Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-09-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 septembre 1903 20 septembre 1903
Description : 1903/09/20 (A7,N133,T13). 1903/09/20 (A7,N133,T13).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6583385p
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/03/2014
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REVUE DES CULTURES COLONIALES
et de l'ornement, c'est-à-dire les plumes, l'ivoire, l'écaillé, etc. Mais, dans les deux parties de
l'ouvrage, on a insisté beaucoup sur les produits de la pêche, soit qu'il s'agisse des ressources ali-
mentaires presque inépuisables qu'offrent les eaux marines, soit que l'on se soit efforcé de bien
faire connaître, à tous les points de vue, ces riches productions de la mer, si précieuses pour
l'industrie, qui sont la nacre et les perles, l'éponge, le corail.
NOUVELLES ET CORRESPONDANCES
— Nous venons de recevoir le premier numéro d'une nouvelle Revue agricole coloniale, « Bolle-
tino agricolo e commerciale della colonia Eritrea », publiée par le professeur Isaia Baldiali à Asmara.
Nous souhaitons vivement la vie de ce nouveau journal qui fera connaître cette colonie, que cer-
tains voyageurs avaient dénommé la « Colonie morte », comme le fait ressortir le directeur dans sa
préface..
— La récolte du coton des États-Unis n'a pas souffert seulement du temps, mais encore du
« weevil », qui a été introduit du Mexique. Lors de la dernière session, des représentants du Texas
ont essayé de faire voter un crédit de 25.000 dollars pour la lutte contre ce parasite, la récolte de 1903
a été de près de 1.000.000 de balles moins considérable que celle de 1902. On craint fortement que
ce coléoptère ne s'étende vers le Nord et l'entomologiste chef du Département de l'Agriculture
M. le Dr L. J. Howard, s'est rendu au Texas pour étudier les mœurs du parasite et les moyens de
le combattre.
— « Export », le journal officiel de la Société centrale de géographie commerciale et de la Société
pour le développement des intérêts allemands à l'étranger, donne dans son numéro 31, 1903 un
résumé du commerce de l'Equateur (Ecuador) pour 1902. L'exportation seule nous intéresse ici.
En 1902, la récolte totale du cacao a été 24.665 tonnes; près de la moitié de l'exportation a été
absorbée par la France qui a pris à elle seule 11.897 tonnes, dont une grande quantité a naturel-
lement été réexportée vers d'autres pays. La production du cacao a augmenté de même que celle
du café ; le principal débouché de celui-ci a été le Chili qui a pris, sur les 3.453 tonnes, 1.297 tonnes;
mais la valeur de ce produit dans le monde a retenti sur le commerce et les producteurs ont été
forcés de vendre sans bénéfice. Le caoutchouc a augmenté, mais dans une proportion moins consi-
dérable; la plus grande quantité de ce produit est expédiée aux États-Unis. Par contre, la récolle
des noix du Paraguay a diminué; le plus grand consommateur de ce produit est l'Allemagne.
— On a, à diverses reprises, attiré l'attention sur l'importance qu'il y aurait à introduire en Algérie
le Musa sinensis, qui est sans contredit la meilleure espèce commerciale à cause du nombre de
la grosseur et de la qualité des fruits; malheureusement, comme l'a fait ressortir M. Ch. Rivière,
non seulement cette espèce ne peut fructifier en Algérie, mais fréquemment même elle ne
résiste pas à l'hiver. Le Musa sapientum, cultivé sur le littoral algérien, ne peut vivre que dans
des conditions accidentelles ; il demande une station abritée et ses fruits de peu de valeur commer-
ciale n'ont aucun avenir économique, tout au plus peuvent-ils servir pour une consommation locale
très limitée. �
— A Bornéo, les indigènes emploient souvent, en guise de bouchons de liège, le jeune bois de Pulai
ou Alstonia scholaris; ce bois bouche fort bien les récipients renfermant des huiles. Ils emploient
aussi les protubérances coniques qui se forment sur les racines du Pedada ou Souneratia ncida.
et que l'on aperçoit quand les eaux sont basses.
— On trouvera dans le « Journal d'agriculture pratique », n° 26, 1903, sous la signature de
M. L. Grandeau, une étude très documentée sur le Soja hispida ou Glycine hispida, importé
de l'Asie depuis de longues années et cultivée d'abord en France et en Angleterre pour l'alimen-
tation de l'homme, depuis comme aliment pour le bétail. L'auteur, qui annonce l'apparition d'un tra-
vail documenté sur cette plante dans les « Annales de la science agronomique 1), étudie dans cette notice
1° culture, fumure et rendement en fourrage et graines; 2U récolte en fourrage et composition;
30 valeur alimentaire; 40 exigences en matières minérales; 50 le Soja comme engrais vert.
— Dans le compte-rendu sommaire du voyage de M. Dois, présenté à la Société nationale
d'acclimatation dp France, nous trouvons quelques renseignements sur lesquels il y a lieu d'insister
dès maintenant. M. Bois a visité le jardin d'essai d'Ong-iem à 20 lieues de Saigon ; les Hevea et
Castilloa elastica paraissent y donner des résultats médiocres; le Maniliot Glnziovii est sans
REVUE DES CULTURES COLONIALES
et de l'ornement, c'est-à-dire les plumes, l'ivoire, l'écaillé, etc. Mais, dans les deux parties de
l'ouvrage, on a insisté beaucoup sur les produits de la pêche, soit qu'il s'agisse des ressources ali-
mentaires presque inépuisables qu'offrent les eaux marines, soit que l'on se soit efforcé de bien
faire connaître, à tous les points de vue, ces riches productions de la mer, si précieuses pour
l'industrie, qui sont la nacre et les perles, l'éponge, le corail.
NOUVELLES ET CORRESPONDANCES
— Nous venons de recevoir le premier numéro d'une nouvelle Revue agricole coloniale, « Bolle-
tino agricolo e commerciale della colonia Eritrea », publiée par le professeur Isaia Baldiali à Asmara.
Nous souhaitons vivement la vie de ce nouveau journal qui fera connaître cette colonie, que cer-
tains voyageurs avaient dénommé la « Colonie morte », comme le fait ressortir le directeur dans sa
préface..
— La récolte du coton des États-Unis n'a pas souffert seulement du temps, mais encore du
« weevil », qui a été introduit du Mexique. Lors de la dernière session, des représentants du Texas
ont essayé de faire voter un crédit de 25.000 dollars pour la lutte contre ce parasite, la récolte de 1903
a été de près de 1.000.000 de balles moins considérable que celle de 1902. On craint fortement que
ce coléoptère ne s'étende vers le Nord et l'entomologiste chef du Département de l'Agriculture
M. le Dr L. J. Howard, s'est rendu au Texas pour étudier les mœurs du parasite et les moyens de
le combattre.
— « Export », le journal officiel de la Société centrale de géographie commerciale et de la Société
pour le développement des intérêts allemands à l'étranger, donne dans son numéro 31, 1903 un
résumé du commerce de l'Equateur (Ecuador) pour 1902. L'exportation seule nous intéresse ici.
En 1902, la récolte totale du cacao a été 24.665 tonnes; près de la moitié de l'exportation a été
absorbée par la France qui a pris à elle seule 11.897 tonnes, dont une grande quantité a naturel-
lement été réexportée vers d'autres pays. La production du cacao a augmenté de même que celle
du café ; le principal débouché de celui-ci a été le Chili qui a pris, sur les 3.453 tonnes, 1.297 tonnes;
mais la valeur de ce produit dans le monde a retenti sur le commerce et les producteurs ont été
forcés de vendre sans bénéfice. Le caoutchouc a augmenté, mais dans une proportion moins consi-
dérable; la plus grande quantité de ce produit est expédiée aux États-Unis. Par contre, la récolle
des noix du Paraguay a diminué; le plus grand consommateur de ce produit est l'Allemagne.
— On a, à diverses reprises, attiré l'attention sur l'importance qu'il y aurait à introduire en Algérie
le Musa sinensis, qui est sans contredit la meilleure espèce commerciale à cause du nombre de
la grosseur et de la qualité des fruits; malheureusement, comme l'a fait ressortir M. Ch. Rivière,
non seulement cette espèce ne peut fructifier en Algérie, mais fréquemment même elle ne
résiste pas à l'hiver. Le Musa sapientum, cultivé sur le littoral algérien, ne peut vivre que dans
des conditions accidentelles ; il demande une station abritée et ses fruits de peu de valeur commer-
ciale n'ont aucun avenir économique, tout au plus peuvent-ils servir pour une consommation locale
très limitée. �
— A Bornéo, les indigènes emploient souvent, en guise de bouchons de liège, le jeune bois de Pulai
ou Alstonia scholaris; ce bois bouche fort bien les récipients renfermant des huiles. Ils emploient
aussi les protubérances coniques qui se forment sur les racines du Pedada ou Souneratia ncida.
et que l'on aperçoit quand les eaux sont basses.
— On trouvera dans le « Journal d'agriculture pratique », n° 26, 1903, sous la signature de
M. L. Grandeau, une étude très documentée sur le Soja hispida ou Glycine hispida, importé
de l'Asie depuis de longues années et cultivée d'abord en France et en Angleterre pour l'alimen-
tation de l'homme, depuis comme aliment pour le bétail. L'auteur, qui annonce l'apparition d'un tra-
vail documenté sur cette plante dans les « Annales de la science agronomique 1), étudie dans cette notice
1° culture, fumure et rendement en fourrage et graines; 2U récolte en fourrage et composition;
30 valeur alimentaire; 40 exigences en matières minérales; 50 le Soja comme engrais vert.
— Dans le compte-rendu sommaire du voyage de M. Dois, présenté à la Société nationale
d'acclimatation dp France, nous trouvons quelques renseignements sur lesquels il y a lieu d'insister
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