Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-09-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 septembre 1903 20 septembre 1903
Description : 1903/09/20 (A7,N133,T13). 1903/09/20 (A7,N133,T13).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6583385p
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/03/2014
VARIÉTÉS 169
propager plus facilement par marcottage. Je tiens à faire remarquer toutefois
que, selon moi, ces dernières espèces étaient cultivées dans un terrain plus
favorable. Par marcottage, on obtint 140 Palaquium Gutta et 171 Palaquium bor-
neense.
En 1889, on put constater que les Palaquium Gutta, les Palaquium borneense et
les Payena Le&rii étaient très vigoureux, tandis que les Palaquium oblongifolium et
Palaquium Treubii restaient frêles tout d'abord. Ce n'est que la quatrième année
qu'ils commençaient à avoir des branches latérales et que poussait leur cou-
ronne.
On put récolter quelques graines des Payena Leerii les plus âgés et on pouvait
croire que ces arbres deviendraient adultes au bout d'un temps moins long que
celui que le Dr Burck avait signalé à la suite de son voyage dans la région mon-
tagneuse de Padang. Ces présomptions ne furent pas confirmées dans la suite.
On planta aussi quelques Palaquium Gutta provenant du Jardin botanique de
Buitenzorg ainsi que quelques Palaquium Treubii.
En résumé, il y avait alors dans la plantation : 1.275 Palaquium Gutta, 614Pala-
quium Treubii ; 2.157 Palaquium Treubii de la variété à petites feuilles et 1.746 Pala-
quium borneense. On inaugura une nouvelle méthode de culture pour les Pala-
quium oblongifolium. Jusqu'alors, les jeunes plants avaient été immédiatement
placés à la distance qui devait séparer les arbres adultes. Cette méthode exige
beaucoup d'entretien. En mettant au contraire les jeunes plants en lignes très
serrées et en arrachant petit à petit un certain nombre d'arbres, l'entretien
serait moindre, mais en revanche, il faudrait sacrifier par cette nouvelle méthode
des matériaux précieux, et c'est pour cela que le Dr Burck l'avait rejetée, mais
qu'en vue de diminuer les frais d'entretien il avait intercalé entre les jeunes
plants de gutta des caféiers de Libéria dont la récolte constituait une certaine
recette.
En 1890, on résolut de confier la plantation d'essais au service des forêts et
le transfert en fut définitivement réglé par décret du gouvernement du
17 décembre 1890, no 9.
Un des avantages qu'on pouvait attendre de la Direction des forêts était que,
par la nomination d'un employé, les plantations seraient placées sous la sur-
veillance journalière d'un Européen.
Le rapport colonial de 1892 mentionne qu'à cette époque, les plantations
couvraient 64 hectares. Selon l'inspecteur des forêts, la qualité de leur sol
différait beaucoup, mais en général il consistait en une argile colorée en brun
qui, sous l'influence des feuilles tombées, avaient pris une couleur plus foncée
aux endroits où les Àlbizzia moluccana avaient été plantés. Cette qualité était
d'ailleurs meilleure dans les parties encore ombragées par la forêt que dans les
endroits où la terre arable avait été enlevée par une culture indigène ancienne.
Des lors, l'aspect des diverses plantations était entièrement différent, car il
dépendait de la qualité des terrains et aussi de la méthode de culture employée,
quelques lotissements ayant été plantés sous l'ombre même des anciens arbres
existants dans la forêt vierge, d'autres sur des terrains défrichés, et ceux-là
même ayant ou non reçu l'abri d'une plantation intermédiaire d'AlbizzÍa moluc-
cana. En 1891, on ne disposa que de la quantité de plants nécessaires à l'ac-
croissement du jardin sur une superficie de 1,35 hectare. En 1892, on planta
1.474 plantules de différentes espèces ; 65 des graines récoltées dans la plan-
tation réussirent en pépinières. Le Palaquium oblongifolium avait le plus besoin
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propager plus facilement par marcottage. Je tiens à faire remarquer toutefois
que, selon moi, ces dernières espèces étaient cultivées dans un terrain plus
favorable. Par marcottage, on obtint 140 Palaquium Gutta et 171 Palaquium bor-
neense.
En 1889, on put constater que les Palaquium Gutta, les Palaquium borneense et
les Payena Le&rii étaient très vigoureux, tandis que les Palaquium oblongifolium et
Palaquium Treubii restaient frêles tout d'abord. Ce n'est que la quatrième année
qu'ils commençaient à avoir des branches latérales et que poussait leur cou-
ronne.
On put récolter quelques graines des Payena Leerii les plus âgés et on pouvait
croire que ces arbres deviendraient adultes au bout d'un temps moins long que
celui que le Dr Burck avait signalé à la suite de son voyage dans la région mon-
tagneuse de Padang. Ces présomptions ne furent pas confirmées dans la suite.
On planta aussi quelques Palaquium Gutta provenant du Jardin botanique de
Buitenzorg ainsi que quelques Palaquium Treubii.
En résumé, il y avait alors dans la plantation : 1.275 Palaquium Gutta, 614Pala-
quium Treubii ; 2.157 Palaquium Treubii de la variété à petites feuilles et 1.746 Pala-
quium borneense. On inaugura une nouvelle méthode de culture pour les Pala-
quium oblongifolium. Jusqu'alors, les jeunes plants avaient été immédiatement
placés à la distance qui devait séparer les arbres adultes. Cette méthode exige
beaucoup d'entretien. En mettant au contraire les jeunes plants en lignes très
serrées et en arrachant petit à petit un certain nombre d'arbres, l'entretien
serait moindre, mais en revanche, il faudrait sacrifier par cette nouvelle méthode
des matériaux précieux, et c'est pour cela que le Dr Burck l'avait rejetée, mais
qu'en vue de diminuer les frais d'entretien il avait intercalé entre les jeunes
plants de gutta des caféiers de Libéria dont la récolte constituait une certaine
recette.
En 1890, on résolut de confier la plantation d'essais au service des forêts et
le transfert en fut définitivement réglé par décret du gouvernement du
17 décembre 1890, no 9.
Un des avantages qu'on pouvait attendre de la Direction des forêts était que,
par la nomination d'un employé, les plantations seraient placées sous la sur-
veillance journalière d'un Européen.
Le rapport colonial de 1892 mentionne qu'à cette époque, les plantations
couvraient 64 hectares. Selon l'inspecteur des forêts, la qualité de leur sol
différait beaucoup, mais en général il consistait en une argile colorée en brun
qui, sous l'influence des feuilles tombées, avaient pris une couleur plus foncée
aux endroits où les Àlbizzia moluccana avaient été plantés. Cette qualité était
d'ailleurs meilleure dans les parties encore ombragées par la forêt que dans les
endroits où la terre arable avait été enlevée par une culture indigène ancienne.
Des lors, l'aspect des diverses plantations était entièrement différent, car il
dépendait de la qualité des terrains et aussi de la méthode de culture employée,
quelques lotissements ayant été plantés sous l'ombre même des anciens arbres
existants dans la forêt vierge, d'autres sur des terrains défrichés, et ceux-là
même ayant ou non reçu l'abri d'une plantation intermédiaire d'AlbizzÍa moluc-
cana. En 1891, on ne disposa que de la quantité de plants nécessaires à l'ac-
croissement du jardin sur une superficie de 1,35 hectare. En 1892, on planta
1.474 plantules de différentes espèces ; 65 des graines récoltées dans la plan-
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