Titre : Bulletin économique : publié... par le Gouvernement général : colonisation, agriculture, commerce, industrie, élevage... / Colonie de Madagascar et dépendances
Auteur : Madagascar. Auteur du texte
Éditeur : Imprimerie officielle (Tananarive)
Date d'édition : 1921-10-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb344252808
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 26415 Nombre total de vues : 26415
Description : 01 octobre 1921 01 octobre 1921
Description : 1921/10/01 (A18,N4)-1921/12/31. 1921/10/01 (A18,N4)-1921/12/31.
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
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Description : Collection numérique : Publications officielles... Collection numérique : Publications officielles étrangères ou intergouvernementales
Description : Collection numérique : Thème : Sciences sociales Collection numérique : Thème : Sciences sociales
Description : Collection numérique : Zone géographique : Océan... Collection numérique : Zone géographique : Océan indien
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Zone géographique :... Collection numérique : Zone géographique : Afrique centrale
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65851631
Source : CIRAD, 2013-107900
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 29/06/2014
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- SOMMAIRE
- Etudes diverses
- Notes et renseignements
- .......... Page(s) .......... 90
- .......... Page(s) .......... 131
- .......... Page(s) .......... 135
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- .......... Page(s) .......... 161
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- .......... Page(s) .......... 195
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- Documentation relative à la Foire d'Echantillons de Tananarive en 1923 (hors texte).
ALFRED GRANDIDIER T
anciens et en apprenant la langue pâli. Fantaisie de dilettante, dira-t-on peut-être.
Nullement, mais souci d'explorateur désireux de ne se mettre en route pour un
voyage difficile et hasardeux qu'après avoir placé toutes les chances de son côté.
En 1863, on était au lendemain du jour où les frères von Schlagintweit Hermann,
Robert et Adolphe, avaient commencé de faire connaître les résultats de leurs
belles expéditions dans le Thibet et le Turkestan oriental. Alfred Grandidier
songeait à en prendre la suite et à explorer ces hauts plateaux du Thibet, qui étaient
alors et allaient demeurer pendant tant d'années encore fermés aux Européens.
Pour réussir dans cette aventureuse entreprise, il devait savoir parfaitement
le pâli ; pour en tirer des fruits plus nombreux, il devait pouvoir comparer le
bouddhisme thibétain au bouddhisme hindou ; rien donc que de naturel à ce
qu'Alfred Grandidier ait visité l'Inde entière et en particulier les régions méridionales
du pays, l'île de Ceylan comprise, en se livrant à des études linguistiques et
archéologiques, sans néanmoins abandonner ses recherches d'histoire naturelle.
Il le fit jusqu'au jour où des fièvres paludéennes contractées dans les jungles de
Ceylan l'obligèrent à s'éloigner de l'Inde pour aller recouvrer dans des pays plus
salubres cette santé sans laquelle il ne pouvait pas songer à réaliser un jour ses
projets.
Il gagna donc l'île de Zanzibar, sur la côte orientale de l'Afrique équatoriale,
avec l'espoir de pouvoir, de ce point comme centre, rayonner dans les pays conti-
nentaux les plus proches, pays encore complètement inconnus à tous égards ;
peut-être, gràce à de longs voyages dans l'intérieur, parviendrait-il à dissiper
quelques-unes des ténèbres épaisses dont demeurait couverte la vaste région qui,
quinze ans plus tard, a fait donner à l'Afrique, par Stanley, le nom de « continent
mystérieux ». Déjà Alfred Grandidier avait commencé d'envoyer au Muséum
d'histoire naturelle ses premières récoltes. Hélas ! sous le climat insalubre de
Zanzibar, l'état de sa santé ne tarda pas à empirer ! Force fut donc au voyageur
de chercher un pays moins tropical et de demander à des altitudes, à un air plus
vivifiant, la guérison des fièvres qu'il avait contractées à Ceylan. C'est à l'ile
Bourbon, à l'ancienne « île d'Edén », à ses montagnes boisées, à ses cirques justement
réputés pour leur salubrité et pour leur beauté, qu'il all¡;t" dans la seconde moitié de
l'année 1864, demander la force et la santé.
Il ne le fit pas en vain. Dans le courant de 1865, Alfred Grandidier se sentait
déjà complètement remis ; il songea donc à reprendre ses anciens projets. Mais il ne
voulut pas s'éloigner de la terre hospitalière où il venait de recouvrer ses forces
sans jeter un coup d'œil sur le petit continent voisin, sur cette grande île de Mada-
gascar dont il n'était, par un vent favorable, qu'à quelques heures de mer. Aussi en
gagna-t-il les côtes orientales, celles qui regardent la Réunion, et les parcourut-il
pendant quelques mois.
Grande fut sa surprise de constater très vite que Madagascar n'était nullement
co qu'il croyait sur la foi de cartes les plus récemment gravées et des livres déjà
publiés. Alfred Grandidier tenait « l'île Dauphine » des Français du XVIIe siècle pour
un pays parfaitement- connu, où un voyageur n'avait pour ainsi dire rien à faire, et
voici, an contraire, qu'un véritable monde absolument ignoré se révélait à ses yeux
enchantés de géographe et de naturaliste. Fausses ou très incomplètes, les données
fournies par les auteurs de l'époque antérieure sur le relief du sol, sur les fleuves, sur
la flore et sur la faune de Madagascar, sur la distribution de ses forêts et sur ses
habitants eux-mêmes. Elle n'avait pu accomplir son œuvre, la commission scienti-
fique constituée en 1863 par la «Compagnie de Madagascar» pour recueillir toutes
les notions utiles à la colonisation du centre de l'île et à l'exploitation des mines
et des forêts ; les 170 kilométrée de la route conduisant depuis Tamatave jusqu'à
Tananarive étaient seuls vraiment bien connus. Il y avait donc une œuvre utile
anciens et en apprenant la langue pâli. Fantaisie de dilettante, dira-t-on peut-être.
Nullement, mais souci d'explorateur désireux de ne se mettre en route pour un
voyage difficile et hasardeux qu'après avoir placé toutes les chances de son côté.
En 1863, on était au lendemain du jour où les frères von Schlagintweit Hermann,
Robert et Adolphe, avaient commencé de faire connaître les résultats de leurs
belles expéditions dans le Thibet et le Turkestan oriental. Alfred Grandidier
songeait à en prendre la suite et à explorer ces hauts plateaux du Thibet, qui étaient
alors et allaient demeurer pendant tant d'années encore fermés aux Européens.
Pour réussir dans cette aventureuse entreprise, il devait savoir parfaitement
le pâli ; pour en tirer des fruits plus nombreux, il devait pouvoir comparer le
bouddhisme thibétain au bouddhisme hindou ; rien donc que de naturel à ce
qu'Alfred Grandidier ait visité l'Inde entière et en particulier les régions méridionales
du pays, l'île de Ceylan comprise, en se livrant à des études linguistiques et
archéologiques, sans néanmoins abandonner ses recherches d'histoire naturelle.
Il le fit jusqu'au jour où des fièvres paludéennes contractées dans les jungles de
Ceylan l'obligèrent à s'éloigner de l'Inde pour aller recouvrer dans des pays plus
salubres cette santé sans laquelle il ne pouvait pas songer à réaliser un jour ses
projets.
Il gagna donc l'île de Zanzibar, sur la côte orientale de l'Afrique équatoriale,
avec l'espoir de pouvoir, de ce point comme centre, rayonner dans les pays conti-
nentaux les plus proches, pays encore complètement inconnus à tous égards ;
peut-être, gràce à de longs voyages dans l'intérieur, parviendrait-il à dissiper
quelques-unes des ténèbres épaisses dont demeurait couverte la vaste région qui,
quinze ans plus tard, a fait donner à l'Afrique, par Stanley, le nom de « continent
mystérieux ». Déjà Alfred Grandidier avait commencé d'envoyer au Muséum
d'histoire naturelle ses premières récoltes. Hélas ! sous le climat insalubre de
Zanzibar, l'état de sa santé ne tarda pas à empirer ! Force fut donc au voyageur
de chercher un pays moins tropical et de demander à des altitudes, à un air plus
vivifiant, la guérison des fièvres qu'il avait contractées à Ceylan. C'est à l'ile
Bourbon, à l'ancienne « île d'Edén », à ses montagnes boisées, à ses cirques justement
réputés pour leur salubrité et pour leur beauté, qu'il all¡;t" dans la seconde moitié de
l'année 1864, demander la force et la santé.
Il ne le fit pas en vain. Dans le courant de 1865, Alfred Grandidier se sentait
déjà complètement remis ; il songea donc à reprendre ses anciens projets. Mais il ne
voulut pas s'éloigner de la terre hospitalière où il venait de recouvrer ses forces
sans jeter un coup d'œil sur le petit continent voisin, sur cette grande île de Mada-
gascar dont il n'était, par un vent favorable, qu'à quelques heures de mer. Aussi en
gagna-t-il les côtes orientales, celles qui regardent la Réunion, et les parcourut-il
pendant quelques mois.
Grande fut sa surprise de constater très vite que Madagascar n'était nullement
co qu'il croyait sur la foi de cartes les plus récemment gravées et des livres déjà
publiés. Alfred Grandidier tenait « l'île Dauphine » des Français du XVIIe siècle pour
un pays parfaitement- connu, où un voyageur n'avait pour ainsi dire rien à faire, et
voici, an contraire, qu'un véritable monde absolument ignoré se révélait à ses yeux
enchantés de géographe et de naturaliste. Fausses ou très incomplètes, les données
fournies par les auteurs de l'époque antérieure sur le relief du sol, sur les fleuves, sur
la flore et sur la faune de Madagascar, sur la distribution de ses forêts et sur ses
habitants eux-mêmes. Elle n'avait pu accomplir son œuvre, la commission scienti-
fique constituée en 1863 par la «Compagnie de Madagascar» pour recueillir toutes
les notions utiles à la colonisation du centre de l'île et à l'exploitation des mines
et des forêts ; les 170 kilométrée de la route conduisant depuis Tamatave jusqu'à
Tananarive étaient seuls vraiment bien connus. Il y avait donc une œuvre utile
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