Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-10-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 octobre 1903 05 octobre 1903
Description : 1903/10/05 (A7,N134,T13). 1903/10/05 (A7,N134,T13).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65833863
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/03/2014
222 REVUE DES CULTURES COLONIALES
gravures figurant le Fingimainty, le Mandriananbo. Nous aurons probablement l'occasion de jrevenir-
sur ce travail lorsque la publication en aura été complétée.
Nous tenons à citer encore dans le même no 1, 1903 de ce Bulletin l'article de M. Piret sur
l'élevage des vers à soie et la notice de M. le Dr /Thiroux sur l'industrie laitière en
Imerina.
— D'après M. TRITSCH (Revue Indo-Chinoise, n° 240, 1903), l'écorce d'Antiaris toxicaria
utilisée dans la fabrication du papier donnerait à celui-ci des qualités permettant son emploi comme
papier de luxe ; malheureusement outre les dangers qu'offre la manipulation de cette écorce toxique,
l'arbre se rencontre uniquement dans des régions éloignées où la main-d'œuvre est difficile et aléa-
toire. Le même auteur attire aussi l'attention sur l'écorce du Cay-choi-cai, très répandu et dont les
fibres seraient plus résistantes que celles de l'ananas. Le nom scientifique de cette espèce n'est pas
connu.
— Le « Jornal dos agricultores » n° iO, 19@3, de Rio-de-Janeiro, annonce qu'il a reçu dans ses
bureaux, un échantillon de fibres de Cactée, extraite de l'Helicollia episcopalis de la famille des
Musacées, une plante très répandue au Brésil. Cette fibre, obtenue mécaniquement par MM. Bian-
chini et Irmaos, de Novo-Treviso dans la province de Santa-Catharina, paraît de la meilleure
qualité.
- Ce fut en 1727 que Mm. Claude de Orvilliers offrit à Cayenne, au major Pacheta, les pre-
mières semences de café introduites au Brésil et qui furent plantées au Para. En 1132, l'autorité
recommanda la propagation de la culture du café dans le Para et dans le Maranhao. En 1748, le
Para comptait déjà 17.000 plantations et en 1767 on put en exporter plusieurs milliers d'arrobes en
Europe. Ce fut en 1161 que J.-A. Castello Branco introduisit la culture du caféier dans la province
de Rio. Dans l'Etat cle Bahia, les premières plantations furent faites, à Villa-Vicosa, de graine
provenant du Jardin des Capucins de Rio-de-Janeiro. Ce fut vers 1817 seulement que les exporta-
tions de Rio commencèrent à acquérir une certaine importance.
— Le Bulletin n, 146 de l' « Agricultural experiment station » de l'Université de Californie est
consacré à une étude de Mr Twight sur les méthodes de greffe de la vigne.
— M. ERNEST GREEN, du Jardin botanique de Peradeniya, a publié dans les « Circulars and Agri-
cultural Journal » du Jardin botanique de Ceylan une étude sur un parasite du Théier, le Capoa
coffearia. Il indique les phases de la vie de cet insecte et les moyens de le combattre.
REVUE COMMERCIALE
Revue commerciale de la place de Marseille, septembre 1903.
(Extrait du Sémaphore de Marseille.)
Cafés. — Marché calme.
Etat des cafés existant sous hangar ou en cours
de débarquement et d'entrée en magasin le
23 septembre 1903, soir :
Provenances colis kilos
BrésiL. 13.100 780.000
Indes. »
Diverses 1.400 93.800
Totaux. 14.400 873.000
Stock des cafés à la consommation le 23 sep-
tembre 1903, soir, 3 tonnes.
Sucres. — Le retour du beau temps a amené
un peu de réaction dans les cours par suite de
l'abondance des offres; on s'est ensuite ressaisi
sur des avis plus fermes de l'Allemagne, mais
les cours n'en restent pas moins en recul de
0 fr. 25 à OTr. '37 1/2 sur ceux de la semaine
dernière.
Nous cotons :
Blanc, n° 3 25 87
Roux, 88° 22 75
les 100 lai. entrepôt, conditions d'usage.
Voici la situation des sucres dans les maga-
sins des Docks et Entrepôts :
quintaux.
Sucres coloniaux au 23 septembre. 44.300
— indigènes — 13.500
Total des sucres bruts au 23 sept. 57.980
(Entrées en cours comprises.)
Thés. — Prix du kil. à l'entrepôt; les droits
sont de 2 fr. 10 pour les thés de Chine, et 1 fr. 05
pour ceux des colonies françaises.
Annam Lapseng fin 1 90
— Lapseng, surfin 2 20
— Lapseng, supérieur. 2 50
gravures figurant le Fingimainty, le Mandriananbo. Nous aurons probablement l'occasion de jrevenir-
sur ce travail lorsque la publication en aura été complétée.
Nous tenons à citer encore dans le même no 1, 1903 de ce Bulletin l'article de M. Piret sur
l'élevage des vers à soie et la notice de M. le Dr /Thiroux sur l'industrie laitière en
Imerina.
— D'après M. TRITSCH (Revue Indo-Chinoise, n° 240, 1903), l'écorce d'Antiaris toxicaria
utilisée dans la fabrication du papier donnerait à celui-ci des qualités permettant son emploi comme
papier de luxe ; malheureusement outre les dangers qu'offre la manipulation de cette écorce toxique,
l'arbre se rencontre uniquement dans des régions éloignées où la main-d'œuvre est difficile et aléa-
toire. Le même auteur attire aussi l'attention sur l'écorce du Cay-choi-cai, très répandu et dont les
fibres seraient plus résistantes que celles de l'ananas. Le nom scientifique de cette espèce n'est pas
connu.
— Le « Jornal dos agricultores » n° iO, 19@3, de Rio-de-Janeiro, annonce qu'il a reçu dans ses
bureaux, un échantillon de fibres de Cactée, extraite de l'Helicollia episcopalis de la famille des
Musacées, une plante très répandue au Brésil. Cette fibre, obtenue mécaniquement par MM. Bian-
chini et Irmaos, de Novo-Treviso dans la province de Santa-Catharina, paraît de la meilleure
qualité.
- Ce fut en 1727 que Mm. Claude de Orvilliers offrit à Cayenne, au major Pacheta, les pre-
mières semences de café introduites au Brésil et qui furent plantées au Para. En 1132, l'autorité
recommanda la propagation de la culture du café dans le Para et dans le Maranhao. En 1748, le
Para comptait déjà 17.000 plantations et en 1767 on put en exporter plusieurs milliers d'arrobes en
Europe. Ce fut en 1161 que J.-A. Castello Branco introduisit la culture du caféier dans la province
de Rio. Dans l'Etat cle Bahia, les premières plantations furent faites, à Villa-Vicosa, de graine
provenant du Jardin des Capucins de Rio-de-Janeiro. Ce fut vers 1817 seulement que les exporta-
tions de Rio commencèrent à acquérir une certaine importance.
— Le Bulletin n, 146 de l' « Agricultural experiment station » de l'Université de Californie est
consacré à une étude de Mr Twight sur les méthodes de greffe de la vigne.
— M. ERNEST GREEN, du Jardin botanique de Peradeniya, a publié dans les « Circulars and Agri-
cultural Journal » du Jardin botanique de Ceylan une étude sur un parasite du Théier, le Capoa
coffearia. Il indique les phases de la vie de cet insecte et les moyens de le combattre.
REVUE COMMERCIALE
Revue commerciale de la place de Marseille, septembre 1903.
(Extrait du Sémaphore de Marseille.)
Cafés. — Marché calme.
Etat des cafés existant sous hangar ou en cours
de débarquement et d'entrée en magasin le
23 septembre 1903, soir :
Provenances colis kilos
BrésiL. 13.100 780.000
Indes. »
Diverses 1.400 93.800
Totaux. 14.400 873.000
Stock des cafés à la consommation le 23 sep-
tembre 1903, soir, 3 tonnes.
Sucres. — Le retour du beau temps a amené
un peu de réaction dans les cours par suite de
l'abondance des offres; on s'est ensuite ressaisi
sur des avis plus fermes de l'Allemagne, mais
les cours n'en restent pas moins en recul de
0 fr. 25 à OTr. '37 1/2 sur ceux de la semaine
dernière.
Nous cotons :
Blanc, n° 3 25 87
Roux, 88° 22 75
les 100 lai. entrepôt, conditions d'usage.
Voici la situation des sucres dans les maga-
sins des Docks et Entrepôts :
quintaux.
Sucres coloniaux au 23 septembre. 44.300
— indigènes — 13.500
Total des sucres bruts au 23 sept. 57.980
(Entrées en cours comprises.)
Thés. — Prix du kil. à l'entrepôt; les droits
sont de 2 fr. 10 pour les thés de Chine, et 1 fr. 05
pour ceux des colonies françaises.
Annam Lapseng fin 1 90
— Lapseng, surfin 2 20
— Lapseng, supérieur. 2 50
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