Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-10-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 octobre 1903 20 octobre 1903
Description : 1903/10/20 (A7,N135,VOL13). 1903/10/20 (A7,N135,VOL13).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6583387h
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/03/2014
254 REVUE DES CULTURES COLONIALES
banane dont le régime s'était formé sur le tronc. En 1884, M. Morris a observé un bananier portant
deux régimes, et à Bombay on a remarqué un bananier dont le régime était constitué par deux régimes
soudés qui, vers le milieu, se divisaient en quatre branches.
— Notre éminent collaborateur M. Ch. Rivière a depuis longtemps signalé la valeur économique
du fruit du Sapindus iitilis ou Savonnier. Le « Bulletin de l'Office de renseignements généraux
et de colonisation du gouvernement général de l'Algérie », n° 14, 1903, publie une étude très docu-
mentée sur l'utilisation de ses fruits. M. Livache, corroborant M. Rivière, signale que les coques
des fruits de ce Sapindus peuvent être transformées, par torréfaction et pulvérisation, en une poudre
transportable qui peut être mise en pains. Cette poudre ou ces pains pourront remplacer le bois de
Panama pour le lessivage ou servir à encoller et apprêter des tissus. Le combustible nécessité par
la torréfaction peut être constitué par les graines dont le poids représente environ 44 de la
masse. L'auteur pense qu'en dehors des usines qui auraient avantage à produire cette poudre en
grand, on pourrait créer une sorte d'industrie familiale qui pourrait être très rémunératrice.
— L' « Agricultural Bulletin of tlie Straits and federated Malay States », n° 4, 1903, publie une
- étude sur les rotangs, leur culture et leur préparation, leurs noms indigènes avec l'indication des
noms scientifiques; l'article est accompagné d'un cliché photographique représentant une des espèces
de Calamus (C, Scipionum), qui est surtout employée pour fabrication de cannes et est connue
sous le noms de Malacca cane.
— M. R. L. LYNE publie dans « The Shamba », le journal d'agriculture de Zanzibar, une liste
de noms indigènes des principales espèces de plantes de la région, liste en partie extraite du
Dictionnaire français-swahili du Rév. P. Sacleux.
— Le même périodique donne le résultat de l'analyse d'un certain nombre de fibres qui avaient
été obtenues à Dunga et qui avaient été envoyées pour expertise à la maison Broker : leFourcroya
gigantea, de bonne couleur, longueur et préparation, vaut 33 livres la tonne'; le Fourcroya
macrophylla en vaut 34; le Fourcroya Lindemi en vaut 39, tandis que l'Agave rigida
variété Sisalana, étant de force variable,, ne vaut que 25 livres. L'auteur estime que ces plantes
qui ont été cultivées sans grands soins pourraient être cultivées en grand dans l'ile et particulière-
ment entre les cocotiers.
— La production sucrière du Brésil paraît plutôt diminuer d'après les statistiques récentes; la
consommation est d'environ 140.000 tonnes et la. production de 224.760 tonnes en 1902-1903, dont
101.480 de sucre blanc, 123.280 de sucre brun'; la quantité de sucre disponible pour l'exportation
n'est donc plus aussi considérable qu'en 1880-1885, où elle atteignait de 225.000 à 250.000 tonnes. Il
semble donc assez probable que, dans un avenir assez prochain, le sucre brésilien disparaîtra des
marchés exotiques.
— L'élevage' des vers à soie a donné des résultats très appréciables à San-José da Lagoa
(Minas Geraes). On a déjà planté 25.000 mûriers et l'on espère que la Société nationale d'agricul-
ture prendra l'initiative de la fondation d'un établissement pour la préparation de la soie brute. Le
comité directeur de la Société a l'intention de pousser l'élevage des vers à soie au moyen de primes
(Monatsschrift des Deutsch Brasilischen Vereins, n° 6, 1903.)
— D'après le rapport du consul anglais sur le commerce du Texas, 880.390 balles de coton ont
été exportées en septembre 1902 de Galveston «n Angleterre et 896.095 de la Nouvelle-Orléans;
environ 60 de l'exportation tjtale du coton vers le Royaume-Uni provenaient de ces deux ports.
L'Angleterre dépend donc de plus en plus des Etats-Unis pour le cuton. La plus grande partie de
la farine de coton et des tourteaux de coton qui restent après l'extraction de l'iiuilç. est exportée
vers l'Allemagne, la Hollande et le Danemark,
- Le commerce de la banane paraît pouvoir s'effectuer facilement entre Barbados et l'Angle-
terre. Après des essais tentés à différentes reprises, on est arrivé, par une sélection judicieuse et un
emballage soigné, à faire des envois qui ont été très favorablement accueillis à Londres. M. J. R.
Bovell, superintendent de la station botanique, se met à la disposition des planteurs qui possèdent
des terrains convenables pour cette culture et qui voudraient s'y intéressee, pour-tous les rensei-
gnements qu'ils pourraient désirer. (Agriculturàl News, Barbados, 32, 1903).
- D'après l' « Anglo-Indian Review », une maison de commerce indigène de Calcutta a préparé
de la farine de bananes avec .tant de. succès'qu'elle compte entreprendre cette préparation en
grand. Des analyses faites par M. David Hooper de l'Indian Muséum ont prouvé que le produit
préparé aux Indes contient environ la même proportion d'hydrate de carbone que celui des Indes
occidentales, mais qu'il renferme environ 1 %-d'albuminoïdes en plus. Ses propriétés nutritives
dépassent celles de l'arrow-root et des autres substances farineuses employées généralement dans
l'alimentation des convalescents.
- Le rapport annuel, pour l'année, se terminant le 1er mars 1903, publié par M. J. H. Hart du
■ département botaniques de Trinidad, renferme des rensaignements intéressants sur différentes plantes
banane dont le régime s'était formé sur le tronc. En 1884, M. Morris a observé un bananier portant
deux régimes, et à Bombay on a remarqué un bananier dont le régime était constitué par deux régimes
soudés qui, vers le milieu, se divisaient en quatre branches.
— Notre éminent collaborateur M. Ch. Rivière a depuis longtemps signalé la valeur économique
du fruit du Sapindus iitilis ou Savonnier. Le « Bulletin de l'Office de renseignements généraux
et de colonisation du gouvernement général de l'Algérie », n° 14, 1903, publie une étude très docu-
mentée sur l'utilisation de ses fruits. M. Livache, corroborant M. Rivière, signale que les coques
des fruits de ce Sapindus peuvent être transformées, par torréfaction et pulvérisation, en une poudre
transportable qui peut être mise en pains. Cette poudre ou ces pains pourront remplacer le bois de
Panama pour le lessivage ou servir à encoller et apprêter des tissus. Le combustible nécessité par
la torréfaction peut être constitué par les graines dont le poids représente environ 44 de la
masse. L'auteur pense qu'en dehors des usines qui auraient avantage à produire cette poudre en
grand, on pourrait créer une sorte d'industrie familiale qui pourrait être très rémunératrice.
— L' « Agricultural Bulletin of tlie Straits and federated Malay States », n° 4, 1903, publie une
- étude sur les rotangs, leur culture et leur préparation, leurs noms indigènes avec l'indication des
noms scientifiques; l'article est accompagné d'un cliché photographique représentant une des espèces
de Calamus (C, Scipionum), qui est surtout employée pour fabrication de cannes et est connue
sous le noms de Malacca cane.
— M. R. L. LYNE publie dans « The Shamba », le journal d'agriculture de Zanzibar, une liste
de noms indigènes des principales espèces de plantes de la région, liste en partie extraite du
Dictionnaire français-swahili du Rév. P. Sacleux.
— Le même périodique donne le résultat de l'analyse d'un certain nombre de fibres qui avaient
été obtenues à Dunga et qui avaient été envoyées pour expertise à la maison Broker : leFourcroya
gigantea, de bonne couleur, longueur et préparation, vaut 33 livres la tonne'; le Fourcroya
macrophylla en vaut 34; le Fourcroya Lindemi en vaut 39, tandis que l'Agave rigida
variété Sisalana, étant de force variable,, ne vaut que 25 livres. L'auteur estime que ces plantes
qui ont été cultivées sans grands soins pourraient être cultivées en grand dans l'ile et particulière-
ment entre les cocotiers.
— La production sucrière du Brésil paraît plutôt diminuer d'après les statistiques récentes; la
consommation est d'environ 140.000 tonnes et la. production de 224.760 tonnes en 1902-1903, dont
101.480 de sucre blanc, 123.280 de sucre brun'; la quantité de sucre disponible pour l'exportation
n'est donc plus aussi considérable qu'en 1880-1885, où elle atteignait de 225.000 à 250.000 tonnes. Il
semble donc assez probable que, dans un avenir assez prochain, le sucre brésilien disparaîtra des
marchés exotiques.
— L'élevage' des vers à soie a donné des résultats très appréciables à San-José da Lagoa
(Minas Geraes). On a déjà planté 25.000 mûriers et l'on espère que la Société nationale d'agricul-
ture prendra l'initiative de la fondation d'un établissement pour la préparation de la soie brute. Le
comité directeur de la Société a l'intention de pousser l'élevage des vers à soie au moyen de primes
(Monatsschrift des Deutsch Brasilischen Vereins, n° 6, 1903.)
— D'après le rapport du consul anglais sur le commerce du Texas, 880.390 balles de coton ont
été exportées en septembre 1902 de Galveston «n Angleterre et 896.095 de la Nouvelle-Orléans;
environ 60 de l'exportation tjtale du coton vers le Royaume-Uni provenaient de ces deux ports.
L'Angleterre dépend donc de plus en plus des Etats-Unis pour le cuton. La plus grande partie de
la farine de coton et des tourteaux de coton qui restent après l'extraction de l'iiuilç. est exportée
vers l'Allemagne, la Hollande et le Danemark,
- Le commerce de la banane paraît pouvoir s'effectuer facilement entre Barbados et l'Angle-
terre. Après des essais tentés à différentes reprises, on est arrivé, par une sélection judicieuse et un
emballage soigné, à faire des envois qui ont été très favorablement accueillis à Londres. M. J. R.
Bovell, superintendent de la station botanique, se met à la disposition des planteurs qui possèdent
des terrains convenables pour cette culture et qui voudraient s'y intéressee, pour-tous les rensei-
gnements qu'ils pourraient désirer. (Agriculturàl News, Barbados, 32, 1903).
- D'après l' « Anglo-Indian Review », une maison de commerce indigène de Calcutta a préparé
de la farine de bananes avec .tant de. succès'qu'elle compte entreprendre cette préparation en
grand. Des analyses faites par M. David Hooper de l'Indian Muséum ont prouvé que le produit
préparé aux Indes contient environ la même proportion d'hydrate de carbone que celui des Indes
occidentales, mais qu'il renferme environ 1 %-d'albuminoïdes en plus. Ses propriétés nutritives
dépassent celles de l'arrow-root et des autres substances farineuses employées généralement dans
l'alimentation des convalescents.
- Le rapport annuel, pour l'année, se terminant le 1er mars 1903, publié par M. J. H. Hart du
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