Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-11-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 novembre 1903 20 novembre 1903
Description : 1903/11/20 (A7,N137,T13). 1903/11/20 (A7,N137,T13).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6583389b
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/03/2014
308 REVUE DES CULTURES COLONIALES
Les mauvais plants devant être remplacés la seconde année par des rejets pris
sur place, cette dépense rentrera dans celle d'entretien.
Si l'on considérait strictement la plantation comme devant être restreinte à un
hectare, il faudrait cinq à six ans pour amortir le capital initial.
On le voit, il est difficile d'établir à priori un devis, car pendant plusieurs
années les plants se vendront assez cher.
Néanmoins, étant donné la certitude de la bonne venue de ces plants dans un
sol de choix, leur accroissement, la possibilité d'étendre, de développer chaque
année la plantation, les frais relativement minimes d'entretien d'une culture peu
exigeante, et surtout la certitude de la vente, on peut envisager les pires aléas en
face de cette perspective d'un bénéfice chiffré entre 100 et 150 piastres à l'hec-
tare. Ces raisons suffisent, je crois, à engager les planteurs dans l'essai de cette
entreprise.
L'hectare de rizière, en moyenne récolte, rapporte, comme l'on sait, de 50 à
60 piastres, et si la mauvaise foi de l'ouvrier indigène n'était en cause, tous les
colons trouveraient ce bénéfice très rémunérateur et s'efforceraient de défricher
de nouvelles rizières.
L'hectare de café était escompté comme devant produire environ 750 piastres
en se basant sur 2.500 pieds rendant annuellement 0 k. 300. Il fallait défalquer,
bien entendu, un intérêt d'amortissement, et des frais d'entretien et de fumure
considérables. Ce bénéfice était certainement, si exagéré qu'il paraisse, en pro-
portion du capital à débourser.
Je conclus : L'abaca peut être considéré comme une culture riche, à la con-
dition d'être entreprise très judicieusement. Loin d'être, comme certains pro-
duits, à consommation limitée, et dont les revenus faiblissent en raison d'une
plus grosse production, il aura toujours un cours forcé; car, outre son dévelop-
pement, possible seulement dans quelques régions similaires des Philippines,
les usages auxquels il sert, dans la fabrication des tissus, dans la corderie
notamment, son emploi accru dans toutes les flottes de commerce et de guerre,
le rendent en quelque sorte unique, sans équivalent.
C'est cette utilisation universelle qui lui assurera, pour longtemps encore,
et des débouchés et une valeur.
Cu. REMERY,
Colon à Tuyên-quang.
LA PREMIÈRE RÉCOLTE DU CAOUTCHOUC
SUR LES HEVEA DE LA PLANTATION SOEBANG
(PAMANOEKAN ET TJYASSEMLANDEN) (1),
La publication des résultats obtenus dans la saignée de YHevea au Jardin bota-
nique de Buitenzorg m'ont amené à publier ceux obtenus sur une plus grande
échelle à Soebang, parce que ces données peuvent être d'intérêt pour d'autres
planteurs.
Il existe actuellement, à Soebang, 147 Revea; ceux-ci y ont été amenés par semis
en guise d'ombrage, dans une plantation de Coffea liberica, dans laquelle les arbres
(1) Traduit et résumé d'un article de M. H.-C. Dinet, publié dans Teysmannia, 1903, n° 8.
Les mauvais plants devant être remplacés la seconde année par des rejets pris
sur place, cette dépense rentrera dans celle d'entretien.
Si l'on considérait strictement la plantation comme devant être restreinte à un
hectare, il faudrait cinq à six ans pour amortir le capital initial.
On le voit, il est difficile d'établir à priori un devis, car pendant plusieurs
années les plants se vendront assez cher.
Néanmoins, étant donné la certitude de la bonne venue de ces plants dans un
sol de choix, leur accroissement, la possibilité d'étendre, de développer chaque
année la plantation, les frais relativement minimes d'entretien d'une culture peu
exigeante, et surtout la certitude de la vente, on peut envisager les pires aléas en
face de cette perspective d'un bénéfice chiffré entre 100 et 150 piastres à l'hec-
tare. Ces raisons suffisent, je crois, à engager les planteurs dans l'essai de cette
entreprise.
L'hectare de rizière, en moyenne récolte, rapporte, comme l'on sait, de 50 à
60 piastres, et si la mauvaise foi de l'ouvrier indigène n'était en cause, tous les
colons trouveraient ce bénéfice très rémunérateur et s'efforceraient de défricher
de nouvelles rizières.
L'hectare de café était escompté comme devant produire environ 750 piastres
en se basant sur 2.500 pieds rendant annuellement 0 k. 300. Il fallait défalquer,
bien entendu, un intérêt d'amortissement, et des frais d'entretien et de fumure
considérables. Ce bénéfice était certainement, si exagéré qu'il paraisse, en pro-
portion du capital à débourser.
Je conclus : L'abaca peut être considéré comme une culture riche, à la con-
dition d'être entreprise très judicieusement. Loin d'être, comme certains pro-
duits, à consommation limitée, et dont les revenus faiblissent en raison d'une
plus grosse production, il aura toujours un cours forcé; car, outre son dévelop-
pement, possible seulement dans quelques régions similaires des Philippines,
les usages auxquels il sert, dans la fabrication des tissus, dans la corderie
notamment, son emploi accru dans toutes les flottes de commerce et de guerre,
le rendent en quelque sorte unique, sans équivalent.
C'est cette utilisation universelle qui lui assurera, pour longtemps encore,
et des débouchés et une valeur.
Cu. REMERY,
Colon à Tuyên-quang.
LA PREMIÈRE RÉCOLTE DU CAOUTCHOUC
SUR LES HEVEA DE LA PLANTATION SOEBANG
(PAMANOEKAN ET TJYASSEMLANDEN) (1),
La publication des résultats obtenus dans la saignée de YHevea au Jardin bota-
nique de Buitenzorg m'ont amené à publier ceux obtenus sur une plus grande
échelle à Soebang, parce que ces données peuvent être d'intérêt pour d'autres
planteurs.
Il existe actuellement, à Soebang, 147 Revea; ceux-ci y ont été amenés par semis
en guise d'ombrage, dans une plantation de Coffea liberica, dans laquelle les arbres
(1) Traduit et résumé d'un article de M. H.-C. Dinet, publié dans Teysmannia, 1903, n° 8.
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