Presse et revues
547 pages
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Le sol el le sous-sol de la mûraie, constitués d'alluvions sablonneuses des
sédiments maritimes, sont probablement l'une des causes de l'échec. En renouve-
lant l'expérience sur des terres analogues à celles qui sont préconisées par le
service de l'agriculture, peut-être obtiendra-t-on de meilleurs résultais. Un nou-
vel essai va être tenté dans ce but, dès que les terres auront été réunies au jar-
din d'essais.
5° Manihot Glaziowii, — A l'aspect malingre et chétif des pieds de manihot
glaziowii qui existent à Maroantsetra, il semblerait résulter que les terrains sa-
blonneux ne conviennent pas à cette plante. La cause d'insuccès pourrait être
due aussi au manque de soins au début et à l'humidité excessive du sol.
Quoiqu'il en soit, de nouveaux essais vont être tentés avec les graines reçues
en septembre dernier.
La graine de manihot glaziowii a la forme d'un noyau de prune ; elle est enve-
loppée d'un testa extrêmement dur, ce qui rend la germination très capricieuse et
• explique les grosses difficultés qui avaient surgi dans la multiplication de cette
plante caoutchoutifère.
Deux procédés ont été expérimentés en vue de hâter la germination et de la
rendre régulière. Le premier, préconisé par M. Godefroy Lebœuf. consiste à limer
la pointe extrême de la graine pour permettre à l'air et à l'humidité de pénétrer
à l'intérieur et au germe de trouver une issue.
D'après le deuxième procédé, conseillé par M. Herbert (Brésil), les graines ont
été plongées dans un récipient rempli d'eau et on les y a laissées séjourner pen-
dant dix jours. Après ce laps de temps, les graines étaient bien trempées et leur
testa bien ramolli Elles furent ensuite placées dans une caisse dont le fond était
garni de fumier, puis elles furent recouvertes d'une couche de quatre eentimè-
tres de terre légère. La caisse ainsi préparée a été exposée au soleil et elle est
arrosée plusieurs fois par jour.
Les graines expérimentées par ces deux procédés ne sont pas encore ger-
mées, de telle sorte qu'il n'est pas possible de conclure si le deuxième procédé,
plus pratique que le premier, lui est préférable. On comprendra, en effet, aisé-
ment combien la première opération demande de délicatesse et de précaution
pour que le germe ne soit pas abîmé.
6° Cotonnier. — Le cotonnier végète lentement sur le sol sablonneux de
Maroantsetra; il ne fournit que des arbrisseaux rabougris. Une terre franche,
riche en matière minérale, convient, en effet, mieux à cette plante ; aussi, dans
les essais en cours, sera-t-il réservé une parcelle de terre franche pour se ren-
dre compte de la façon dont il se comporte sous le climat de la baie d'Antongil.
Les deux variétés expérimentées sont celles d'Egypte et de Géorgie.
Le semis a eu lieu en pépinière en juillet dernier et les jeunes plants ne
seront mis en place qu'en janvier prochain (1902).
Ouatier. — Les terres sablonneuses du littoral paraissent convenir à la
végétation de l'ouatier, qui se développe ici très rapidement. Il existe dans le
parc de la résidence des spécimens de cet arbre n'ayaut que trois ans et qui
mesurent quatre à cinq mètres de haut avec un tronc de 0m 40 de circonférence.
t Toutefois il semblerait que cette végétation s'est ralentie, car, depuis quelque
temps, les arbres se dépouillent de leurs feuilles et quelques pieds dépérissent.
1 La nappe d'eau souterraine très voisine de la surface nuit peut-être au dé-
veloppement du système radiculaire de cette plante.
Ricin.— Quatre variétés sont expérimentées sur terre sablonneuse et sur
erre franche. Ce sont : le ricin sanguin, les variétés des Indes anglaises et du
jardin colonial et l'espèce indigène.
A part cette dernière variété, qui fournit des pousses aussi vigoureuses sur
les deux parcelles, les trois autres végètent plus lentement sur la terre légère et
dépourvue de fraîcheur, qui constitue l'une des parcelles, tandis qu'elles se dé-
veloppent très rapidement sur la terre franche du deuxième lot.
Semé en juillet en lignes distantes de un mètre, le ricin a déjà des tiges qui
atteignent de Im. à 1m. 25 de hauteur. La variété des Indes anglaises et l'espèce
indigène sont celles qui se sont le mieux développées.
III. — Plantes fourragères
L'ampemby. - C'est la seule plante fourragère expérimentée actuellement
p1 Essais. Cette graminée, sorte de très grand sorgho, fournit un ex-
cellent fourrage qui est très apprécié des bœufs; sa graine peut avantageuse-
ent servir à la nourriture des volailles et des chevaux.
Le sol el le sous-sol de la mûraie, constitués d'alluvions sablonneuses des
sédiments maritimes, sont probablement l'une des causes de l'échec. En renouve-
lant l'expérience sur des terres analogues à celles qui sont préconisées par le
service de l'agriculture, peut-être obtiendra-t-on de meilleurs résultais. Un nou-
vel essai va être tenté dans ce but, dès que les terres auront été réunies au jar-
din d'essais.
5° Manihot Glaziowii, — A l'aspect malingre et chétif des pieds de manihot
glaziowii qui existent à Maroantsetra, il semblerait résulter que les terrains sa-
blonneux ne conviennent pas à cette plante. La cause d'insuccès pourrait être
due aussi au manque de soins au début et à l'humidité excessive du sol.
Quoiqu'il en soit, de nouveaux essais vont être tentés avec les graines reçues
en septembre dernier.
La graine de manihot glaziowii a la forme d'un noyau de prune ; elle est enve-
loppée d'un testa extrêmement dur, ce qui rend la germination très capricieuse et
• explique les grosses difficultés qui avaient surgi dans la multiplication de cette
plante caoutchoutifère.
Deux procédés ont été expérimentés en vue de hâter la germination et de la
rendre régulière. Le premier, préconisé par M. Godefroy Lebœuf. consiste à limer
la pointe extrême de la graine pour permettre à l'air et à l'humidité de pénétrer
à l'intérieur et au germe de trouver une issue.
D'après le deuxième procédé, conseillé par M. Herbert (Brésil), les graines ont
été plongées dans un récipient rempli d'eau et on les y a laissées séjourner pen-
dant dix jours. Après ce laps de temps, les graines étaient bien trempées et leur
testa bien ramolli Elles furent ensuite placées dans une caisse dont le fond était
garni de fumier, puis elles furent recouvertes d'une couche de quatre eentimè-
tres de terre légère. La caisse ainsi préparée a été exposée au soleil et elle est
arrosée plusieurs fois par jour.
Les graines expérimentées par ces deux procédés ne sont pas encore ger-
mées, de telle sorte qu'il n'est pas possible de conclure si le deuxième procédé,
plus pratique que le premier, lui est préférable. On comprendra, en effet, aisé-
ment combien la première opération demande de délicatesse et de précaution
pour que le germe ne soit pas abîmé.
6° Cotonnier. — Le cotonnier végète lentement sur le sol sablonneux de
Maroantsetra; il ne fournit que des arbrisseaux rabougris. Une terre franche,
riche en matière minérale, convient, en effet, mieux à cette plante ; aussi, dans
les essais en cours, sera-t-il réservé une parcelle de terre franche pour se ren-
dre compte de la façon dont il se comporte sous le climat de la baie d'Antongil.
Les deux variétés expérimentées sont celles d'Egypte et de Géorgie.
Le semis a eu lieu en pépinière en juillet dernier et les jeunes plants ne
seront mis en place qu'en janvier prochain (1902).
Ouatier. — Les terres sablonneuses du littoral paraissent convenir à la
végétation de l'ouatier, qui se développe ici très rapidement. Il existe dans le
parc de la résidence des spécimens de cet arbre n'ayaut que trois ans et qui
mesurent quatre à cinq mètres de haut avec un tronc de 0m 40 de circonférence.
t Toutefois il semblerait que cette végétation s'est ralentie, car, depuis quelque
temps, les arbres se dépouillent de leurs feuilles et quelques pieds dépérissent.
1 La nappe d'eau souterraine très voisine de la surface nuit peut-être au dé-
veloppement du système radiculaire de cette plante.
Ricin.— Quatre variétés sont expérimentées sur terre sablonneuse et sur
erre franche. Ce sont : le ricin sanguin, les variétés des Indes anglaises et du
jardin colonial et l'espèce indigène.
A part cette dernière variété, qui fournit des pousses aussi vigoureuses sur
les deux parcelles, les trois autres végètent plus lentement sur la terre légère et
dépourvue de fraîcheur, qui constitue l'une des parcelles, tandis qu'elles se dé-
veloppent très rapidement sur la terre franche du deuxième lot.
Semé en juillet en lignes distantes de un mètre, le ricin a déjà des tiges qui
atteignent de Im. à 1m. 25 de hauteur. La variété des Indes anglaises et l'espèce
indigène sont celles qui se sont le mieux développées.
III. — Plantes fourragères
L'ampemby. - C'est la seule plante fourragère expérimentée actuellement
p1 Essais. Cette graminée, sorte de très grand sorgho, fournit un ex-
cellent fourrage qui est très apprécié des bœufs; sa graine peut avantageuse-
ent servir à la nourriture des volailles et des chevaux.
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