Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-10-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 octobre 1903 05 octobre 1903
Description : 1903/10/05 (A7,N134,T13). 1903/10/05 (A7,N134,T13).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65833863
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/03/2014
220 REVUE DES CULTURES COLONIALES
lutte qui va se circonscrire entre les exportateurs anglais et américains. Presque tout ce com-
merce se fait avec Liverpool.
— A la Jamaïque, la culture des bananiers, qui peut se faire très facilement grâce à l'absence
de gelées, augmente d'année en année, tandis que celle de la canne diminue. On estime que
58.000 acres de terrain peuvent être, dans cette île, dévolus à la culture du bananier, et, d'après des
statistiques, on estime que cette surface en plein rapport peut donner 20 millions de régimes pour
l'exportation. D'après M. H. Cork, le bénéfice net que procure cette culture est de 1 schelling
2 deniers par pied.
— D'après les statistiques publiées par le « Moniteur du commerce », la vente des quinquinas
aurait atteint son maximum en 1901. A la suite d'une entente établie en septembre dernier entre les
différents planteurs de Java dans le but d'empêcher la baisse trop considérable du prix du quin-
quina, ils ont, décidé de ne pas offrir en vente plus de 1/10 de la production annuelle dans chacune
des dix ventes publiques d'Amsterdam. Ils se sont, en outre, entendus pour ne pas vendre au-
dessous de 6 cents par unité (unité est la valeur payée autant de fois pour 1/2 kilo d'écorces que
celui-ci renferme de fois 1 de sulfate de quinquine à extraire). Java fournit actuellement les
3/4 de la production mondiale ; Ceylan et les Indes Anglaises ont dû renoncer à lui faire la concur-
rence faute de terrains appropriés et de qualités comparables.
— M. A. VON DER HAAR a étudié, au laboratoire de chimie pharmaceutique de l'Université d'Utrecht,
le Xanthoxylum scandens, un arbre de Java. Le bois de cette plante, sous le nom indigène de
Arenybérégédég, est employé comme stupéfiant pour le poisson. Il semble contenir un alcaloïde
dont le chlorure est cristallisable. L'écorce contient un alcool aliphatique.
— Dans une courte notice, le « Pharmaceutical Journal l', juillet 1903, attire l'attention à nou-
veau sur les succédanés du café « Hibiscus escnIentos, Iponuea hispida dont les petites
graines rôties seraient surtout employées en Allemagne, et sur le Cassia occidenlalis ou café
nègre qui a eu son heure de vogue en France.
— M. A. TEN ŒVER résume comme suit les résultats de ses études sur la plantation du Ficus elas-
tica dans diverses régions de Java (Cultuur Gids, 1903) : 1° la plantation du Ficus elastica dans
des terrains marécageux est à déconseiller; 20 il demande pendant le jeune âge beaucoup desoins.
car les ennemis sont nombreux : incendie, bétail, bêtes à cornes sauvages et autres animaux, mau-
vaises herbes, plantes grimpantes; 3° la plantation du Ficus sous les arbres d'ombrage est à décon-
seiller; 4° on ne peut conseiller la plantation sur des petits espaces dispersés, car on aurait de cette
façon trop de surveillance à exercer et une grande difficulté d'entretien ; 5° là où l'on pourra trouver
dans les environs des pieds mères on fera bien de faire des marcottes, dont la grande longueur faci-
litera le premier entretien; 6° les marcottes ne seront pas plantées sans soutien; 7° la plantation
des Ficus avec intercalation de culture est à conseiller quand c'est possible, surtout au point de
vue des soins du jeune âge; 8° on plantera serré si on possède beaucoup de matériaux et dans le
but de récolter plus tôt et d'avoir moins d'entretien; 90 l'obtention de caoutchouc sec est facile
et ne paraît pas très néfaste pour l'arbre.
— Le tableau ci-dessous se rapporte à l'importation, l'exportation et la consommation du cacao
en Angleterre et en France en 1900, 1901 et 1902 :
1902 1901 1900
Importation en France. 36.745.800 kil. 32.849.100 kil. 32.752.200 kil.
— Angleterre. 26.302.015 » 23.740.166 » 23.877.664 »
Total. 66.137.875 » 56.589.266 56.629.864
Exportation de France. 16.463.100 » 16.183.200 » 17.846.700 »
— d'Angleterre. 6.006.999 » 5.074.085 » 4.171.254 »
Total. 22.470.099 » 28.259.285 » 22.017.954 »
Consommation en France. 19.249.000 » 17.914.100 » 17.462.600 »
- Angleterre.. 20.701.281 » 19.209.107 » 17.157.112 »
Total. 39.950.281 » 37.123.207 « 3i.619.712 »
Stock en décembre 13.637 400 » 9.433.600 » 12.079.600 »
— en France. 4.972.612 « 9.270.644 » 7.890.688 »
— Angleterre.
Total. 18.610.012 » 15.704.244 » 19.970.288 »
— En 1901, l'Allemagne avait consommé 25.365.550 kilogrammes moins qu'en 1900 et en 1899;
en 1900 elle avait consommé 26.566.175, et en 1899 28.262.300 kilogrammes.
— MM. F. B. POWER et F. H. LEES ont publié dans le « The Pharmaceutical Journal » août
1903 » une étade sur le Hô-San) ou Brucea sumatraua, que nous signalons à cause des études
lutte qui va se circonscrire entre les exportateurs anglais et américains. Presque tout ce com-
merce se fait avec Liverpool.
— A la Jamaïque, la culture des bananiers, qui peut se faire très facilement grâce à l'absence
de gelées, augmente d'année en année, tandis que celle de la canne diminue. On estime que
58.000 acres de terrain peuvent être, dans cette île, dévolus à la culture du bananier, et, d'après des
statistiques, on estime que cette surface en plein rapport peut donner 20 millions de régimes pour
l'exportation. D'après M. H. Cork, le bénéfice net que procure cette culture est de 1 schelling
2 deniers par pied.
— D'après les statistiques publiées par le « Moniteur du commerce », la vente des quinquinas
aurait atteint son maximum en 1901. A la suite d'une entente établie en septembre dernier entre les
différents planteurs de Java dans le but d'empêcher la baisse trop considérable du prix du quin-
quina, ils ont, décidé de ne pas offrir en vente plus de 1/10 de la production annuelle dans chacune
des dix ventes publiques d'Amsterdam. Ils se sont, en outre, entendus pour ne pas vendre au-
dessous de 6 cents par unité (unité est la valeur payée autant de fois pour 1/2 kilo d'écorces que
celui-ci renferme de fois 1 de sulfate de quinquine à extraire). Java fournit actuellement les
3/4 de la production mondiale ; Ceylan et les Indes Anglaises ont dû renoncer à lui faire la concur-
rence faute de terrains appropriés et de qualités comparables.
— M. A. VON DER HAAR a étudié, au laboratoire de chimie pharmaceutique de l'Université d'Utrecht,
le Xanthoxylum scandens, un arbre de Java. Le bois de cette plante, sous le nom indigène de
Arenybérégédég, est employé comme stupéfiant pour le poisson. Il semble contenir un alcaloïde
dont le chlorure est cristallisable. L'écorce contient un alcool aliphatique.
— Dans une courte notice, le « Pharmaceutical Journal l', juillet 1903, attire l'attention à nou-
veau sur les succédanés du café « Hibiscus escnIentos, Iponuea hispida dont les petites
graines rôties seraient surtout employées en Allemagne, et sur le Cassia occidenlalis ou café
nègre qui a eu son heure de vogue en France.
— M. A. TEN ŒVER résume comme suit les résultats de ses études sur la plantation du Ficus elas-
tica dans diverses régions de Java (Cultuur Gids, 1903) : 1° la plantation du Ficus elastica dans
des terrains marécageux est à déconseiller; 20 il demande pendant le jeune âge beaucoup desoins.
car les ennemis sont nombreux : incendie, bétail, bêtes à cornes sauvages et autres animaux, mau-
vaises herbes, plantes grimpantes; 3° la plantation du Ficus sous les arbres d'ombrage est à décon-
seiller; 4° on ne peut conseiller la plantation sur des petits espaces dispersés, car on aurait de cette
façon trop de surveillance à exercer et une grande difficulté d'entretien ; 5° là où l'on pourra trouver
dans les environs des pieds mères on fera bien de faire des marcottes, dont la grande longueur faci-
litera le premier entretien; 6° les marcottes ne seront pas plantées sans soutien; 7° la plantation
des Ficus avec intercalation de culture est à conseiller quand c'est possible, surtout au point de
vue des soins du jeune âge; 8° on plantera serré si on possède beaucoup de matériaux et dans le
but de récolter plus tôt et d'avoir moins d'entretien; 90 l'obtention de caoutchouc sec est facile
et ne paraît pas très néfaste pour l'arbre.
— Le tableau ci-dessous se rapporte à l'importation, l'exportation et la consommation du cacao
en Angleterre et en France en 1900, 1901 et 1902 :
1902 1901 1900
Importation en France. 36.745.800 kil. 32.849.100 kil. 32.752.200 kil.
— Angleterre. 26.302.015 » 23.740.166 » 23.877.664 »
Total. 66.137.875 » 56.589.266 56.629.864
Exportation de France. 16.463.100 » 16.183.200 » 17.846.700 »
— d'Angleterre. 6.006.999 » 5.074.085 » 4.171.254 »
Total. 22.470.099 » 28.259.285 » 22.017.954 »
Consommation en France. 19.249.000 » 17.914.100 » 17.462.600 »
- Angleterre.. 20.701.281 » 19.209.107 » 17.157.112 »
Total. 39.950.281 » 37.123.207 « 3i.619.712 »
Stock en décembre 13.637 400 » 9.433.600 » 12.079.600 »
— en France. 4.972.612 « 9.270.644 » 7.890.688 »
— Angleterre.
Total. 18.610.012 » 15.704.244 » 19.970.288 »
— En 1901, l'Allemagne avait consommé 25.365.550 kilogrammes moins qu'en 1900 et en 1899;
en 1900 elle avait consommé 26.566.175, et en 1899 28.262.300 kilogrammes.
— MM. F. B. POWER et F. H. LEES ont publié dans le « The Pharmaceutical Journal » août
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