Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-10-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 octobre 1903 05 octobre 1903
Description : 1903/10/05 (A7,N134,T13). 1903/10/05 (A7,N134,T13).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65833863
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/03/2014
VARIÉTÉS 209
dans les vallées et particulièrement dans celles où le soleil ne pénètre que tardi-
vement dans la journée. Le voisinage des forêts, et en général de plantes
ligneuses, bambous, est favorable à l'éclosion de la maladie, car les insectes
peuvent y trouver un abri pendant les hetires chaudes de la journée.
Ces insectes sont également très nuisibles pour le quinquina et le cacao.
b) Insectes parfaits.
Deux espèces (THelopeïtis sont nuisibles pour la culture du théier. La première
est :
Helojieltis theivorci Waterh. (1).
Tête et cou verts. Yeux d'un brun foncé, premier article des antennes d'un
jaune pâle; les autres d'un brun foncé. Thorax jaune brunâtre. Scutellum jaune
brunâtre. Sur la face inférieure du thorax, entre les deux premières paires de
pattes, deux grandes bosses brunâtres entre lesquelles repose l'extrémité de la
trompe pendant le repos. Abdomen vert. Pattes d'un jaune brunâtre, à stries et
cercles foncés. Ailes transparentes, irisées. Longueur du corps de 5 à 7 milli-
mètres.
La seconde espèce est :
Helopellis Antonii Sign.
Yeux rouges. Thorax rouge chez les femelles, noir chez les mâles. Abdomen
noir, muni chez les mâles des deux côtés et vers la base d'une tache vert pâle,
parfois blanche. Face supérieure de l'abdomen d'un vert jaunâtre chez les
femelles. Pattes noires. Ailes transparentes à nervures épaisses, noires. Corps
7-10 millimètres de long.
Cette dernière espèce est de loin la plus répandue dans les plantations des
régions occidentales de Java. La première serait particulière aux régions basses.
La femelle de Y H. theivora possède un oviducte qui est replié sous le corps de
façon que son extrémité atteint le bord inférieur; chez Y H. Antonii, l'oviducte est
porté vers l'avant du corps.
c) Œufs.
Les œufs sont déposés en général par deux dans les jeunes rameaux du théier;
ils mesurent de 11llll14-1 mrn5 de long, sont elliptiques et munis à une de leurs
extrémités de deux appendices filiformes. Ils sont à la sortie de l'oviducte d'un
blanc luisant, deviennent mats et rougeâtres au moment de l'apparition des
larves.
La femelle doit avoir une force relativement grande pour forer dans les tiges
un trou suffisant pour y loger deux œufs; elle a en effet non seulement à perforer
l'épidcrme et les tissus sous-jacents, mais encore le bois, les soies des œufs seules
devant dépasser. Grâce à ces soies qui ont un aspect particulier, brillant, il est
facile de reconnaître l'emplacement des œufs.
Une femelle pond, d'après M. Zehntner, environ trente œufs, on Dbserve de
deux à six œufs réunis. Six à sept jours après la ponte, les larves sortent des
œufs.
di Larves ou « Mikoangs ».
Les larves de Y H. Antonii mesurent environ 1 millimètre de long au sortir de
l'œuf; elles sont très agiles, grâce à leurs longues pattes; elles sont d'un jaune
pâle, semi-transparentes; antennes brunâtres à yeux rouges. Un premier chan-
(t) Sur une des planches coloriées jointes au travai l de M. KÔningsberger, on trouvera des figures
de cette espèce et de la suivante.
dans les vallées et particulièrement dans celles où le soleil ne pénètre que tardi-
vement dans la journée. Le voisinage des forêts, et en général de plantes
ligneuses, bambous, est favorable à l'éclosion de la maladie, car les insectes
peuvent y trouver un abri pendant les hetires chaudes de la journée.
Ces insectes sont également très nuisibles pour le quinquina et le cacao.
b) Insectes parfaits.
Deux espèces (THelopeïtis sont nuisibles pour la culture du théier. La première
est :
Helojieltis theivorci Waterh. (1).
Tête et cou verts. Yeux d'un brun foncé, premier article des antennes d'un
jaune pâle; les autres d'un brun foncé. Thorax jaune brunâtre. Scutellum jaune
brunâtre. Sur la face inférieure du thorax, entre les deux premières paires de
pattes, deux grandes bosses brunâtres entre lesquelles repose l'extrémité de la
trompe pendant le repos. Abdomen vert. Pattes d'un jaune brunâtre, à stries et
cercles foncés. Ailes transparentes, irisées. Longueur du corps de 5 à 7 milli-
mètres.
La seconde espèce est :
Helopellis Antonii Sign.
Yeux rouges. Thorax rouge chez les femelles, noir chez les mâles. Abdomen
noir, muni chez les mâles des deux côtés et vers la base d'une tache vert pâle,
parfois blanche. Face supérieure de l'abdomen d'un vert jaunâtre chez les
femelles. Pattes noires. Ailes transparentes à nervures épaisses, noires. Corps
7-10 millimètres de long.
Cette dernière espèce est de loin la plus répandue dans les plantations des
régions occidentales de Java. La première serait particulière aux régions basses.
La femelle de Y H. theivora possède un oviducte qui est replié sous le corps de
façon que son extrémité atteint le bord inférieur; chez Y H. Antonii, l'oviducte est
porté vers l'avant du corps.
c) Œufs.
Les œufs sont déposés en général par deux dans les jeunes rameaux du théier;
ils mesurent de 11llll14-1 mrn5 de long, sont elliptiques et munis à une de leurs
extrémités de deux appendices filiformes. Ils sont à la sortie de l'oviducte d'un
blanc luisant, deviennent mats et rougeâtres au moment de l'apparition des
larves.
La femelle doit avoir une force relativement grande pour forer dans les tiges
un trou suffisant pour y loger deux œufs; elle a en effet non seulement à perforer
l'épidcrme et les tissus sous-jacents, mais encore le bois, les soies des œufs seules
devant dépasser. Grâce à ces soies qui ont un aspect particulier, brillant, il est
facile de reconnaître l'emplacement des œufs.
Une femelle pond, d'après M. Zehntner, environ trente œufs, on Dbserve de
deux à six œufs réunis. Six à sept jours après la ponte, les larves sortent des
œufs.
di Larves ou « Mikoangs ».
Les larves de Y H. Antonii mesurent environ 1 millimètre de long au sortir de
l'œuf; elles sont très agiles, grâce à leurs longues pattes; elles sont d'un jaune
pâle, semi-transparentes; antennes brunâtres à yeux rouges. Un premier chan-
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