Titre : Togo Cameroun : magazine mensuel / présenté par l'Agence économique des territoires africains sous mandat
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : Agence économique des territoires africains sous mandat (Paris)
Date d'édition : 1931-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34407680f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 1806 Nombre total de vues : 1806
Description : 01 janvier 1931 01 janvier 1931
Description : 1931/01/01-1931/01/31. 1931/01/01-1931/01/31.
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Description : Collection numérique : Zone géographique :... Collection numérique : Zone géographique : Afrique de l'Ouest
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : Thème : Sciences sociales Collection numérique : Thème : Sciences sociales
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k9732858x
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, FOL-O3-1424
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 04/07/2016
REMORQUEUR DEVANT AKOXOI.IXGA
PIROGUES DU XYOXG
(Photos Frochasson.)
notable, tant qu'il n'y a eu qu'un seul remorqueur en ser-
vice. L'apparition d'un deuxième et à fortiori d'un troi-
sième, appartenant à des compagnies concurrentes, néces-
sitera peut-être une réglementation spéciale précise. Il y
aura lieu d'envisager la concession de coupes de bois, d'un
maximum de 10 hectares uniquementj'éservées à cet usage,
les espèces les plus communes, le long du Nyong, étant sou-
vent impropres à la chauffe régulière, nécessaire à la navi-
gation, et les indigènes, chargés d'assurer le ravitaillement
des postes à bois, ayant souvent manifesté une tendance
fâcheuse à abattre les plus belles espèces dont la conserva-
tion pour des buts moins simplistes serait de beaucoup
préférable.
Les hauts fonds fréquents dans le Nyong, le petit rayon
de courbure des coudes du haut fleuve et sa faible largeur
dans le cours supérieur imposent en outre, aux remor-
queurs et aux chalands des dimensions maxima. La lon-
gueur des embarcations ne doit pas dépasser 15 mètres, si-
non les risques d'échouage augmentent dans une trop
grande proportion. La maniabilité devient pratiquement
nulle dans maints endroits de la section supérieure navi-
gable. Le train de chalands doit être pour les mêmes raisons
assez court ; s'il est déjà délicat à la descente de tirer deux
gros chalands accolés de 15 à 20 tonnes chacun, il semble
presque impossible dans la pratique d'en haler deux en
flèche. D'autre part, le tirant d'eau ne doit guère dépasser
un mètre à pleine charge et on ne saurait trop conseiller de
l'abaisser à 60 ou 70 centimètres en augmentant légèrement
la largeur des chalands. La sécurité y gagne et ce n'est pas
un point négligeable car avec un mètre de tirant d'eau
on risque de talonner fréquenlment.
Au point de vue économique, on peut évaluer en gros à
2.500 tonnes le trafic annuel du Xyong, dont 2.000 tonnes
à l'exportation et 500 à l'importation. Sur les chiffres du
tonnage d'exportation, le caoutchouc entre pour 400 à
500 tonnes environ et le palmiste pour 1.600 tonnes.
Akonolinga et Abong Mbang sont les deux sources de pro-
duits, la première fournissant exclusivement du palmiste
jusqu'à présent. Le tonnage importé oscille autour de
500 tonnes, dont 200 bon an mal an, pour le poste médical
d'Ayos et constituées par du ciment, du matériel de cons-
truction divers. Le reste est formé par du matériel de
toute nature, des marchandises et surtout du sel. Avec un !
remorqueur et des chalands du type de ceux employés par
la C. F. S. O. on peut évacuer par voyage une cinquantaine ;
de tonnes, 60 au maximum, tandis qu'à la montée, il ne \
faut pas songer à transporter plus de 15 à 20 tonnes.
Les voyages sont, d'autre part, loin de garder pendant ;
toute la saison une cadence régulière tant en raison des |
pluies que de la variation de la période d'impôt, facteur J.
capital de l'activité commerciale dans l'Est-Cameroun. |
Si les stocks sont constitués tardivement, il faut accélérer j
et multiplier les descentes vers la fin de la période navi- ;
gable car l'unique but à atteindre est de supprimer le plus |
possible le stockage toujours défavorable aux produits |
sauf au caoutchouc qu'en revanche on a plutôt tendance à t
évacuer avant qu'il n'ait passé dans le séchoir le temps §
nécessaire à sa dessiccation et à son bon conditionnement. |
Toutes les difficultés que nous venons de passer en revue 1
relativement à la navigabilité du Nyong ont fait naître
l'idée d'améliorations possibles. Pour remédier à l'irrégula-
rité du débit, pour tâcher même de le livrer à la navigation
en toutes saisons on avait envisagé la création d'un bar-
rage en aval du débarcadère d'Ayos à la hauteur du Long
Mafog, affluent de la rive gauche. Destiné à retenir les
eaux t l'époque de la crue annuelle et à alimenter le fleuve
appauvri en saison sèche il avait pour corrollaire la sup-
pression de certains bancs rocheux que l'on se proposait
— 20 —
PIROGUES DU XYOXG
(Photos Frochasson.)
notable, tant qu'il n'y a eu qu'un seul remorqueur en ser-
vice. L'apparition d'un deuxième et à fortiori d'un troi-
sième, appartenant à des compagnies concurrentes, néces-
sitera peut-être une réglementation spéciale précise. Il y
aura lieu d'envisager la concession de coupes de bois, d'un
maximum de 10 hectares uniquementj'éservées à cet usage,
les espèces les plus communes, le long du Nyong, étant sou-
vent impropres à la chauffe régulière, nécessaire à la navi-
gation, et les indigènes, chargés d'assurer le ravitaillement
des postes à bois, ayant souvent manifesté une tendance
fâcheuse à abattre les plus belles espèces dont la conserva-
tion pour des buts moins simplistes serait de beaucoup
préférable.
Les hauts fonds fréquents dans le Nyong, le petit rayon
de courbure des coudes du haut fleuve et sa faible largeur
dans le cours supérieur imposent en outre, aux remor-
queurs et aux chalands des dimensions maxima. La lon-
gueur des embarcations ne doit pas dépasser 15 mètres, si-
non les risques d'échouage augmentent dans une trop
grande proportion. La maniabilité devient pratiquement
nulle dans maints endroits de la section supérieure navi-
gable. Le train de chalands doit être pour les mêmes raisons
assez court ; s'il est déjà délicat à la descente de tirer deux
gros chalands accolés de 15 à 20 tonnes chacun, il semble
presque impossible dans la pratique d'en haler deux en
flèche. D'autre part, le tirant d'eau ne doit guère dépasser
un mètre à pleine charge et on ne saurait trop conseiller de
l'abaisser à 60 ou 70 centimètres en augmentant légèrement
la largeur des chalands. La sécurité y gagne et ce n'est pas
un point négligeable car avec un mètre de tirant d'eau
on risque de talonner fréquenlment.
Au point de vue économique, on peut évaluer en gros à
2.500 tonnes le trafic annuel du Xyong, dont 2.000 tonnes
à l'exportation et 500 à l'importation. Sur les chiffres du
tonnage d'exportation, le caoutchouc entre pour 400 à
500 tonnes environ et le palmiste pour 1.600 tonnes.
Akonolinga et Abong Mbang sont les deux sources de pro-
duits, la première fournissant exclusivement du palmiste
jusqu'à présent. Le tonnage importé oscille autour de
500 tonnes, dont 200 bon an mal an, pour le poste médical
d'Ayos et constituées par du ciment, du matériel de cons-
truction divers. Le reste est formé par du matériel de
toute nature, des marchandises et surtout du sel. Avec un !
remorqueur et des chalands du type de ceux employés par
la C. F. S. O. on peut évacuer par voyage une cinquantaine ;
de tonnes, 60 au maximum, tandis qu'à la montée, il ne \
faut pas songer à transporter plus de 15 à 20 tonnes.
Les voyages sont, d'autre part, loin de garder pendant ;
toute la saison une cadence régulière tant en raison des |
pluies que de la variation de la période d'impôt, facteur J.
capital de l'activité commerciale dans l'Est-Cameroun. |
Si les stocks sont constitués tardivement, il faut accélérer j
et multiplier les descentes vers la fin de la période navi- ;
gable car l'unique but à atteindre est de supprimer le plus |
possible le stockage toujours défavorable aux produits |
sauf au caoutchouc qu'en revanche on a plutôt tendance à t
évacuer avant qu'il n'ait passé dans le séchoir le temps §
nécessaire à sa dessiccation et à son bon conditionnement. |
Toutes les difficultés que nous venons de passer en revue 1
relativement à la navigabilité du Nyong ont fait naître
l'idée d'améliorations possibles. Pour remédier à l'irrégula-
rité du débit, pour tâcher même de le livrer à la navigation
en toutes saisons on avait envisagé la création d'un bar-
rage en aval du débarcadère d'Ayos à la hauteur du Long
Mafog, affluent de la rive gauche. Destiné à retenir les
eaux t l'époque de la crue annuelle et à alimenter le fleuve
appauvri en saison sèche il avait pour corrollaire la sup-
pression de certains bancs rocheux que l'on se proposait
— 20 —
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.3%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.3%.
- Auteurs similaires Jardin d'agronomie tropicale Jardin d'agronomie tropicale /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Jardin d'agronomie tropicale" or dc.contributor adj "Jardin d'agronomie tropicale")Institut national d'agronomie de la France d'outre mer Institut national d'agronomie de la France d'outre mer /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Institut national d'agronomie de la France d'outre mer" or dc.contributor adj "Institut national d'agronomie de la France d'outre mer") France France /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "France" or dc.contributor adj "France")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 28/88
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k9732858x/f28.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k9732858x/f28.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k9732858x/f28.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k9732858x
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k9732858x
Facebook
Twitter