Presse et revues
32 pages
Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-12-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 décembre 1903 05 décembre 1903
Description : 1903/12/05 (A7,N138,T13). 1903/12/05 (A7,N138,T13).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65833900
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/03/2014
VARIÉTÉS
341
Java : certaines expériences faites en 1877 ont donné 12 picuis de graines par
bouw.
Mais ces expériences ont été faites sur une échelle trop réduite pour servir de-
base. Dans leslndes anglaises, lamoyenne de rendement est beaucoup plus faible;
elle est, d'après certaines statistiques, de 2 picuis et demi environ par bouw,
mais ce rendement paraît trop faible.
EXPLORATION FORESTIÈRE DANS LE BAHR-EL-GHAZAL
M. Muriel publie dans Thelndian For ester, septembre 1903, une étude d'après
le rapport forestier de M. Broun, directeur des forêts de l'administration du
Soudan. M. Broun quitta Khartoum le 21 janvier 1902, il remonta en steamer
jusqu'a Meshra-er-Rek, puis à partir du 5 février visita Tory, Wan, Chakchak et
Dem-Zubeir, pour rentrer le 24 avril 1902. Les localités visitées se trouvent entre
260 et 29° E. et 70 et 8030 N. ; elles forment la portion nord-ouest de la province
du Bahr-el-Ghazal, arrosées par les rivières Tory, Wan, Pongo et Chell.
On peut diviser la contrée parcourue par M. Broun en trois zones : des
marais persistants près de l'embouchure des rivières, des terrains d'alluvion un
peu plus haut et qui sont sujets à des inondations pendant les pluies, et des
plateaux mouvementés, ou un pays montagneux dans les parties plus élevées.
M. Broun, au point de vue descriptif, divise la forêt en trois divisions, corres-
pondant aux zones citées ci-dessus.
Dans les marais, la seule plante ligneuse estl'Ambatch, Herminiera elaphroxylon;
elle est devenue abondante depuis quelques années seulement.
Dans la seconde zone, les arbres croissent peu dans les parties submergées
périodiquement et les arbres les plus communs sont : Mitragyneafricana (qui fournit
la plus grande partie du combustible à la station forestière de Bahr-el-Homr) ;
Sarcocephalus esculentics, Tamarindus indica, Gratseva religiosa, Mabaabyssinica, Gordia
subopposita et dans les sols pauvres YEuphorbia candelabrum.
Dans les parties plus élevées, il y a des villages, et le pays est en général peu
boisé, avec des arbres solitaires ou par petits groupes, ou des bandes de forêts,
alternant avec des plaines. Les Ficus sycomorus, Ficusplatyphylla, Kigelia sethiopica,
-
Borassus fiabellifeiAcacia albida, Balanites segypliaca prédominent. -
Les forêts de la troisième zone sont composées de Parhici filicoidea (un des plus
grands arbres du Bahr-el-Ghazal), Prosopis oblonga, Tetrapleura obtusangida (autre
grand arbre), Afzelia africana, Daniella thurifera, Berlinia acuminataErythro-
phlœurn guineense, deux Cassia, Fterocarpus lucens, Dalbergia melanoxylon, Ano-
geissus leiocarpus (qui produit la plus grande partie du bois employé dans les
postes de Tory, Wan, Chakchak, et Dem-Zubeir), et le Khaya senegalensis.
Le Butyrospermum Parlcii est très répandu, et les bambous (Oxytenantherrt sp.)
croissent le long des cours d'eau dans les parties montagneuses. « Les plus belles
forêts sont celles que l'on rencontre dans une large région inhabitée, entre Dem-
Zubeir et le Pongo, mais là aussi le feu l'empêche d'être uniforme. »
On peut cependant noter que, même dans ces régions où le feu fait de si fré-
quents ravages, on trouve, ici et là, quelques arbres énormes, tels que : Shandé
(Daniella thurifem), Homra (Khrtya senegalensis), Bei (Afzelia africana), Nvana (Par-
kia filicoidea), etc.
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Java : certaines expériences faites en 1877 ont donné 12 picuis de graines par
bouw.
Mais ces expériences ont été faites sur une échelle trop réduite pour servir de-
base. Dans leslndes anglaises, lamoyenne de rendement est beaucoup plus faible;
elle est, d'après certaines statistiques, de 2 picuis et demi environ par bouw,
mais ce rendement paraît trop faible.
EXPLORATION FORESTIÈRE DANS LE BAHR-EL-GHAZAL
M. Muriel publie dans Thelndian For ester, septembre 1903, une étude d'après
le rapport forestier de M. Broun, directeur des forêts de l'administration du
Soudan. M. Broun quitta Khartoum le 21 janvier 1902, il remonta en steamer
jusqu'a Meshra-er-Rek, puis à partir du 5 février visita Tory, Wan, Chakchak et
Dem-Zubeir, pour rentrer le 24 avril 1902. Les localités visitées se trouvent entre
260 et 29° E. et 70 et 8030 N. ; elles forment la portion nord-ouest de la province
du Bahr-el-Ghazal, arrosées par les rivières Tory, Wan, Pongo et Chell.
On peut diviser la contrée parcourue par M. Broun en trois zones : des
marais persistants près de l'embouchure des rivières, des terrains d'alluvion un
peu plus haut et qui sont sujets à des inondations pendant les pluies, et des
plateaux mouvementés, ou un pays montagneux dans les parties plus élevées.
M. Broun, au point de vue descriptif, divise la forêt en trois divisions, corres-
pondant aux zones citées ci-dessus.
Dans les marais, la seule plante ligneuse estl'Ambatch, Herminiera elaphroxylon;
elle est devenue abondante depuis quelques années seulement.
Dans la seconde zone, les arbres croissent peu dans les parties submergées
périodiquement et les arbres les plus communs sont : Mitragyneafricana (qui fournit
la plus grande partie du combustible à la station forestière de Bahr-el-Homr) ;
Sarcocephalus esculentics, Tamarindus indica, Gratseva religiosa, Mabaabyssinica, Gordia
subopposita et dans les sols pauvres YEuphorbia candelabrum.
Dans les parties plus élevées, il y a des villages, et le pays est en général peu
boisé, avec des arbres solitaires ou par petits groupes, ou des bandes de forêts,
alternant avec des plaines. Les Ficus sycomorus, Ficusplatyphylla, Kigelia sethiopica,
-
Borassus fiabellifeiAcacia albida, Balanites segypliaca prédominent. -
Les forêts de la troisième zone sont composées de Parhici filicoidea (un des plus
grands arbres du Bahr-el-Ghazal), Prosopis oblonga, Tetrapleura obtusangida (autre
grand arbre), Afzelia africana, Daniella thurifera, Berlinia acuminataErythro-
phlœurn guineense, deux Cassia, Fterocarpus lucens, Dalbergia melanoxylon, Ano-
geissus leiocarpus (qui produit la plus grande partie du bois employé dans les
postes de Tory, Wan, Chakchak, et Dem-Zubeir), et le Khaya senegalensis.
Le Butyrospermum Parlcii est très répandu, et les bambous (Oxytenantherrt sp.)
croissent le long des cours d'eau dans les parties montagneuses. « Les plus belles
forêts sont celles que l'on rencontre dans une large région inhabitée, entre Dem-
Zubeir et le Pongo, mais là aussi le feu l'empêche d'être uniforme. »
On peut cependant noter que, même dans ces régions où le feu fait de si fré-
quents ravages, on trouve, ici et là, quelques arbres énormes, tels que : Shandé
(Daniella thurifem), Homra (Khrtya senegalensis), Bei (Afzelia africana), Nvana (Par-
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