Titre : Bulletin économique : publié... par le Gouvernement général : colonisation, agriculture, commerce, industrie, élevage... / Colonie de Madagascar et dépendances
Auteur : Madagascar. Auteur du texte
Éditeur : Imprimerie officielle (Tananarive)
Date d'édition : 1921-07-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb344252808
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 26415 Nombre total de vues : 26415
Description : 01 juillet 1921 01 juillet 1921
Description : 1921/07/01 (A18,N3)-1921/09/30. 1921/07/01 (A18,N3)-1921/09/30.
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Description : Collection numérique : BIPFPIG976 Collection numérique : BIPFPIG976
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Publications officielles... Collection numérique : Publications officielles étrangères ou intergouvernementales
Description : Collection numérique : Thème : Sciences sociales Collection numérique : Thème : Sciences sociales
Description : Collection numérique : Zone géographique : Océan... Collection numérique : Zone géographique : Océan indien
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Zone géographique :... Collection numérique : Zone géographique : Afrique centrale
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6585162m
Source : CIRAD, 2013-107900
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 29/06/2014
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- SOMMAIRE
- Etudes diverses
- Notes et renseignements
- .......... Page(s) .......... 130
- .......... Page(s) .......... 137
- .......... Page(s) .......... 145
- .......... Page(s) .......... 157
- .......... Page(s) .......... 165
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- .......... Page(s) .......... 179
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- .......... Page(s) .......... 227
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- .......... Page(s) .......... 253
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- .......... Page(s) .......... 327
- .......... Page(s) .......... 330
- .......... Page(s) .......... 364
L'AVENIR DE LA COLONISATION A MADAGASCAR 7
l'opinion publique pour laquelle ils étaient plus directement et plus facilement
assimilables, ont longtemps négligé la question de la terre. D'autre part, la solution
de ce problème qui soulève les points de droit les plus délicats, qui se heurte aux
difficultés les plus nombreuses et les plus variées, apparaît comme une tâche
ingrate. Elle est, en effet, à longue échéance et ne saurait apporter des résultats
certains, tangibles, pendant la courte période que, d'après nos traditions adminis-
tratives, nos chefs de colonie restent à la tête des diverses possessions. On ne
saurait faire grief à un homme de ne pas autrement s'intéresser à une œuvre
qu'il sait n'avoir pas le temps de mener à bonne fin. Aussi a-t-on pu recueillir de la
bouche d'un de nos gouverneurs généraux que l'on entretenait de difficultés
foncières considérables et urgentes ces paroles reproduites textuellement : « Je
laisse ce soin à mon aimable successeur ».
Toutefois les échéances, aussi longues soient-elles, finissent par arriver et
mettre « l'aimable successeur » dans l'obligation de s'attaquer au problème qui,
relativement facile à vaincre à l'origine, se présente avec d'autant plus de difficultés
qu'il a été plus négligé dans les débuts. ,
On a, quelquefois, laissé si bien emmêler les écheveaux de fil qu'il devient
impossible, aux artisans les plus patients, de les débrouiller. Il faut, alors, recourir
aux moyens énergiques et couper pour mieux refiler.
Ce sont ces méthodes qu'il importe d'appliquer à la solution de la question
foncière à Madagascar. Sans doute elles peuvent apparaitre comme radicales, mais
il n'en est pas d'autres si l'on veut aboutir et sortir de l'imbroglio dans lequel on se
débat en s'y enlisant un peu plus chaque jour et à chaque mouvement.
Ces méthodes seraient d'ailleurs inefficaces, malgré leur énergie, si elles
n'étaient pas, en outre, appliquées avec continuité et persévérance.
- Lorsqu'une nation, qui entreprend de coloniser, vient s'installer dans une
région ouverte à son activité, elle peut se trouver en présence d'un nombre de
situations foncières aussi considérables qu'est variée la tenure du sol par les
autochtones, mais qu'il est possible de ramener aux trois principaux groupes
suivants:
1° Le pays est, soit totalement inhabité (Réunion, Canàda), soit occupé par des
Peuplades extrêmement clairsemées et tellement arriérées qu'elles n'ont jamais eu la
notion de la propriété, se contentant de recueillir les produits spontanés du sol sans
jamais entreprendre aucun effort ou travail, seule origine historique et sociale de
appropriation collective ou privée (Afrique équatoriale, Autralie).
2° Le pays est, au contraire, entièrement ou dans sa presque totalité, possédé et
cultivé par des Habitants nombreux et denses, jouissant d'une civilisation propre, et
qui ont des notions très suffisantes — quoique souvent distinctes de celles du droit
européen — de la propriété collective ou individuelle (Algérie, deltas de l'Indo-Chine,
Indes anglaises).
'bl 3° Enfin le pays est occupé par des populations à densité et à civilisation varia-
bles, les unes nomades et pastorales, les autres plus ou moins sédentaires, qui, aptes
u non à concevoir la propriété collective ou individuelle, ont la possession, effec-
tive sinon juridique, d'une partie, indéterminée quant à sa superficie et à sa situa-
tion, du sol (Madagascar, Sénégal).
■ 1 <
, Dans les colonies du premier groupe aucun.droit de propriété préexistant n'est
susceptible d'être opposé à l'Etat souverain qui détient toute la terre et qui peut en
l'opinion publique pour laquelle ils étaient plus directement et plus facilement
assimilables, ont longtemps négligé la question de la terre. D'autre part, la solution
de ce problème qui soulève les points de droit les plus délicats, qui se heurte aux
difficultés les plus nombreuses et les plus variées, apparaît comme une tâche
ingrate. Elle est, en effet, à longue échéance et ne saurait apporter des résultats
certains, tangibles, pendant la courte période que, d'après nos traditions adminis-
tratives, nos chefs de colonie restent à la tête des diverses possessions. On ne
saurait faire grief à un homme de ne pas autrement s'intéresser à une œuvre
qu'il sait n'avoir pas le temps de mener à bonne fin. Aussi a-t-on pu recueillir de la
bouche d'un de nos gouverneurs généraux que l'on entretenait de difficultés
foncières considérables et urgentes ces paroles reproduites textuellement : « Je
laisse ce soin à mon aimable successeur ».
Toutefois les échéances, aussi longues soient-elles, finissent par arriver et
mettre « l'aimable successeur » dans l'obligation de s'attaquer au problème qui,
relativement facile à vaincre à l'origine, se présente avec d'autant plus de difficultés
qu'il a été plus négligé dans les débuts. ,
On a, quelquefois, laissé si bien emmêler les écheveaux de fil qu'il devient
impossible, aux artisans les plus patients, de les débrouiller. Il faut, alors, recourir
aux moyens énergiques et couper pour mieux refiler.
Ce sont ces méthodes qu'il importe d'appliquer à la solution de la question
foncière à Madagascar. Sans doute elles peuvent apparaitre comme radicales, mais
il n'en est pas d'autres si l'on veut aboutir et sortir de l'imbroglio dans lequel on se
débat en s'y enlisant un peu plus chaque jour et à chaque mouvement.
Ces méthodes seraient d'ailleurs inefficaces, malgré leur énergie, si elles
n'étaient pas, en outre, appliquées avec continuité et persévérance.
- Lorsqu'une nation, qui entreprend de coloniser, vient s'installer dans une
région ouverte à son activité, elle peut se trouver en présence d'un nombre de
situations foncières aussi considérables qu'est variée la tenure du sol par les
autochtones, mais qu'il est possible de ramener aux trois principaux groupes
suivants:
1° Le pays est, soit totalement inhabité (Réunion, Canàda), soit occupé par des
Peuplades extrêmement clairsemées et tellement arriérées qu'elles n'ont jamais eu la
notion de la propriété, se contentant de recueillir les produits spontanés du sol sans
jamais entreprendre aucun effort ou travail, seule origine historique et sociale de
appropriation collective ou privée (Afrique équatoriale, Autralie).
2° Le pays est, au contraire, entièrement ou dans sa presque totalité, possédé et
cultivé par des Habitants nombreux et denses, jouissant d'une civilisation propre, et
qui ont des notions très suffisantes — quoique souvent distinctes de celles du droit
européen — de la propriété collective ou individuelle (Algérie, deltas de l'Indo-Chine,
Indes anglaises).
'bl 3° Enfin le pays est occupé par des populations à densité et à civilisation varia-
bles, les unes nomades et pastorales, les autres plus ou moins sédentaires, qui, aptes
u non à concevoir la propriété collective ou individuelle, ont la possession, effec-
tive sinon juridique, d'une partie, indéterminée quant à sa superficie et à sa situa-
tion, du sol (Madagascar, Sénégal).
■ 1 <
, Dans les colonies du premier groupe aucun.droit de propriété préexistant n'est
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