Titre : Le Journal de l'Exposition coloniale
Auteur : Exposition coloniale (1931 ; Paris). Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1931-06-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327977261
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 8 Nombre total de vues : 8
Description : 01 juin 1931 01 juin 1931
Description : 1931/06/01-1931/06/30. 1931/06/01-1931/06/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : Expositions et congrès Collection numérique : Expositions et congrès
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k936142n
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-20879
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/05/2013
75 centime!»
Passez chaque week-end à
LE JOURNAL DE
Juin 1931
Un Journal vivant c’est
DEAUVILLE
la Plage Fleurie
187 Kms. de Paris
Route autodromc
ROYAL-HOTEL
HOTEL du GOLF
NORMAND Y-HOTEL
Secrétaire Général :
Louis de Bettencourt
L'EXPOSITION COLONIALE
Rédaction : 78, Avenue des
Champs-Elysées — Paris
Directeur : ROBERT ARTUS
Administration et Publicité
12, rue du Ilelder — Paris
GRINGOIRE
le grand hebdomadaire parisien,
politique, littéraire.
DANS CHAQUE NUMÉRO
Un conte, un reportage, une nouvelle, un roman,
des échos, les mondanités, les spectacles, les arts,
les ventes, la musique, les disques, la mode. In
santé, la gastronomie, l’aventure, les sports, etc.
Chaque vendredi 12 à 16 pages. — 75 cent.
Taitbout 87-50
— 87-51
Un quart d’heure avec...
f ; CE
LE MARÉCHAL LYÂUTEY
Lit MERVEILLE DE L’EXPOSITION
LE TEMPLE D’ANGKOR
Ses richesses — Son histoire
A Vincennes
Quel émerveillement ! Ce diman
che-là, le soleil, vraiment colonial
lui aussi, joue sur les façades
blanches et dans le feuillage des
marronniers en fleurs. Les cent
.trente hectares de l’Exposition de
Vincennes ont peine à contenir cette
foule enthousiaste et grossissante
à chaque minute de plus de 400.000
visiteurs. Le temple d’Angkor-Vat
est littéralement pris d’assaut. Les
gardiens chamarrés ne peuvent
contenir ces vagues qui ne cessent
de monter les quelque trois cents
marches du sanctuaire. Partout,
on se presse, on m’exclame, on vit!
Les terrasses des cafés débordent.
Le lac est sillonné par de nom
breuses pirogues aux mariniers
bigarrés et dont
les passagers,
ravis, goûtent
les délices de
leur voyage en
miniature autour
.du monde.
Mais
qu’une
noire,
des
s’arrête
ment ou
du trottoir. M. P.
Reynaud, Mi
nistre des Co
lonies, accompa
gné du Maré
chal Lyautey,
en civil, et du
Gouverneur-Gé
néral Olivier, en descendent. Les
photographes se précipitent. La
foule se masse. A l’entrée de ce
pavillon qui, tout à l’heure, va
être inauguré, je puis m’approcher;
du Maréchal ]n lui exprime toute
la gratitude de la foule parisienne
pour cette merveilleuse réussite
qu’est l’Exposition.
— Je ne suis cependant point,
fait remarquer le Maréchal, un spé
cialiste dans l’art d’organiser de
pareilles manifestations, et pour
tant...
Et il rappelle cette Exposi
tion du Maroc, qui eut tant de suc
cès, en pleine tourmente, cepen
dant, il y a seize ans, au début
!de 1915...
— Mais, dit-il, à peu près, cette
grande manifestation de Casa
blanca était alors un instrument
de guerre. Ici, cette Exposition
Coloniale Internationale de Paris
est une œuvre de paix.
Embrassant du regard l’ensem
ble des monuments qui rendent
vivantes, sous ces frondaisons, cha
cune de nos possessions, il pro
nonce r
— Quelle belle œuvre pacifique
est l’œuvre coloniale !
*
*1» -r-
En effet, Lyautey, l’Africain,
est de ceux qui, depuis toujours,
ont compris que les conquêtes colo
niales durables se font plus en
gagnant les esprits et les cœurs
qu’en livrant des batailles meur
trières. Et c’est lui qui, tout récem
ment, disait encore :
« Coloniser, ce n’est pas unique
ment, en effet, construire des
quais, des usines ou des voies fer
rées, c'est aussi
gagner à la dou-
c e u r humaine
les cœurs farou- 1
ches de la sa
vane et du dé
sert. »
Et il ajoutait,
au cours de l’ar
ticle qu’il don
nait récemment
à \'Illustration :
« En mon- j
trant l’immense
labeur déjà ac
compli par les
nations coloni
satrices,l’Expo
sition montrera,
par surcroît-
qu’il reste en-!
core beaucoup à faire.
« Puisse-t-elle être comprise ! ;
Puisse-t-elle insuffler à tous les
peuples, mais d’abord aux peuples !
aînés en esprit, un esprit nouveau, |
une cp.t ^rifltnee nouvelle! >>
Lorsque le Maréchal Lyautey
évoque ces idées, ses yeux brillants
et profonds plongent jusqu’au
fond de vous - même. Quelle
flamme, quelle puissance !
Comme on comprend que, du
rant toute sa vie, dont cette mani
festation est l’apothéose, il ait fait
naître tant d’enthousiasmes et
décuplé tant d’énergie.
Puisse une part de sa volonté
créatrice animer, après cette ma
gnifique leçon de choses, de nom
breux Français et puisse sa ma
nière toujours servir d’exemple à
nos colonisateurs, sa manière qui
est bien celle de la France.
Robert ARTUS.
voici
voiture
a cocar-
tricolores,
douce-
bord
Propos sous le palmier
Au Pavillon du Soudan, un jeune
noir écarquillc ses grands yeux éton
nés au passage d’un groupe d’élégan
tes jeunes femmes. Sur une question
que lui pose un visiteur, le jeune
Soudanais répond allègrement :
— Ici 11 fait beau, li pleut, li fait
chaud, li fait froid, mais li mada-
mes sont bien zoulies,
• ••
Parmi l’affluence des visiteurs qui
se pressaient ces jours derniers à
travers les stands, un. provincial
vint échouer au Pavillon de la Hol
lande.
S’adressant à un employé, il lui
'demanda :
— Peut-on déguster un peu de fro
mage ?'
Lemployé lui répondit aimable
ment par Ta négative et notre hom
me s’en fut déçu do. ne pouvoir sa
tisfaire son péché de gourmandise.
• ••
Certains visiteurs jugent pratique
de se rendre à l’Exposition nantis de
leurs repas. C’est leur droit. Le
Vaste et admirable site du Bois de
Vincennes ee prête admirablement à
de joyeux pique-niques. C’est encore
très bien. Mais là où nous croyons
devoir élever une protestation, c’est
au moment où les visiteurs oublient
le devoir de bienséance qui incombe
à tous K visiteurs ». Nous voulons
parler des papiers gras, débris et re
liefs d’agapes que chaque visiteur
doit avoir à cœur de ne pas laisser
traîner sur les lieux de son festin.
Un service d’ordre rigoureux et sé
vère doit veiller h ce que pareilles
pratiques soient immédiatement ré
primées.
De l’aveu de tous, visiteurs fran
çais et étrangers, la merveille de
l’Exposition Coloniale,’ c’est le
Temple d’Angkor.
Depuis l’époque déjà lointaine
où furent reproduites les premières
vues de ce Temple que Pierre Loti,
où s’accomplit la prophétie popu
laire d’après laquelle ’’antique ca
pitale khmère devait être rebâtie
par une nation étrangère. Cette
nation, ce fut la ; France.
Une reconstitution matérielle-eût
surchargées de l’architecture in
dienne.
Il est intéressant de, noter que ce
temple quoiqu’il fasse partie d’unc
ville morte incomparable, n’est
point désert. Il 'voisine avec des
« bonzeries » dont les religieux
En haut, le Temple d’Angkor. En bas, le. Pavillon de l’A.O.F.
enfant, feuilletait avec émotion,
découvrant sa vocation de grand
voyageur dans ces images « de rui
nes colossales perdues au fond des
forêts, de tours étranges que les
ramures exotiques enlaçaient de
toutes parts -», la vieille capitale
khmere a exercé un prestigieux em
pire sur l’imagination des occiden-' 1
taux de plus ■ en ; plus - attirés, vers
l’Orient.
Aux premiers voyageurs qui dé
couvrirent Angkor,ce temple appa
rut un peu comme le château de la
Belle - au - Bois - Dormant, enfoui
dans la forêt profonde qui recou
vrait de son manteau impénétrable
les tours les plus élevées et péné
trait jusques au çœur des sanctuai
res.
Des blocs énormes obstruaient
les sentiers à peine tracés; la pous
sée des arbres déchirait les voûtes.
Au milieu des ruines abandonnées
« retentissaient les rugissements
des tigres, le cri rauque des élé
phants et le brame des cerfs ».
Le temps continua son œuvre de
lente désagrégation jusqu’au jour
été sacrilège et le mot de résurrec
tion caractérise mieux l’oeuvre
accomplie depuis vingt-cinq ans
par l’Ecole Française d’Extrême-
Orient. ; Avec infiniment de tact et
de discrétion, les vieilles pierres
ont été dégagées de leur gaine de
broussailles et ; de débris végétaux
et l’on a pieusement respecté le ca
dre de verdure qui les entoure.
Ce temple reproduit : à Vincen
nes montre par sa richesse à quel
point les rois bâtisseurs ont voulu
laisser une trace éternelle de leur
splendeur, et ■■ à quel' point ils ont
cherché à exprimer, par la .magnifi
cence de leurs créations îa puis
sance de. l’empire dont ’ils étaient
les souverains.
* Ce temple d’Angkbr-Vat, élevé
au XII 0 siècle, et consacré au culte
de Vishnou, évoque par une suite
infinie de bas-reliefs et de frontons
sculptés les poèmes épiques de
l'Inde; mais, d’autre part, la noble
ordonnance du plan, l’harmonie
majestueuse des galeries, des bas
sins et des perspectives, nous re
portent très loin des compositions
sont comme les pieux gardiens du
passé. Le matin, la longue théorie
des bonzes en robe jaune jette une
note lumineuse sur la chaussée
grise d’Angkor-Vat et, la nuit, au
clair de lune, les galeries du sanc
tuaire se remplissent du murmure
cadencé des oraisons. Et, ' tout
comme nous le voyons sur les mar
ches de la reconstitution de Vin
cennes, le présent et le passé se
confondent en une émouvante vi
sion : les divines Apsaras sem
blent'sortir des bas reliefs sculptés
et ; s'incarnent dans les J danseuses
cambodgiennes qui ont consené la
tradition de leurs attitudes hiéra
tiques et de leurs sourires figés ;
suri le parvis renaissent sans cesse,
comme au treizième siècle, les dan
ses < séculaires.
Nous terminerons cette étude
dans notre prochain numéro par un
reportage sur les danseuses cam
bodgiennes qui depuis trois mois
vivent comme dans un rêve, trans
portées sous le ciel de France, y
retrouvant avec étonnement le
sanctuaire de leur pays natal.
Juin
JEUDI 4. — PREMIER GALA DE
L’ENFANCE: Bécassine aux Colo
nies (avec danses et musiques colo
niales) dans la Salle des Eûtes.
VENDREDI 5. — L’APRES-MIDI :
Inauguration des grands concerts
symphoniques coloniaux. La So
ciété des Concerts du Conserva
toire, sous la direction de M. Phi
lippe Gaubert.
— LE SOIR : Au Théâtre d’Eau : La
fête de la Lumière, avec les ballets
die Loïe Fui 1er.
VENDREDI 12. — L’APRES-MIDI :
Conférence avec auditions, orga
nisée par la Société des Gens do
Lettres : L’Afrique Noire (le Théâ
tre Malgache).
— LE SOIR : Au Théâtre d’Eau : La
Nuit africaine : danses et musiques
sénégalaises et malgaches.
SAMEDI 13. — JOURNEE DE
L’AFRIQUE NOIRE (le cortège du
roi Béhanzin. — Une fête chez la
Reine Ranavalo. — Le Théâtre
Malgache).
DIMANCHE 14. — FETE DES
SCOUTS.
LUNDI 15. — Fête de l’Union des
Sociétés d’Education Physique et
de Préparation Militaire.
JEUDI 18. — 2° GALA DE L’EN
FANCE. — Bécassine chez les
Noirs (avec, danses et musiques
coloniales).
VENDREDI 10. — L’APRES-MIDI :
2 e Grand concert symphonique colo
nial. — Les Concerts Colonnes,
sous la direction de M. Gabriel
Pierné.
— LE SOIR : Au Théâtre d’Eau : fête
nautique : La Nuit tahïtienne.
Du JEUDI 25 au DIMANCHE
28 JUIN. — Musique des Equipages
de la Flotte de Toulon.
VENDREDI 2G. — L’APRES-MIDI :
Conférence organisée par la Société
des Gens de Lettres avec auditions.
— LE SOIR : Gala ; Reconstitution
d’une fête de nuit sur le Lac du
Cambodge.
SAMEDI 27. — FETE DU TOURIS
ME COLONIAL : Du pousse-pousse
à l’auto-chenille, sous le haut
patronage de M. Gaston Gérard,
sous-secrétaire d’Etat aux Travaux
publics et au Tourisme (défilé de
tous les moyens de transport utili
sés aux colonies). Le départ de la
l re Montgolfière en 1783. Dirigeable
et avions. —• Les automobiles fleu
ries : grande bataille de fleurs,
avec le concours des vedettes de
tous les Théâtres de Paris.
Du LUNDI 20 JUIN au 3 JUILLET.
— Les Journées Américaines.
Juillet
VENDREDI 3. — L’APRES-MIDI :
3° Grand concert Symphonique Co
lonial. — Les concerts Lamoureux,
sous la direction de M. Albert Wolf.
— LE SOIR : Au Théâtre d’Eau :
Gala de l’American-Day.
Du 2 au 6 JUILLET, — Semaine
Belge.
SAMEDI 4. — L’APRES-MIDI ; Com
cert donné par les principales ' So
ciétés Orphéoniques de Belgique.
— LE SOIR ; Retraite- aux Flam
beaux. — Au Théâtre d’Eau ; La
Fête des Floralies.
DIMANCHE 5 et LUNDI 6. — Les
Orphéons et Fanfares de Belgique,
MARDI 7. — Gala Belge.
Du 5 au 12 JUILLET. — Concert par
la Musique des Equipages de la
Flotte de Brest.
Du G au 12 JUILLET (au Vélodrome
de Vincennes). —52 0 Fête Fédérale
des Sociétés do Gymnastique.
JEUDI 0. — 3* GALA DE L’ENFAN
CE : Bécassine aux Colonies (avec
danses et musiques coloniales).
VENDREDI 10. — L’APRES-MIDI :
Conférences aveç auditions.
— LE SOIR : Au Théâtre d’Eau :
Gala de danse et de musique ; Le
Romantisme aux Colonies.
DIMANCHE 12. — Fête de l’Armée
Coloniale: Défilé, historique* do
l’Armée Coloniale, de 1G5Ü à nos
jours. Les troupes coloniales de la
Grande Guerre, avec drapeaux et
étendards.
LUNDI 13. — Grande fête de Nuit :
La Féerie Coloniale : Grand feu
d’artifice évoquant tout notre em
pire colonial. Embrasement général
du Lac.
MARDI 14. — Défilé dans Paris du
cortège historique de l’Armée Colo
niale.
VENDREDI 17. — L’APRES-MIDI :
4° Grand Concert Symphonique Co
lonial. — Les Concerts Pasdeloup,
sous la direction de M. Eugène Bi
got.
— LE SOIR : Au Théâtre d’Eau ; Sob
rée de gala.
SAMEDI 18 et DIMANCHE 19 (â
l’Hippodrome de Vincennes). —
Grandes Fantasias avec le con
cours dos régiments de Spahis de
Senlie et de Compiègne.
JEUDI 23. — 4° -GALA DE L’ENFAN
CE : Bécassine Coloniale (avec dan
ses et musiques).
VENDREDI 21. — L ’ APRES-MIDI î.
Conférence avec auditions, organi-j
. eée par la Société des Gens de Let
tres : l’Indo-Chine, Le Théâtre
Annamite.
— LE SOIR : Gala : La Nuit indochi
noise. — Cortège lumineux. — Fête
de nuit sur le Lac : la reconstitu
tion d’une fête de nuit sur le Lac
du Cambodge. Concert de la mu
sique de la Garde Royale Indigène
do Hué.
SAMEDI 25. — Journée Indochinoise
(La Promenade du Dragon). Le jeu
d’échecs vivant — le cortège du
Vice-Roi King-Luoc).
VENDREDI 31. — LE SOIR : Gala :
Réception de la Musique des Gre
nadiers de la Garde Royale Anglai
se, avec le concours de la Musi*
que de la Garde Républicaine.
Danseuses Cambodgiennes
Le spectacle offert par les danseu
ses cambodgiennes est d’une qualité
rare. — Ces danseuses, en effet, font
.partie du corps de ballet de la cour
du roi de Cambodge ; elles sont
logées dans le palais et choisies dès
l’ûge de G ans, pour leur grâce. Elles
sont, dès lors, soumises à un long et
Jlur apprentissage de la mimique
rituelle et leurs journées sont rem
plies par des exercices, des répéti
tions, avec accompagnement de xylo,-
phone et de tam-tam.
Vêtues d’un petit corsage de soie
et d’un grand morceau d’étoffe dit
« Sampot », coiffées d’une tiare poin
tue, le « Mokhot », parées de lourds
bijoux, elles miment les vieilles légen
des de Rimayana, le grand livre
sacré de l’Inde. Parfois, elles sc com
plaisent à incarner des êtres fantas
tiques. Elles portent alors lin mas
que ou bien leur visage est fardé de;
blanc.
La magie do ces danses asiatiques
séduira tous les visiteurs curieux‘do
spectacles exotiques.
-O 0-
L’endroît chic
——
Sans conteste, » l’endroit çliic n
est le Restaurant Indochinois. Sa
silhouette, à la fois élégante et somp
tueuse, attire tous les regards. Sa
terrasse ombragée, au bord ‘du lac,
évoque on ne sait quelld Potiniôre
d’une plage exotique à la mode. A
peine ouvert, le Restaurant Indochi
nois réunit au déjeuner et au dîner,
à ses thés dansants, la clientèle; la
plus select du Tout-Paris.
A VINCENNES, LE SOIR, LA SPLENDIDE FÉERIE DE LA LUMIÈRE
Au Tortkin
Temple d’Angkor la nuit
L’entrée illuminé*
Passez chaque week-end à
LE JOURNAL DE
Juin 1931
Un Journal vivant c’est
DEAUVILLE
la Plage Fleurie
187 Kms. de Paris
Route autodromc
ROYAL-HOTEL
HOTEL du GOLF
NORMAND Y-HOTEL
Secrétaire Général :
Louis de Bettencourt
L'EXPOSITION COLONIALE
Rédaction : 78, Avenue des
Champs-Elysées — Paris
Directeur : ROBERT ARTUS
Administration et Publicité
12, rue du Ilelder — Paris
GRINGOIRE
le grand hebdomadaire parisien,
politique, littéraire.
DANS CHAQUE NUMÉRO
Un conte, un reportage, une nouvelle, un roman,
des échos, les mondanités, les spectacles, les arts,
les ventes, la musique, les disques, la mode. In
santé, la gastronomie, l’aventure, les sports, etc.
Chaque vendredi 12 à 16 pages. — 75 cent.
Taitbout 87-50
— 87-51
Un quart d’heure avec...
f ; CE
LE MARÉCHAL LYÂUTEY
Lit MERVEILLE DE L’EXPOSITION
LE TEMPLE D’ANGKOR
Ses richesses — Son histoire
A Vincennes
Quel émerveillement ! Ce diman
che-là, le soleil, vraiment colonial
lui aussi, joue sur les façades
blanches et dans le feuillage des
marronniers en fleurs. Les cent
.trente hectares de l’Exposition de
Vincennes ont peine à contenir cette
foule enthousiaste et grossissante
à chaque minute de plus de 400.000
visiteurs. Le temple d’Angkor-Vat
est littéralement pris d’assaut. Les
gardiens chamarrés ne peuvent
contenir ces vagues qui ne cessent
de monter les quelque trois cents
marches du sanctuaire. Partout,
on se presse, on m’exclame, on vit!
Les terrasses des cafés débordent.
Le lac est sillonné par de nom
breuses pirogues aux mariniers
bigarrés et dont
les passagers,
ravis, goûtent
les délices de
leur voyage en
miniature autour
.du monde.
Mais
qu’une
noire,
des
s’arrête
ment ou
du trottoir. M. P.
Reynaud, Mi
nistre des Co
lonies, accompa
gné du Maré
chal Lyautey,
en civil, et du
Gouverneur-Gé
néral Olivier, en descendent. Les
photographes se précipitent. La
foule se masse. A l’entrée de ce
pavillon qui, tout à l’heure, va
être inauguré, je puis m’approcher;
du Maréchal ]n lui exprime toute
la gratitude de la foule parisienne
pour cette merveilleuse réussite
qu’est l’Exposition.
— Je ne suis cependant point,
fait remarquer le Maréchal, un spé
cialiste dans l’art d’organiser de
pareilles manifestations, et pour
tant...
Et il rappelle cette Exposi
tion du Maroc, qui eut tant de suc
cès, en pleine tourmente, cepen
dant, il y a seize ans, au début
!de 1915...
— Mais, dit-il, à peu près, cette
grande manifestation de Casa
blanca était alors un instrument
de guerre. Ici, cette Exposition
Coloniale Internationale de Paris
est une œuvre de paix.
Embrassant du regard l’ensem
ble des monuments qui rendent
vivantes, sous ces frondaisons, cha
cune de nos possessions, il pro
nonce r
— Quelle belle œuvre pacifique
est l’œuvre coloniale !
*
*1» -r-
En effet, Lyautey, l’Africain,
est de ceux qui, depuis toujours,
ont compris que les conquêtes colo
niales durables se font plus en
gagnant les esprits et les cœurs
qu’en livrant des batailles meur
trières. Et c’est lui qui, tout récem
ment, disait encore :
« Coloniser, ce n’est pas unique
ment, en effet, construire des
quais, des usines ou des voies fer
rées, c'est aussi
gagner à la dou-
c e u r humaine
les cœurs farou- 1
ches de la sa
vane et du dé
sert. »
Et il ajoutait,
au cours de l’ar
ticle qu’il don
nait récemment
à \'Illustration :
« En mon- j
trant l’immense
labeur déjà ac
compli par les
nations coloni
satrices,l’Expo
sition montrera,
par surcroît-
qu’il reste en-!
core beaucoup à faire.
« Puisse-t-elle être comprise ! ;
Puisse-t-elle insuffler à tous les
peuples, mais d’abord aux peuples !
aînés en esprit, un esprit nouveau, |
une cp.t ^rifltnee nouvelle! >>
Lorsque le Maréchal Lyautey
évoque ces idées, ses yeux brillants
et profonds plongent jusqu’au
fond de vous - même. Quelle
flamme, quelle puissance !
Comme on comprend que, du
rant toute sa vie, dont cette mani
festation est l’apothéose, il ait fait
naître tant d’enthousiasmes et
décuplé tant d’énergie.
Puisse une part de sa volonté
créatrice animer, après cette ma
gnifique leçon de choses, de nom
breux Français et puisse sa ma
nière toujours servir d’exemple à
nos colonisateurs, sa manière qui
est bien celle de la France.
Robert ARTUS.
voici
voiture
a cocar-
tricolores,
douce-
bord
Propos sous le palmier
Au Pavillon du Soudan, un jeune
noir écarquillc ses grands yeux éton
nés au passage d’un groupe d’élégan
tes jeunes femmes. Sur une question
que lui pose un visiteur, le jeune
Soudanais répond allègrement :
— Ici 11 fait beau, li pleut, li fait
chaud, li fait froid, mais li mada-
mes sont bien zoulies,
• ••
Parmi l’affluence des visiteurs qui
se pressaient ces jours derniers à
travers les stands, un. provincial
vint échouer au Pavillon de la Hol
lande.
S’adressant à un employé, il lui
'demanda :
— Peut-on déguster un peu de fro
mage ?'
Lemployé lui répondit aimable
ment par Ta négative et notre hom
me s’en fut déçu do. ne pouvoir sa
tisfaire son péché de gourmandise.
• ••
Certains visiteurs jugent pratique
de se rendre à l’Exposition nantis de
leurs repas. C’est leur droit. Le
Vaste et admirable site du Bois de
Vincennes ee prête admirablement à
de joyeux pique-niques. C’est encore
très bien. Mais là où nous croyons
devoir élever une protestation, c’est
au moment où les visiteurs oublient
le devoir de bienséance qui incombe
à tous K visiteurs ». Nous voulons
parler des papiers gras, débris et re
liefs d’agapes que chaque visiteur
doit avoir à cœur de ne pas laisser
traîner sur les lieux de son festin.
Un service d’ordre rigoureux et sé
vère doit veiller h ce que pareilles
pratiques soient immédiatement ré
primées.
De l’aveu de tous, visiteurs fran
çais et étrangers, la merveille de
l’Exposition Coloniale,’ c’est le
Temple d’Angkor.
Depuis l’époque déjà lointaine
où furent reproduites les premières
vues de ce Temple que Pierre Loti,
où s’accomplit la prophétie popu
laire d’après laquelle ’’antique ca
pitale khmère devait être rebâtie
par une nation étrangère. Cette
nation, ce fut la ; France.
Une reconstitution matérielle-eût
surchargées de l’architecture in
dienne.
Il est intéressant de, noter que ce
temple quoiqu’il fasse partie d’unc
ville morte incomparable, n’est
point désert. Il 'voisine avec des
« bonzeries » dont les religieux
En haut, le Temple d’Angkor. En bas, le. Pavillon de l’A.O.F.
enfant, feuilletait avec émotion,
découvrant sa vocation de grand
voyageur dans ces images « de rui
nes colossales perdues au fond des
forêts, de tours étranges que les
ramures exotiques enlaçaient de
toutes parts -», la vieille capitale
khmere a exercé un prestigieux em
pire sur l’imagination des occiden-' 1
taux de plus ■ en ; plus - attirés, vers
l’Orient.
Aux premiers voyageurs qui dé
couvrirent Angkor,ce temple appa
rut un peu comme le château de la
Belle - au - Bois - Dormant, enfoui
dans la forêt profonde qui recou
vrait de son manteau impénétrable
les tours les plus élevées et péné
trait jusques au çœur des sanctuai
res.
Des blocs énormes obstruaient
les sentiers à peine tracés; la pous
sée des arbres déchirait les voûtes.
Au milieu des ruines abandonnées
« retentissaient les rugissements
des tigres, le cri rauque des élé
phants et le brame des cerfs ».
Le temps continua son œuvre de
lente désagrégation jusqu’au jour
été sacrilège et le mot de résurrec
tion caractérise mieux l’oeuvre
accomplie depuis vingt-cinq ans
par l’Ecole Française d’Extrême-
Orient. ; Avec infiniment de tact et
de discrétion, les vieilles pierres
ont été dégagées de leur gaine de
broussailles et ; de débris végétaux
et l’on a pieusement respecté le ca
dre de verdure qui les entoure.
Ce temple reproduit : à Vincen
nes montre par sa richesse à quel
point les rois bâtisseurs ont voulu
laisser une trace éternelle de leur
splendeur, et ■■ à quel' point ils ont
cherché à exprimer, par la .magnifi
cence de leurs créations îa puis
sance de. l’empire dont ’ils étaient
les souverains.
* Ce temple d’Angkbr-Vat, élevé
au XII 0 siècle, et consacré au culte
de Vishnou, évoque par une suite
infinie de bas-reliefs et de frontons
sculptés les poèmes épiques de
l'Inde; mais, d’autre part, la noble
ordonnance du plan, l’harmonie
majestueuse des galeries, des bas
sins et des perspectives, nous re
portent très loin des compositions
sont comme les pieux gardiens du
passé. Le matin, la longue théorie
des bonzes en robe jaune jette une
note lumineuse sur la chaussée
grise d’Angkor-Vat et, la nuit, au
clair de lune, les galeries du sanc
tuaire se remplissent du murmure
cadencé des oraisons. Et, ' tout
comme nous le voyons sur les mar
ches de la reconstitution de Vin
cennes, le présent et le passé se
confondent en une émouvante vi
sion : les divines Apsaras sem
blent'sortir des bas reliefs sculptés
et ; s'incarnent dans les J danseuses
cambodgiennes qui ont consené la
tradition de leurs attitudes hiéra
tiques et de leurs sourires figés ;
suri le parvis renaissent sans cesse,
comme au treizième siècle, les dan
ses < séculaires.
Nous terminerons cette étude
dans notre prochain numéro par un
reportage sur les danseuses cam
bodgiennes qui depuis trois mois
vivent comme dans un rêve, trans
portées sous le ciel de France, y
retrouvant avec étonnement le
sanctuaire de leur pays natal.
Juin
JEUDI 4. — PREMIER GALA DE
L’ENFANCE: Bécassine aux Colo
nies (avec danses et musiques colo
niales) dans la Salle des Eûtes.
VENDREDI 5. — L’APRES-MIDI :
Inauguration des grands concerts
symphoniques coloniaux. La So
ciété des Concerts du Conserva
toire, sous la direction de M. Phi
lippe Gaubert.
— LE SOIR : Au Théâtre d’Eau : La
fête de la Lumière, avec les ballets
die Loïe Fui 1er.
VENDREDI 12. — L’APRES-MIDI :
Conférence avec auditions, orga
nisée par la Société des Gens do
Lettres : L’Afrique Noire (le Théâ
tre Malgache).
— LE SOIR : Au Théâtre d’Eau : La
Nuit africaine : danses et musiques
sénégalaises et malgaches.
SAMEDI 13. — JOURNEE DE
L’AFRIQUE NOIRE (le cortège du
roi Béhanzin. — Une fête chez la
Reine Ranavalo. — Le Théâtre
Malgache).
DIMANCHE 14. — FETE DES
SCOUTS.
LUNDI 15. — Fête de l’Union des
Sociétés d’Education Physique et
de Préparation Militaire.
JEUDI 18. — 2° GALA DE L’EN
FANCE. — Bécassine chez les
Noirs (avec, danses et musiques
coloniales).
VENDREDI 10. — L’APRES-MIDI :
2 e Grand concert symphonique colo
nial. — Les Concerts Colonnes,
sous la direction de M. Gabriel
Pierné.
— LE SOIR : Au Théâtre d’Eau : fête
nautique : La Nuit tahïtienne.
Du JEUDI 25 au DIMANCHE
28 JUIN. — Musique des Equipages
de la Flotte de Toulon.
VENDREDI 2G. — L’APRES-MIDI :
Conférence organisée par la Société
des Gens de Lettres avec auditions.
— LE SOIR : Gala ; Reconstitution
d’une fête de nuit sur le Lac du
Cambodge.
SAMEDI 27. — FETE DU TOURIS
ME COLONIAL : Du pousse-pousse
à l’auto-chenille, sous le haut
patronage de M. Gaston Gérard,
sous-secrétaire d’Etat aux Travaux
publics et au Tourisme (défilé de
tous les moyens de transport utili
sés aux colonies). Le départ de la
l re Montgolfière en 1783. Dirigeable
et avions. —• Les automobiles fleu
ries : grande bataille de fleurs,
avec le concours des vedettes de
tous les Théâtres de Paris.
Du LUNDI 20 JUIN au 3 JUILLET.
— Les Journées Américaines.
Juillet
VENDREDI 3. — L’APRES-MIDI :
3° Grand concert Symphonique Co
lonial. — Les concerts Lamoureux,
sous la direction de M. Albert Wolf.
— LE SOIR : Au Théâtre d’Eau :
Gala de l’American-Day.
Du 2 au 6 JUILLET, — Semaine
Belge.
SAMEDI 4. — L’APRES-MIDI ; Com
cert donné par les principales ' So
ciétés Orphéoniques de Belgique.
— LE SOIR ; Retraite- aux Flam
beaux. — Au Théâtre d’Eau ; La
Fête des Floralies.
DIMANCHE 5 et LUNDI 6. — Les
Orphéons et Fanfares de Belgique,
MARDI 7. — Gala Belge.
Du 5 au 12 JUILLET. — Concert par
la Musique des Equipages de la
Flotte de Brest.
Du G au 12 JUILLET (au Vélodrome
de Vincennes). —52 0 Fête Fédérale
des Sociétés do Gymnastique.
JEUDI 0. — 3* GALA DE L’ENFAN
CE : Bécassine aux Colonies (avec
danses et musiques coloniales).
VENDREDI 10. — L’APRES-MIDI :
Conférences aveç auditions.
— LE SOIR : Au Théâtre d’Eau :
Gala de danse et de musique ; Le
Romantisme aux Colonies.
DIMANCHE 12. — Fête de l’Armée
Coloniale: Défilé, historique* do
l’Armée Coloniale, de 1G5Ü à nos
jours. Les troupes coloniales de la
Grande Guerre, avec drapeaux et
étendards.
LUNDI 13. — Grande fête de Nuit :
La Féerie Coloniale : Grand feu
d’artifice évoquant tout notre em
pire colonial. Embrasement général
du Lac.
MARDI 14. — Défilé dans Paris du
cortège historique de l’Armée Colo
niale.
VENDREDI 17. — L’APRES-MIDI :
4° Grand Concert Symphonique Co
lonial. — Les Concerts Pasdeloup,
sous la direction de M. Eugène Bi
got.
— LE SOIR : Au Théâtre d’Eau ; Sob
rée de gala.
SAMEDI 18 et DIMANCHE 19 (â
l’Hippodrome de Vincennes). —
Grandes Fantasias avec le con
cours dos régiments de Spahis de
Senlie et de Compiègne.
JEUDI 23. — 4° -GALA DE L’ENFAN
CE : Bécassine Coloniale (avec dan
ses et musiques).
VENDREDI 21. — L ’ APRES-MIDI î.
Conférence avec auditions, organi-j
. eée par la Société des Gens de Let
tres : l’Indo-Chine, Le Théâtre
Annamite.
— LE SOIR : Gala : La Nuit indochi
noise. — Cortège lumineux. — Fête
de nuit sur le Lac : la reconstitu
tion d’une fête de nuit sur le Lac
du Cambodge. Concert de la mu
sique de la Garde Royale Indigène
do Hué.
SAMEDI 25. — Journée Indochinoise
(La Promenade du Dragon). Le jeu
d’échecs vivant — le cortège du
Vice-Roi King-Luoc).
VENDREDI 31. — LE SOIR : Gala :
Réception de la Musique des Gre
nadiers de la Garde Royale Anglai
se, avec le concours de la Musi*
que de la Garde Républicaine.
Danseuses Cambodgiennes
Le spectacle offert par les danseu
ses cambodgiennes est d’une qualité
rare. — Ces danseuses, en effet, font
.partie du corps de ballet de la cour
du roi de Cambodge ; elles sont
logées dans le palais et choisies dès
l’ûge de G ans, pour leur grâce. Elles
sont, dès lors, soumises à un long et
Jlur apprentissage de la mimique
rituelle et leurs journées sont rem
plies par des exercices, des répéti
tions, avec accompagnement de xylo,-
phone et de tam-tam.
Vêtues d’un petit corsage de soie
et d’un grand morceau d’étoffe dit
« Sampot », coiffées d’une tiare poin
tue, le « Mokhot », parées de lourds
bijoux, elles miment les vieilles légen
des de Rimayana, le grand livre
sacré de l’Inde. Parfois, elles sc com
plaisent à incarner des êtres fantas
tiques. Elles portent alors lin mas
que ou bien leur visage est fardé de;
blanc.
La magie do ces danses asiatiques
séduira tous les visiteurs curieux‘do
spectacles exotiques.
-O 0-
L’endroît chic
——
Sans conteste, » l’endroit çliic n
est le Restaurant Indochinois. Sa
silhouette, à la fois élégante et somp
tueuse, attire tous les regards. Sa
terrasse ombragée, au bord ‘du lac,
évoque on ne sait quelld Potiniôre
d’une plage exotique à la mode. A
peine ouvert, le Restaurant Indochi
nois réunit au déjeuner et au dîner,
à ses thés dansants, la clientèle; la
plus select du Tout-Paris.
A VINCENNES, LE SOIR, LA SPLENDIDE FÉERIE DE LA LUMIÈRE
Au Tortkin
Temple d’Angkor la nuit
L’entrée illuminé*
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