-
portance des diplômés d'emploi en Indochine. Cette
statistique fait en effet apparaître : 7 docteurs ou
licenciés en droit, 8 licenciés ès lettres ou ès sciences,
1 docteur en médecine d'Université, 4 ingénieurs agro-
nomes ou agricoles, 1 ingénieur de l'École Centrale des
Arts et Manufactures, 4 ingénieurs électriciens, 1
diplômé de l'École des Hautes Études Commerciales,
4 diplômés d'Ecoles de Commerce ; au total, pour
toute l'Indochine, 26 postulants diplômés d'Enseigne-
ment Supérieur ou diplômés d'Ecoles techniques.
J'ai immédiatement donné des instructiens en vue-'
du recrutement de ces jeunes gens, et je tiendrai la
main à ce que le plus grand nombre d'eux aient leur
entrée dans l'administration à très bref délai.
Je note qu'aucun docteur en médecine d'État ne
figure parmi les compétiteurs. Constatant, d'autre part,
qu'à un récent concours pour le recrutement de doc-
teurs indochinois, un seul candidat s'est mis sur les
rangs alors que cinq places étaient à pourvoir ; j'en
déduis que la carrière médicale n'est pas encore
encombrée et que les sombres pronostics émis sur le
sort réservé aux docteurs en médecine formés par
l 'Écol'e d Hanoï se trouvent pour l'instant controuvés.
Quant aux jeunes Français d'Indochine, il m'a été
permis, en vue de la reconstitution de certains effectifs
devenus numériquement insuffisants, notamment ceux
des Brigades des Douanes et de Polices, de mettre
récemment une quarantaine d'emplois à leur disposi-
tion par voie de concours. Ces jeunes gens, dont le
nombre est appelé à s'accroître sensiblement, doivent
s'orienter vers d'autres débouchés que les carrières
administratives indochinoises. Il semble qu'ils aient,
jusqu'à ce jour, trop négligé ceux que peut offrir
l'Armée, notamment dans les nombreuses catégories
de spécialistes qui y ont été créées.
ENSEIGNEMENT PUBLIC
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