Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-09-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 septembre 1903 20 septembre 1903
Description : 1903/09/20 (A7,N133,T13). 1903/09/20 (A7,N133,T13).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6583385p
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/03/2014
VARIÉTÉS
171
Le Palaquium Outta (1) est de toutes les espèces, l'arbre qui croît le plus rapide-
ment : des arbres de treize ans atteignent une hauteur de 12 mètres. La planta-
tion est fermée d'une manière suffisante et les arbres ne nécessitent plus aucun
entretien. La direction des branches, qui s'étendent presque dans un plan hori-
zontal, est très favorable à la fermeture de la plantation.
Le Palaquium borneense croît plus :vigoureusement et plus rapidement que le
Palaquium Treubii et sa variété ; il vient presque aussi bien que le Palaquium
Gutta. Dans une plantation âgée de six ans, la hauteur moyenne des arbres est
de 3 mètres à 3m50. Plantés à une distance de 2 à 3 mètres dans les lignes, ils
se touchent déjà les uns les antres.
Dans un jardin âgé de dix ans et planté de Palaquium Treubii placés à une dis-
tance de 6 mètres X 6 mètres les uns des autres, les arbres ont une hauteur de
8 mètres avec une couronne d'environ 3 mètres de diamètre ; les branches n'ont
avec la tige de l'arbre qu'une faible inclinaison et, par suite, les couronnes ne se
touchent pas facilement.
Le Palaquium Treubii var. parvifolmm supporte l'ombre plus facilement que les
autres ; ses branches sont un peu plus inclinées que celles de l'espèce précédente.
La plantation, qui avait été nettoyée trois ans auparavant, présentait un aspect
suffisant.
Un jardin âgé de onze à douze ans et planté en Payena Leerii ressemble à une
véritable forêt, forme un toit de feuillage épais et sombre, sous lequel aucune
mauvaise herbe; ne peut vivre; beaucoup de feuilles mortes jonchent la terre;
c'est — selon l'auteur de l'article — l'idéal du reboisement. Les arbres ont une
hauteur de 5 mètres (2) et ne semblent plus devoir s'accroître.
Dans une plantation âgée de trois ans, les arbres étaient à une distance de
2 mètres en 2 mètres. Pendant sept ou huit ans, il faut qu'un semblable jardin
soit sarclé quatre fois par an ; dans le voisinage immédiat des arbres, les mau-
vaises herbes doivent être arrachées à la main, afin de ne pas endommager les
racines. Pendant deux ans encore, il faut nettoyer le sol une fois par an: ce n'est
que vers la dixième année que la plantation n'a plus besoin d'entretien. Cet
arbre est évidemment très approprié au reboisement des montagnes.
Lors de ma visite à Tjipetir en 1899, je remarquai que les plantations créées
par le Dr Burck offraient un aspect favorable, surtout dans les emplacements où
le sol avait été bien choisi, mais que les Palaquium oblongifolium n'avaient pas un
si belle apparence. Je croyais alors devoir attribuer cette infériorité surtout à la
qualité du sol, moins fertile dans leur lotissement, au manque d'ombrage dans -
leur jeunesse et surtout à un entretien fort insuffisant. Bien qu'on rencontrât çà
et là des Albizzia moluccana, l'ombre fournie par ces arbres gigantesques me sem-.
blait trop claire pour les Palaquium oblongifolium, qui, ainsi qu'on peut l'observer
dans les forêts de Bornéo et de Sumatra, poussent dans les endroits humides et
abrités (3).
(1) C'est encore de la variété déjà mentionnée qu'il s'agit ici. -
(2) Une faute s'est manifestement glissée dans l'appréciation de cette hauteur, parce que j'ai pu
constater moi-même, par des mesures effectuées en 1900, que plusieurs arbres avaient plus de
13 mètres.
(3) Les anciennes plantations des Palaquium oblongifolium ont été labourées en 1900; immédia-
tement elles se sont développées d'une manière extraordinaire et se sont couvertes d'un feuillage
d'un vert foncé, promettant un grand rendement de feuilles pour l'avenir. L'expérience nous a appris
depuis, autant à Buitenzorg qu'à Tjipetir, que la culture réussit très bien sans ombrage, si l'on prend
seulement soin de bien labourer le soi.
171
Le Palaquium Outta (1) est de toutes les espèces, l'arbre qui croît le plus rapide-
ment : des arbres de treize ans atteignent une hauteur de 12 mètres. La planta-
tion est fermée d'une manière suffisante et les arbres ne nécessitent plus aucun
entretien. La direction des branches, qui s'étendent presque dans un plan hori-
zontal, est très favorable à la fermeture de la plantation.
Le Palaquium borneense croît plus :vigoureusement et plus rapidement que le
Palaquium Treubii et sa variété ; il vient presque aussi bien que le Palaquium
Gutta. Dans une plantation âgée de six ans, la hauteur moyenne des arbres est
de 3 mètres à 3m50. Plantés à une distance de 2 à 3 mètres dans les lignes, ils
se touchent déjà les uns les antres.
Dans un jardin âgé de dix ans et planté de Palaquium Treubii placés à une dis-
tance de 6 mètres X 6 mètres les uns des autres, les arbres ont une hauteur de
8 mètres avec une couronne d'environ 3 mètres de diamètre ; les branches n'ont
avec la tige de l'arbre qu'une faible inclinaison et, par suite, les couronnes ne se
touchent pas facilement.
Le Palaquium Treubii var. parvifolmm supporte l'ombre plus facilement que les
autres ; ses branches sont un peu plus inclinées que celles de l'espèce précédente.
La plantation, qui avait été nettoyée trois ans auparavant, présentait un aspect
suffisant.
Un jardin âgé de onze à douze ans et planté en Payena Leerii ressemble à une
véritable forêt, forme un toit de feuillage épais et sombre, sous lequel aucune
mauvaise herbe; ne peut vivre; beaucoup de feuilles mortes jonchent la terre;
c'est — selon l'auteur de l'article — l'idéal du reboisement. Les arbres ont une
hauteur de 5 mètres (2) et ne semblent plus devoir s'accroître.
Dans une plantation âgée de trois ans, les arbres étaient à une distance de
2 mètres en 2 mètres. Pendant sept ou huit ans, il faut qu'un semblable jardin
soit sarclé quatre fois par an ; dans le voisinage immédiat des arbres, les mau-
vaises herbes doivent être arrachées à la main, afin de ne pas endommager les
racines. Pendant deux ans encore, il faut nettoyer le sol une fois par an: ce n'est
que vers la dixième année que la plantation n'a plus besoin d'entretien. Cet
arbre est évidemment très approprié au reboisement des montagnes.
Lors de ma visite à Tjipetir en 1899, je remarquai que les plantations créées
par le Dr Burck offraient un aspect favorable, surtout dans les emplacements où
le sol avait été bien choisi, mais que les Palaquium oblongifolium n'avaient pas un
si belle apparence. Je croyais alors devoir attribuer cette infériorité surtout à la
qualité du sol, moins fertile dans leur lotissement, au manque d'ombrage dans -
leur jeunesse et surtout à un entretien fort insuffisant. Bien qu'on rencontrât çà
et là des Albizzia moluccana, l'ombre fournie par ces arbres gigantesques me sem-.
blait trop claire pour les Palaquium oblongifolium, qui, ainsi qu'on peut l'observer
dans les forêts de Bornéo et de Sumatra, poussent dans les endroits humides et
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(1) C'est encore de la variété déjà mentionnée qu'il s'agit ici. -
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13 mètres.
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tement elles se sont développées d'une manière extraordinaire et se sont couvertes d'un feuillage
d'un vert foncé, promettant un grand rendement de feuilles pour l'avenir. L'expérience nous a appris
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