Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-10-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 octobre 1903 05 octobre 1903
Description : 1903/10/05 (A7,N134,T13). 1903/10/05 (A7,N134,T13).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65833863
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/03/2014
218 REVUE DES CULTURES COLONIALES
sur la pratique des analyses, etc. Comme on le voit, cette publication est du plus grand intérêt pour
le planteur de canne à sucre.
— J. FOLEY : Conservative lumberiug at Sewanee Tennessee. Washington, 1903.
(Exploitation conservatrice des forêts au Tennessee.) — Cette étude, publiée par le département de
l'Agriculture des Etats-Unis, bureau forestier, s'adresse particulièrement à ceux qui exploitent les
forêts. Bien que s'occupant spécialement des régions extratropicales, on pourra trouver dans la
brochure des indications qui s'appliquent également aux forêts tropicales.
— G. WATT et H. H. MANN The Pests and Itliglits of the Tea plant, seconde édition.
Calcutta, 1903. (Les maladies du théier.) — Une seconde édition de cet important traité, publié
en 1898 et épuisé en deux ans, vient de paraître. D'après le titre que les auteurs ont donné, on pour-
rait croire qu'il y est fait mention uniquement des maladies qui attaquent le théier, soit d'origine
animale, soit d'origine végétale : il n'en est rien et nous tenons surtout à faire ressortir ce point, car
l'ouvrage de ces deux auteurs constitue un traité complet et surtout pratique de la culture du
théier. Sur les 450 pages qui constituent ce livre, les 161 premières traitent de:la plante elle-même,
de sa vie, des races de théier, des conditions dans lesquelles doit se faire le semis, les conditions
requises par le sol pour obtenir une bonne plantation, du drainage à établir, de la récolte et des
différents engrais qui peuvent être employés pour renforcer la vigueur des plantes en rendant au sol
épuisé les éléments qui lui ont été enlevés par une culture intensive. Les diverses phases de la vie
-de la plante sont étudiées dans huit chapitres, l'étude des maladies se fait dans les chapitres IX et
XXI. Les trois derniers sont consacrés à l'étude des maladies cryptogamiques. Le volume est assez
copieusement illustré; les maladies les plus importantes sont représentées, soit par les dégâts
occasionnés, soit par les organismes qui les produisent. Un glossaire et un index terminent le
volume, qui renferme aussi la liste, avec formule, des principaux insecticides et fongicides qui peuvent
être employés pour combattre les maladies du théier.
— Dr P. VAN ROMBURGH : Les plantes à caoutchouc et à gntta-percha cultivées aux
Indes néerlandaises. Batavia, Koeff, 1903. — La « Revue a a déjà attiré l'attention sur cet
important ouvrage en reproduisant un chapitre. L'auteur est, d'ailleurs, bien connu du monde
colonial par les nombreuses études qu'il a publiées sur les productions des Indes néerlandaises;
nous avons eu l'occasion de signaler antérieurement la première édition de ce petit traité qui a paru
en hollandais, qui paraîtra bientôt en anglais, mais dont l'édition française, qui parait trois ans
après la première édition est beaucoup plus complète. L'auteur a, d'ailleurs, eu l'occasion de faire
dans les îles de l'Archipel divers voyages pour étudier les arbres à caoutchouc et à gutta, et il a
pensé qu'il serait utile pour le lecteur de donner en guise d'introduction un sommaire du compte
rendu de ces voyages. Les deux autres chapitres de l'ouvrage traitent le premier du caoutchouc,
le second de la gutta-percha. Dans la partie du caoutchouc, après avoir résumé en 18 pages l'his-
toire, les propriétés, les modes d'obtention et de préparation du produit, l'auteur étudie successive-
ment quatorze plantes ou groupes de plantes. Ce sont : Ficus elastica, Castilloa elastica,
Ilevea brasiliensis, Manihot Glaiiovii, Ficus consociata, Payena stipularis, Wil-
lughbeia firma, Willughbeia tenniflora, Clioneinorpha inacrophylla, Urceola, Lan-
dolphia. Slascarenhasia elastica et Calotropls gigantea. Pour chacun de ces groupes,
l'auteur envisage surtout la plante au point de vue de sa valeur caoutchoutifère à Java et cite les
expérience qu'il a faites ou a vu faire et le résultat des essais de culture/tentés à Java. Un très
grand nombre de planches, hors texte, reproduisent ces types de caoutchoutiers.
Parmi les Landolphia qui intéressent particulièrement les colonies africaines, l'auteur cite les
Landolphia Kirkii, Klainii et Ileudelotii ? il a surtout trouvé les écorces de cette dernière
espèce très riches en caoutchouc. Il ne semble pas avoir eu à sa disposition du L. owariensls,
qui est la plante caoutchoutifère par excellence de l'Afrique centrale et tropicale occidentale.
La gutta-percha est étudiée en six chapitres: le premier est dévolu à son histoire et à ses propriétés.
L'auteur examine ensuite les principales espèces d'arbres produisant la gutta et discute les opi-
nions des divers auteurs; nous remarquons, entre autres, celles relatives au jelutong ou djelutoeng,
qui font voir que la question interprétée si différemment est loin d'être élucidée. M. van Romburgh
étudie ensuite avec assez de détails la récolte et la préparation de cette gutta; puis la pro-
duction des arbres, en faisant ressortir combien cette production est différente d'après les condi-
tions de milieu, et d'après la méthode d'extraction du latex par saignée ou abatage et saignée à
mort. Il envisage ensuite la question des plantations des arbres à gutta aux Indes néerlandaises et
de leurs résultats qui ne peuvent être encore discutés à fond, car cette culture est trop récente.
Enfin, le dernier paragraphe est éminemment pratique ; il envisage la culture en elle-même,
choix du terrain, mode de propagation, ennemis. Les espèces les plus recommandées sont : Psila-
quiuni borneense, oblollgifolium. Gutta et (iutta var. ; ce dernier a surtout de la valeur.
Quant aux Palaquium Treubii et Payena Lecrii, ils sont inférieurs en qualité aux cinq
sur la pratique des analyses, etc. Comme on le voit, cette publication est du plus grand intérêt pour
le planteur de canne à sucre.
— J. FOLEY : Conservative lumberiug at Sewanee Tennessee. Washington, 1903.
(Exploitation conservatrice des forêts au Tennessee.) — Cette étude, publiée par le département de
l'Agriculture des Etats-Unis, bureau forestier, s'adresse particulièrement à ceux qui exploitent les
forêts. Bien que s'occupant spécialement des régions extratropicales, on pourra trouver dans la
brochure des indications qui s'appliquent également aux forêts tropicales.
— G. WATT et H. H. MANN The Pests and Itliglits of the Tea plant, seconde édition.
Calcutta, 1903. (Les maladies du théier.) — Une seconde édition de cet important traité, publié
en 1898 et épuisé en deux ans, vient de paraître. D'après le titre que les auteurs ont donné, on pour-
rait croire qu'il y est fait mention uniquement des maladies qui attaquent le théier, soit d'origine
animale, soit d'origine végétale : il n'en est rien et nous tenons surtout à faire ressortir ce point, car
l'ouvrage de ces deux auteurs constitue un traité complet et surtout pratique de la culture du
théier. Sur les 450 pages qui constituent ce livre, les 161 premières traitent de:la plante elle-même,
de sa vie, des races de théier, des conditions dans lesquelles doit se faire le semis, les conditions
requises par le sol pour obtenir une bonne plantation, du drainage à établir, de la récolte et des
différents engrais qui peuvent être employés pour renforcer la vigueur des plantes en rendant au sol
épuisé les éléments qui lui ont été enlevés par une culture intensive. Les diverses phases de la vie
-de la plante sont étudiées dans huit chapitres, l'étude des maladies se fait dans les chapitres IX et
XXI. Les trois derniers sont consacrés à l'étude des maladies cryptogamiques. Le volume est assez
copieusement illustré; les maladies les plus importantes sont représentées, soit par les dégâts
occasionnés, soit par les organismes qui les produisent. Un glossaire et un index terminent le
volume, qui renferme aussi la liste, avec formule, des principaux insecticides et fongicides qui peuvent
être employés pour combattre les maladies du théier.
— Dr P. VAN ROMBURGH : Les plantes à caoutchouc et à gntta-percha cultivées aux
Indes néerlandaises. Batavia, Koeff, 1903. — La « Revue a a déjà attiré l'attention sur cet
important ouvrage en reproduisant un chapitre. L'auteur est, d'ailleurs, bien connu du monde
colonial par les nombreuses études qu'il a publiées sur les productions des Indes néerlandaises;
nous avons eu l'occasion de signaler antérieurement la première édition de ce petit traité qui a paru
en hollandais, qui paraîtra bientôt en anglais, mais dont l'édition française, qui parait trois ans
après la première édition est beaucoup plus complète. L'auteur a, d'ailleurs, eu l'occasion de faire
dans les îles de l'Archipel divers voyages pour étudier les arbres à caoutchouc et à gutta, et il a
pensé qu'il serait utile pour le lecteur de donner en guise d'introduction un sommaire du compte
rendu de ces voyages. Les deux autres chapitres de l'ouvrage traitent le premier du caoutchouc,
le second de la gutta-percha. Dans la partie du caoutchouc, après avoir résumé en 18 pages l'his-
toire, les propriétés, les modes d'obtention et de préparation du produit, l'auteur étudie successive-
ment quatorze plantes ou groupes de plantes. Ce sont : Ficus elastica, Castilloa elastica,
Ilevea brasiliensis, Manihot Glaiiovii, Ficus consociata, Payena stipularis, Wil-
lughbeia firma, Willughbeia tenniflora, Clioneinorpha inacrophylla, Urceola, Lan-
dolphia. Slascarenhasia elastica et Calotropls gigantea. Pour chacun de ces groupes,
l'auteur envisage surtout la plante au point de vue de sa valeur caoutchoutifère à Java et cite les
expérience qu'il a faites ou a vu faire et le résultat des essais de culture/tentés à Java. Un très
grand nombre de planches, hors texte, reproduisent ces types de caoutchoutiers.
Parmi les Landolphia qui intéressent particulièrement les colonies africaines, l'auteur cite les
Landolphia Kirkii, Klainii et Ileudelotii ? il a surtout trouvé les écorces de cette dernière
espèce très riches en caoutchouc. Il ne semble pas avoir eu à sa disposition du L. owariensls,
qui est la plante caoutchoutifère par excellence de l'Afrique centrale et tropicale occidentale.
La gutta-percha est étudiée en six chapitres: le premier est dévolu à son histoire et à ses propriétés.
L'auteur examine ensuite les principales espèces d'arbres produisant la gutta et discute les opi-
nions des divers auteurs; nous remarquons, entre autres, celles relatives au jelutong ou djelutoeng,
qui font voir que la question interprétée si différemment est loin d'être élucidée. M. van Romburgh
étudie ensuite avec assez de détails la récolte et la préparation de cette gutta; puis la pro-
duction des arbres, en faisant ressortir combien cette production est différente d'après les condi-
tions de milieu, et d'après la méthode d'extraction du latex par saignée ou abatage et saignée à
mort. Il envisage ensuite la question des plantations des arbres à gutta aux Indes néerlandaises et
de leurs résultats qui ne peuvent être encore discutés à fond, car cette culture est trop récente.
Enfin, le dernier paragraphe est éminemment pratique ; il envisage la culture en elle-même,
choix du terrain, mode de propagation, ennemis. Les espèces les plus recommandées sont : Psila-
quiuni borneense, oblollgifolium. Gutta et (iutta var. ; ce dernier a surtout de la valeur.
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