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- SOMMAIRE DU N° 2, D'AVRIL 1901
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- SOMMAIRE DU N° 4, D'OCTOBRE 1901
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Extrait du Bulletin Economique de l'Indo-Chine
Des différents procédés de coagulation du caoutchouc
L'important problème de la coagulation du caoutchouc par un procédé
simple et pratique, pouvant donner un produit pur, exempt de toute matière
fermentescible, en un mot propre à être employé dans l'industrie sans autre
manipulation, attend encore une solution.
Si la qualité du caoutchouc varie suivant le végétal producteur, la valeur
marchande d'un produit d'une même variété de plante est entièrement subor-
donnée au mode de coagulation employé.
La haute cote du caoutchouc de Para (hevea brasiliensis) n'est due qu'à la
méthode adoptée pour sa préparation.
D'autre part, M. Chevalier, botaniste, chargé de mission en Afrique, attri-
bue la diminution de la valeur marchande des caoutchoucs de la Casamance et
de la Guinée Française à l'usage du sel marin comme coagulant, le caoutchouc
du landolphia hendelotii précipité par sel marin s'altérant très rapidement.
Le problème est d'autant plus ardu qu'un réactif peut être très efficace sur
certain latex et rester complètement neutre sur un autre, par exemple: l'addi-
tion d'alcalis amène la coagulation rapide du latex du castilloa elastica ; par
contre, le lait de l'hevea brasiliensis étant lui-même alcalin, une solution d'am-
moniaque, non seulement n'a aucune action, mais encore le préserve indéfini-
ment de la coagulation.
Les laits de beaucoup de landolphia sont rapidement coagulés par l'éther,
mais ce liquide reste neutre sur ceux d'autres espèces du même genre.
L'alun, l'acide azotique et l'acide chlorhydrique, qui sont des coagulants du
latex du Ninga (l. owariensis), n'exercent aucune action sur celui de la liane
Zaon (1. Klainei) (H. Lecomte).
D'après M. Jumelle, les coagulants les plus constants semblent être l'alcool,
l'acide phénique et la chaleur.
En outre, dans la coagulation par les acides, les divers latex en exigent une
quantité variable, suivant leur caractère et la somme de caoutchouc qu'ils tien-
nent en suspension; il semble inutile d'ajouter que l'excès d'acide, s'il n'empê-
che pas complètement la coagulation, donne un caoutchouc altéré, dépourvu
d'élasticité et par conséquent impropre aux usages auxquels il est destiné.
Le caoutchouc existe dans le latex sous la forme de petits globules (excessi-
vement petits dans le latex de l'hevea) mous et gluants, plus légers que l'eau,
susceptibles, sous l'influence de certains agents, de s'agglomérer et de former
une masse solide, compacte, qui devient souple et élastique en séchant.
Le latex contient, en outre, emprisonnées dans l'eau constituante, des ma-
tières minérales et azotées, véritables facteurs de fermentation qu'il importe de
détruire soit avant, soit pendant la coagulation.
Il nous a paru intéressant de résumer, d'après les nombreux travaux publiés
jusqu'à ce jour, la plupart dans la Revue des cultures coloniales, les divers pro-
cèdes dont on se sert dans les pays producteurs de caoutchouc, ainsi que les
résultats obtenus respectivement.
On doit distinguer :
1° La coagulation par les procédés mécaniques ;
20 — par la chaleur ;
30 — par l'enfumage ;
40 — par les agents chimiques.
A ces derniers peuvent se rattacher les coagulants végétaux, car ceux-ci
agissent par l'acide végétal qu'ils contiennent (oxalique, citrique, malique ou
tartrique).
Extrait du Bulletin Economique de l'Indo-Chine
Des différents procédés de coagulation du caoutchouc
L'important problème de la coagulation du caoutchouc par un procédé
simple et pratique, pouvant donner un produit pur, exempt de toute matière
fermentescible, en un mot propre à être employé dans l'industrie sans autre
manipulation, attend encore une solution.
Si la qualité du caoutchouc varie suivant le végétal producteur, la valeur
marchande d'un produit d'une même variété de plante est entièrement subor-
donnée au mode de coagulation employé.
La haute cote du caoutchouc de Para (hevea brasiliensis) n'est due qu'à la
méthode adoptée pour sa préparation.
D'autre part, M. Chevalier, botaniste, chargé de mission en Afrique, attri-
bue la diminution de la valeur marchande des caoutchoucs de la Casamance et
de la Guinée Française à l'usage du sel marin comme coagulant, le caoutchouc
du landolphia hendelotii précipité par sel marin s'altérant très rapidement.
Le problème est d'autant plus ardu qu'un réactif peut être très efficace sur
certain latex et rester complètement neutre sur un autre, par exemple: l'addi-
tion d'alcalis amène la coagulation rapide du latex du castilloa elastica ; par
contre, le lait de l'hevea brasiliensis étant lui-même alcalin, une solution d'am-
moniaque, non seulement n'a aucune action, mais encore le préserve indéfini-
ment de la coagulation.
Les laits de beaucoup de landolphia sont rapidement coagulés par l'éther,
mais ce liquide reste neutre sur ceux d'autres espèces du même genre.
L'alun, l'acide azotique et l'acide chlorhydrique, qui sont des coagulants du
latex du Ninga (l. owariensis), n'exercent aucune action sur celui de la liane
Zaon (1. Klainei) (H. Lecomte).
D'après M. Jumelle, les coagulants les plus constants semblent être l'alcool,
l'acide phénique et la chaleur.
En outre, dans la coagulation par les acides, les divers latex en exigent une
quantité variable, suivant leur caractère et la somme de caoutchouc qu'ils tien-
nent en suspension; il semble inutile d'ajouter que l'excès d'acide, s'il n'empê-
che pas complètement la coagulation, donne un caoutchouc altéré, dépourvu
d'élasticité et par conséquent impropre aux usages auxquels il est destiné.
Le caoutchouc existe dans le latex sous la forme de petits globules (excessi-
vement petits dans le latex de l'hevea) mous et gluants, plus légers que l'eau,
susceptibles, sous l'influence de certains agents, de s'agglomérer et de former
une masse solide, compacte, qui devient souple et élastique en séchant.
Le latex contient, en outre, emprisonnées dans l'eau constituante, des ma-
tières minérales et azotées, véritables facteurs de fermentation qu'il importe de
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