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Les bulbes étaient assez gros, pesant environ 400 grammes chacun, mais ils
étaient peu nombreux. Certains pieds n'en avaient qu'un ou deux. La récolte
totale en bulbes a été de 9 kilogrammes. Beaucoup de bulbes avaient pourri en
terre, après avoir été attaqués par des insectes. Sans cette circonstance, la récolte
eût été beaucoup plus considérable. Les essais sur le dolique bulbeux vont être
continués.
Pois. — Les pois, encore plus que les haricots, sont sujets aux attaques des
insectes; aussi, est-il impossible de cultiver cette légumineuse pendant la saison
des pluies.
Les espèces suivantes ont donné d'assez bons résultats pendant les mois secs :
Express.
Serpette nain vert.
Plein panier.
Nain hâtif breton.
Nain hâtif ou pois Lévêque.
Prince Albert.
Fève. — La fève des marais a donné des récoltes satisfaisantes. Il est
recommandable de la semer de préférence en juin ou juillet.
Cucurbitacée, melon, concombre. — Les deux premières espèces sont
d'une culture difficile ; la végétation de la plante est cependant très vigoureuse,
la floraison normale et la fructification abondante, mais les fruits arrivent rare-
ment à maturité, car une mouche verte les pique, dès qu'ils ont atteint une
certaine taille. Cette piqûre provoque une sorte de plaie, où se produit une pour-
riture brunâtre, qui va jusqu'au cœur du fruit et s'étend avec une très grande
rapidité.
Les concombres viennent avec beaucoup plus de facilité, aussi les trouve-t-on
couramment sur le marché. Les courges comestibles n'ont pas donné de résultat
satisfaisant. Une série de graines envoyée par la Société d'acclimatation (courge
du Chili, courge massue, courge pue-y-bid, courge patate, courgette d'Egypte) a
fourni des plants d'une végétation vigoureuse, mais les fruits ont pourri un peu
avant d'être arrivés à maturité. Les extrémités des rameaux ont fourni d'excel-
lentes brèdes. Il faut noter que, vu l'époque de réception des graines, on a été
obligé de faire le semis à une saison défavorable, ce qui permet d'expliquer dans
une certaine mesure pourquoi le résultat obtenu a été si mauvais.
En somme, à part le concombre, la culture des cucurbitacées doit être consi-
dérée, sous le climat de Tamatave, comme difficile et aléatoire.
Peut-être arriverait-on à combattre les insectes qui s'attaquent aux cucurbi-
tacées, au moins dans une certaine mesure, en entourant chaque jeune fruit d'un
sac analogue à ceux employés en Europe pour préserver les grappes de raisin
des mouches et des guêpes.
, En résumé, c'est d'avril à juillet que l'on a le plus de chances d'obtenir un
résultat très satisfaisant au potager. Les semis peuvent cependant être continués
normalement jusqu'en août et l'on obtient ainsi des légumes jusqu'en novembre.
On le voit par ce qui précède, la liste des légumes mis à l'essai à la station
le l'Ivoloina est déjà importante. Ces essais se continuent sur des variétés encore
insuffisamment étudiées jusqu'à ce jour. Il reste aussi un certain nombre
d espèces qu'il serait intéressant d'introduire et de répandre, par exemple la
rhubarbe, l'estragon, l'igname de Chine, les crosues du Japon, etc. Ajoutons à
cette liste (bien que ce ne soit peut-être pas tout à fait sa place ici) le câprier, qui
fournit un condiment si recherché.
IV. — Les légumes à la cocoterie de Vohidrotra
Pour les légumes, de même que pour les fruitiers, la cocoterie de Vohidrotra
n'a Pu encore fournir que peu de résultats, étant donné la date toute récente
de sa création. D'ailleurs le potager n'y est qu'un accessoire. Il est destiné
surtout à améliorer les conditions d'existence du contremaître d'agriculture
residant à Vohidrotra, mais doit fournir, cependant, des renseignements précis
SUr la venue des espèces légumières dans la zone sablonneuse.
t' Il sera intéressant de comparer les résultats obtenus à Vohidrotra, en terrain
très léger, à ceux recueillis à la station de l'Ivoloina, qui est très rapprochée,
mais située sur un terrain argilo-siliceux compact.
300 Le potager de la cocoterie de Vohidrotra est installé au bord d'une lagune, à
II) m. environ du rivage, à 2 m. 50 seulement au-dessus du niveau de la
nier.
L La lagune, dont l'ean est à peine saumâtre, permet de faire les arrosages.
Les vents du large sont très forts et presque continus ; on a eu le soin, dans ces
Les bulbes étaient assez gros, pesant environ 400 grammes chacun, mais ils
étaient peu nombreux. Certains pieds n'en avaient qu'un ou deux. La récolte
totale en bulbes a été de 9 kilogrammes. Beaucoup de bulbes avaient pourri en
terre, après avoir été attaqués par des insectes. Sans cette circonstance, la récolte
eût été beaucoup plus considérable. Les essais sur le dolique bulbeux vont être
continués.
Pois. — Les pois, encore plus que les haricots, sont sujets aux attaques des
insectes; aussi, est-il impossible de cultiver cette légumineuse pendant la saison
des pluies.
Les espèces suivantes ont donné d'assez bons résultats pendant les mois secs :
Express.
Serpette nain vert.
Plein panier.
Nain hâtif breton.
Nain hâtif ou pois Lévêque.
Prince Albert.
Fève. — La fève des marais a donné des récoltes satisfaisantes. Il est
recommandable de la semer de préférence en juin ou juillet.
Cucurbitacée, melon, concombre. — Les deux premières espèces sont
d'une culture difficile ; la végétation de la plante est cependant très vigoureuse,
la floraison normale et la fructification abondante, mais les fruits arrivent rare-
ment à maturité, car une mouche verte les pique, dès qu'ils ont atteint une
certaine taille. Cette piqûre provoque une sorte de plaie, où se produit une pour-
riture brunâtre, qui va jusqu'au cœur du fruit et s'étend avec une très grande
rapidité.
Les concombres viennent avec beaucoup plus de facilité, aussi les trouve-t-on
couramment sur le marché. Les courges comestibles n'ont pas donné de résultat
satisfaisant. Une série de graines envoyée par la Société d'acclimatation (courge
du Chili, courge massue, courge pue-y-bid, courge patate, courgette d'Egypte) a
fourni des plants d'une végétation vigoureuse, mais les fruits ont pourri un peu
avant d'être arrivés à maturité. Les extrémités des rameaux ont fourni d'excel-
lentes brèdes. Il faut noter que, vu l'époque de réception des graines, on a été
obligé de faire le semis à une saison défavorable, ce qui permet d'expliquer dans
une certaine mesure pourquoi le résultat obtenu a été si mauvais.
En somme, à part le concombre, la culture des cucurbitacées doit être consi-
dérée, sous le climat de Tamatave, comme difficile et aléatoire.
Peut-être arriverait-on à combattre les insectes qui s'attaquent aux cucurbi-
tacées, au moins dans une certaine mesure, en entourant chaque jeune fruit d'un
sac analogue à ceux employés en Europe pour préserver les grappes de raisin
des mouches et des guêpes.
, En résumé, c'est d'avril à juillet que l'on a le plus de chances d'obtenir un
résultat très satisfaisant au potager. Les semis peuvent cependant être continués
normalement jusqu'en août et l'on obtient ainsi des légumes jusqu'en novembre.
On le voit par ce qui précède, la liste des légumes mis à l'essai à la station
le l'Ivoloina est déjà importante. Ces essais se continuent sur des variétés encore
insuffisamment étudiées jusqu'à ce jour. Il reste aussi un certain nombre
d espèces qu'il serait intéressant d'introduire et de répandre, par exemple la
rhubarbe, l'estragon, l'igname de Chine, les crosues du Japon, etc. Ajoutons à
cette liste (bien que ce ne soit peut-être pas tout à fait sa place ici) le câprier, qui
fournit un condiment si recherché.
IV. — Les légumes à la cocoterie de Vohidrotra
Pour les légumes, de même que pour les fruitiers, la cocoterie de Vohidrotra
n'a Pu encore fournir que peu de résultats, étant donné la date toute récente
de sa création. D'ailleurs le potager n'y est qu'un accessoire. Il est destiné
surtout à améliorer les conditions d'existence du contremaître d'agriculture
residant à Vohidrotra, mais doit fournir, cependant, des renseignements précis
SUr la venue des espèces légumières dans la zone sablonneuse.
t' Il sera intéressant de comparer les résultats obtenus à Vohidrotra, en terrain
très léger, à ceux recueillis à la station de l'Ivoloina, qui est très rapprochée,
mais située sur un terrain argilo-siliceux compact.
300 Le potager de la cocoterie de Vohidrotra est installé au bord d'une lagune, à
II) m. environ du rivage, à 2 m. 50 seulement au-dessus du niveau de la
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