Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-11-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 novembre 1903 05 novembre 1903
Description : 1903/11/05 (A7,N136,T13). 1903/11/05 (A7,N136,T13).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6583388x
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/03/2014
VARIRTÉQ - 279-
éloignés en cultivant des récoltes de fourrages et en faisant de l'engrais pour les
terrains à bananes.
La composilion chimique des exportations de la Jamaïque montre une grande
économie des constituants du sol. Peu de pays exportent aussi peu des trésors,
capitalisés de la fertilité du sol. H.-H: COUSINS.
Kingston, 8 juin 1903.
M. J. Neish répond comme suit à M, H. CoUsins :
« La première chose à considérer est le mode et le coût de la restitution.
M. Cousins a tout réduit à la potasse, mais la potasse telle qu'elle n'est pas usagée
en agriculture ; d'autres produits que l'oxyde de potasse doivent être employée
parmi lesquels en premier lieu le nitrate et le carbonate, et parmi ceux très em-
ployés il faut citer le mu'riate et le sulfate de potasse très usagés en agriculture.
1.414 tonnes de potasse représentent 2.238 tonnes de muriate de potasse valanl à
New-York 89.520 dollars, ou 2.616 tonnes de sulfate valant 118.296 dollars :
valeurs qui représentent moins que la perte actuelle des sols de la Jamaïque par
les exportations de bananes.
L'idéal des planteurs doit être d'obtenir le maximum de récolte de fruits les
plus beaux, ce qui ne peut être obtenu que dans des terrains de la meilleure-
qualité avec les meilleurs soins. Après quelques récoltes successives, le sol mon-
trera plus ou moins tardivement une perte de fertilité qui se fera sentir par une
diminution de grandeur des régimes et une moindre valeur. Cela s'observe dans,
toutes les régions où on cultive d'une façon intensive la même plante, et la
Jamaïque ne peut espérer être une exception à cette règle générale. D'ailleurs
certaines bananeriesde la Jamaïque ont été forcées de cesser la culture, car le sol
avait perdu ses propriétés productrices.
Des essais devraient être tentés avec différents engrais, et quand il sera prouvé
que les engrais chimiques seront de valeur, nous les emploierons : beaucoup de
terrains pauvres de la Jamaïque profiteraient de ce traitement.
M. H.-H. Cousins a répondu à cette manière de voir que sa façon de calculer
la valeur de l'amendement ne pouvait se faire qu'en se basant sur la potasse.
Des expériences établies dans huit centres pendant les dernières années et condui-.
Les d'une manière méthodique ont prouvé qu'à part l'humus, des fertilisants
n'élaient pas nécessaires et même pas utiles pour la majorité des terrains.
M. J. Barclay examine ensuite les conclusions que l'on peut tirer de cette
discussion. Il est de toute évidence qu'une assez notable proportion d'éléments
minéraux sont exportés avec les bananes; mais comme les tiges, les feuilles et.
beaucoup de déchets restent sur le sol et lui sont rendus, la culture de la banane
n'est pas aussi appauvrissante quele gingembre, la cassave et certaines céréales.
D'un autie côté, M. Cousins admet que la quantité de potasse contenue dans le
sol suffirait pour la culture pendant encore 300 à 600 ans. Cela suffirait donc
amplement pour la génération présente, mais il faut faire remarquer que nous.
exportons actuellement des bananes de qualité secondaire dont les régimes sont
moins fournis que les régimes normaux de 9 mains.
Cette diminution de valeur a été attribuée à la sécheresse; certes elles ont
subides périodes sèches, mais il y a quelques années les bananiers n'étaient pas.
aussi facilement affectés par les intempéries. Il paraît indiscutable que les sols,.
s'appauvrissent, les planteurs le savent.
Mais il y a non seulement diminution de potasse, mais encore d'autres consti-.
éloignés en cultivant des récoltes de fourrages et en faisant de l'engrais pour les
terrains à bananes.
La composilion chimique des exportations de la Jamaïque montre une grande
économie des constituants du sol. Peu de pays exportent aussi peu des trésors,
capitalisés de la fertilité du sol. H.-H: COUSINS.
Kingston, 8 juin 1903.
M. J. Neish répond comme suit à M, H. CoUsins :
« La première chose à considérer est le mode et le coût de la restitution.
M. Cousins a tout réduit à la potasse, mais la potasse telle qu'elle n'est pas usagée
en agriculture ; d'autres produits que l'oxyde de potasse doivent être employée
parmi lesquels en premier lieu le nitrate et le carbonate, et parmi ceux très em-
ployés il faut citer le mu'riate et le sulfate de potasse très usagés en agriculture.
1.414 tonnes de potasse représentent 2.238 tonnes de muriate de potasse valanl à
New-York 89.520 dollars, ou 2.616 tonnes de sulfate valant 118.296 dollars :
valeurs qui représentent moins que la perte actuelle des sols de la Jamaïque par
les exportations de bananes.
L'idéal des planteurs doit être d'obtenir le maximum de récolte de fruits les
plus beaux, ce qui ne peut être obtenu que dans des terrains de la meilleure-
qualité avec les meilleurs soins. Après quelques récoltes successives, le sol mon-
trera plus ou moins tardivement une perte de fertilité qui se fera sentir par une
diminution de grandeur des régimes et une moindre valeur. Cela s'observe dans,
toutes les régions où on cultive d'une façon intensive la même plante, et la
Jamaïque ne peut espérer être une exception à cette règle générale. D'ailleurs
certaines bananeriesde la Jamaïque ont été forcées de cesser la culture, car le sol
avait perdu ses propriétés productrices.
Des essais devraient être tentés avec différents engrais, et quand il sera prouvé
que les engrais chimiques seront de valeur, nous les emploierons : beaucoup de
terrains pauvres de la Jamaïque profiteraient de ce traitement.
M. H.-H. Cousins a répondu à cette manière de voir que sa façon de calculer
la valeur de l'amendement ne pouvait se faire qu'en se basant sur la potasse.
Des expériences établies dans huit centres pendant les dernières années et condui-.
Les d'une manière méthodique ont prouvé qu'à part l'humus, des fertilisants
n'élaient pas nécessaires et même pas utiles pour la majorité des terrains.
M. J. Barclay examine ensuite les conclusions que l'on peut tirer de cette
discussion. Il est de toute évidence qu'une assez notable proportion d'éléments
minéraux sont exportés avec les bananes; mais comme les tiges, les feuilles et.
beaucoup de déchets restent sur le sol et lui sont rendus, la culture de la banane
n'est pas aussi appauvrissante quele gingembre, la cassave et certaines céréales.
D'un autie côté, M. Cousins admet que la quantité de potasse contenue dans le
sol suffirait pour la culture pendant encore 300 à 600 ans. Cela suffirait donc
amplement pour la génération présente, mais il faut faire remarquer que nous.
exportons actuellement des bananes de qualité secondaire dont les régimes sont
moins fournis que les régimes normaux de 9 mains.
Cette diminution de valeur a été attribuée à la sécheresse; certes elles ont
subides périodes sèches, mais il y a quelques années les bananiers n'étaient pas.
aussi facilement affectés par les intempéries. Il paraît indiscutable que les sols,.
s'appauvrissent, les planteurs le savent.
Mais il y a non seulement diminution de potasse, mais encore d'autres consti-.
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