Titre : Revue de botanique appliquée et d'agriculture coloniale : bulletin du Laboratoire d'agronomie coloniale / dir. Auguste Chevalier
Auteur : Laboratoire d'agronomie coloniale (Paris). Auteur du texte
Éditeur : Laboratoire d'agronomie coloniale (Paris)
Date d'édition : 1932-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34378376w
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 11286 Nombre total de vues : 11286
Description : 01 janvier 1932 01 janvier 1932
Description : 1932/01/01 (T12,A1932,N125)-1932/12/31... 1932/01/01 (T12,A1932,N125)-1932/12/31 (T12,A1932,N136).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k97341213
Source : CIRAD, 8-S-16320
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/07/2016
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- TABLE DES PLANCHES
- Pages
- .......... Page(s) .......... 8
- .......... Page(s) .......... 9
- .......... Page(s) .......... 25
- .......... Page(s) .......... 29
- .......... Page(s) .......... 99
- .......... Page(s) .......... 201
- .......... Page(s) .......... 207
- .......... Page(s) .......... 269
- .......... Page(s) .......... 271
- .......... Page(s) .......... 353
- .......... Page(s) .......... 353
- Planches XI. Balata saignant:
- .......... Page(s) .......... 355
- .......... Page(s) .......... 355
- .......... Page(s) .......... 527
- .......... Page(s) .......... 941
- .......... Page(s) .......... 945
- .......... Page(s) .......... 1017
- Planches XVI.
- .......... Page(s) .......... 1019
- .......... Page(s) .......... 1019
- .......... Page(s) .......... 1021
- .......... Page(s) .......... 1023
- .......... Page(s) .......... 1029
- .......... Page(s) .......... 1031
— 100 —
M. intermedia H. Perr. (inédit) non observé sur d'autres arbres. Une
Fougère aussi Stenochlaena tenuifolia Moore semble à peu près loca-
lisée dans cette station particulière et les Malgaches qui en mangent les
frondes jeunes appellent cette Fougère Ampangandrofiai^o\\ghv£ du
Raphia) à cause de cette parlicularité.
Une autre Fougère, commune partout celle-là, et nullement localisée
sur les stipes du Palmier, Nephrolepis biserrata Schott. croît aussi
fort souvent sur son tronc.
Les indications précédentes sont très heureusement complétées par
les renseignements ci-après que M. PERRIER DE LA BATHIE veut bien
nous adresser en nous autorisant à les reproduire. En raison de leur
intérêt nous publions intégralement la note de ce savant.
Le Raphia Ruffia est-il monococarpique et est-il exact qu'il ne produit
qu'une inflorescence terminale ?
Absolument, Il suffirait que vous vissiez une photo du Palmier en fleur ou
en fruit pour que vous ne puissiez conserver aucun doute à ce sujet. J'ai vu
quelque part une photo représentant le Raphia dans cet état, photo publiée il
y a longtemps, je ne puis me souvenir où. Le R. Rvffia est d'ailleurs telle-
ment monocarpique et son inflorescence tellement terminale qu'à la fin ce Pal-
mier n'est plus qu'une très vaste inflorescence, à feuilles desséchées ou
tombées. Il ne forme plus en cet état qu'une très vaste panicule dressée, d'une
dizaine de spadices réfléchis, chacun de ces spadices secondaires portant de
40 à 86 spathes fertiles contenant toutes à leur aisselle une grappe flabelliforme
semblable à celle que nous avons figurée (in Palmiers de Madagascar, Ann. du
Musée co/. Mars., 4913, p. 85). Cette infrutescence est, je crois, la plus
gigantesque et certainement la plus pesante de toutes les infrutescences
connues.
20 Pour avoir planté moi-même (ou vu planter) des R. Ruffia et les avoir
suivis, je suis certain que le développement de ce Palmier, dans de bonnes
conditions naturelles, est aussi rapide que celle du Kolatier. Je souligne con-
ditions naturelles, car le Raphia planté dans des marécages, ou dans des maré-
cage's drainés a une vie beaucoup plus ralentie et croit mal dans ces condi-
tions. Il atteint donc sa taille adulte bien avant quinze ans. Quant à sa floraison.
je ne suis pas certain qu'elle ait bien lieu au bout d'une quinzaine d'années,
dans les conditions naturelles s'entend, car je n'ai pas observé de Palmier
planté ou semé à une date certaine ayant fructifié. Il se peut qu'un Raphia,
dans les conditions de nature ait une vie beaucoup plus longue. En limitant
cette vie à quinze ans dans ma note, je reconnais avoir avancé, plutôt par
lapsus qu'avec des données certaines sur ce point, une notion peut-être
erronée. Ce qui me fait penser que la vie du R. Ruffia n'est pas très prolongée
c'est l'abondance des Palmiers fructifiés et morts dans un peuplement naturel,
qui est assez grande, mais j'avoue n'avoir aucun chiffre certain à ce sujet.
Le R. Ruffia, dans les stations vierges, forme toujours des peuplements
purs, sans autres essences. Il ne croît isolé ou mélangé à d'autres arbres que
M. intermedia H. Perr. (inédit) non observé sur d'autres arbres. Une
Fougère aussi Stenochlaena tenuifolia Moore semble à peu près loca-
lisée dans cette station particulière et les Malgaches qui en mangent les
frondes jeunes appellent cette Fougère Ampangandrofiai^o\\ghv£ du
Raphia) à cause de cette parlicularité.
Une autre Fougère, commune partout celle-là, et nullement localisée
sur les stipes du Palmier, Nephrolepis biserrata Schott. croît aussi
fort souvent sur son tronc.
Les indications précédentes sont très heureusement complétées par
les renseignements ci-après que M. PERRIER DE LA BATHIE veut bien
nous adresser en nous autorisant à les reproduire. En raison de leur
intérêt nous publions intégralement la note de ce savant.
Le Raphia Ruffia est-il monococarpique et est-il exact qu'il ne produit
qu'une inflorescence terminale ?
Absolument, Il suffirait que vous vissiez une photo du Palmier en fleur ou
en fruit pour que vous ne puissiez conserver aucun doute à ce sujet. J'ai vu
quelque part une photo représentant le Raphia dans cet état, photo publiée il
y a longtemps, je ne puis me souvenir où. Le R. Rvffia est d'ailleurs telle-
ment monocarpique et son inflorescence tellement terminale qu'à la fin ce Pal-
mier n'est plus qu'une très vaste inflorescence, à feuilles desséchées ou
tombées. Il ne forme plus en cet état qu'une très vaste panicule dressée, d'une
dizaine de spadices réfléchis, chacun de ces spadices secondaires portant de
40 à 86 spathes fertiles contenant toutes à leur aisselle une grappe flabelliforme
semblable à celle que nous avons figurée (in Palmiers de Madagascar, Ann. du
Musée co/. Mars., 4913, p. 85). Cette infrutescence est, je crois, la plus
gigantesque et certainement la plus pesante de toutes les infrutescences
connues.
20 Pour avoir planté moi-même (ou vu planter) des R. Ruffia et les avoir
suivis, je suis certain que le développement de ce Palmier, dans de bonnes
conditions naturelles, est aussi rapide que celle du Kolatier. Je souligne con-
ditions naturelles, car le Raphia planté dans des marécages, ou dans des maré-
cage's drainés a une vie beaucoup plus ralentie et croit mal dans ces condi-
tions. Il atteint donc sa taille adulte bien avant quinze ans. Quant à sa floraison.
je ne suis pas certain qu'elle ait bien lieu au bout d'une quinzaine d'années,
dans les conditions naturelles s'entend, car je n'ai pas observé de Palmier
planté ou semé à une date certaine ayant fructifié. Il se peut qu'un Raphia,
dans les conditions de nature ait une vie beaucoup plus longue. En limitant
cette vie à quinze ans dans ma note, je reconnais avoir avancé, plutôt par
lapsus qu'avec des données certaines sur ce point, une notion peut-être
erronée. Ce qui me fait penser que la vie du R. Ruffia n'est pas très prolongée
c'est l'abondance des Palmiers fructifiés et morts dans un peuplement naturel,
qui est assez grande, mais j'avoue n'avoir aucun chiffre certain à ce sujet.
Le R. Ruffia, dans les stations vierges, forme toujours des peuplements
purs, sans autres essences. Il ne croît isolé ou mélangé à d'autres arbres que
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