Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-09-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 septembre 1903 05 septembre 1903
Description : 1903/09/05 (A7,N132,T13). 1903/09/05 (A7,N132,T13).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65833848
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/03/2014
NOUVELLES ET CORRESPONDANCES 153
- M. H. HALLIER, l'auteur d'une étude monographique sur les plantes à caoutchouc, dont nous
avons parlé antérieurement, a quitté Hambourg pour se rendre dans les iles de l'Océanie à l'effet
d'y étudier divers produits tropicaux et entre autres la valeur du « Musa tikap » dont nous avons
signalé les fibres dans un numéro antérieur. 1
— On nous demande de divers côtés s'il existe des machines spéciales pour l'extraction du
« caoutchouc des herbes » ; nous recevrions avec plaisir des indications à ce sujet. L'attention pa-
rait être vivement attirée sur ces petits Liandolpliia, dont l'étude est encore loin d'être complète.
- Le semis du Ficus elastica dans le Pondok-Gedeh donne de bons résultats. Dans 5 plan-
tations de cette région on fait en ce moment des essais de culture de Ficus par semis à diffé-
rentes altitudes, ou plus exactement on reprend les expériences de semis déjà tentées auparavant.
Les expériences de 1902 ont donné, si on les compare avec celle de l'année précédente, des résultats
particulièrement favorables.
En 1901 on avait obtenu environ 100 plantes de semis, en 1902 on en a obtenu de 60 à 70.000.
Les expériences ont été faites de diverses manières.
1° Avec de la terre passée au tamis ;
20 Avec de la terre mélangée à du son de riz ;
3° Avec de la terre mélangée à du vieux bois pulvérisé.
Mais il est difficile de dire si ces précautions sont absolument nécessaires, et il semble assez
probable qu'une pépinière ordinaire sera suffisante.
On devra surtout soigner les arrosages et éviter les fortes pluies contre lesquelles les jeunes
plantules ne peuvent résister « Cultuurgids », (t. V, p. 1, 1903).
— Le même périodique donne les résultats suivants de la saignée d'Hevea à Soebang.
CIRCONFÉRENCE AU
CIRCONFÉRENCE A 1/2 PIED SOMMET DE LA
HAUTEUR DE LA SAIGNÉE. AU-DESSUS DU COL. SAIGNÉE. CAOUTCHOUC.
- - - -
2m80 1 mS2 lm12 600sr
2m98 lm57 0m66 500er
v 2m73 1 m80 OM98 450sr
2m96 lii32 0m83 200sp
3m14 lmi2 Um89 380gr
3m lm90 lm06 400gr
2m14 lm63 lm16 350sr
3m16 ] m92 lm20 7509,
Le produit obtenu par coagulation à l'alcool n'a pu être complètement desséché au soleil et s'est
moisi assez rapidement. De nouveaux essais vont être tentés.par fumigation.
-D'après unenotedu «Cultuurgids », le Morindu citrifolia, Rubiacée fréquente dans les régions
tropicales attire fortement les Peutatonns plebejus, une des plaies de la-culture des caféiers; on
aurait pu en trouver 300 sur un même pied. Le Gambier jouirait un peu des mêmes propriétés.
Le Moriuda se reproduit facilement par bouturage.
— Une note de la « Feuille d'informations », 13 juin 1903, rapporte que la situation des
vignobles n'est pas des plus brillantes en Californie, bien que les nouveaux essais semblent donner
des résultats.
- D'après le « Pioneer Mail » (AUahabad), 1 > mai, note reproduite dans « The Board of Journal
trade », juin 1903, le Gouvernement de Travancore vient de publier le résultat d'expériences faites sur la
fibre de certains bananiers ; elles prouvent que cette industrie a de l'avenir. Des variétés de plantains
(bananier comestible) croissant dans le Travancore, 12 contiennent une fibre qui peut être tissée
dans les tissages fins, cette fibre est très fine et rappelle la soie ; la libre des autres variétés peut être
empluyéc pour un tissu plus grossier. Les expériences seront continuées.
— Le « West African Mail » donne sur le développement de la culture du cacao à la Côte d'Or,
les renseignements suivants. Cette culture est conduite par les indigènes. Ce fut en 1877 qu'un
indigène de Fernando-Po introduisit cette culture dans la colonie : il commença par faire une
petite plantation et distribua les premières graines obtenues à d'autres indigènes. En 1885, la
colonie fit une première exportation de 121 livres valant 120 marks, mais une exportation régulière
se fit à partir de 1892 seulement. Ce fut vers cette époque aussi que le Gouvernement commença à
s'intéresser à cette culture et créa une station botanique à Aburi. En 1898, le gouverneur envoya le
directeur de la station dans l'intérieur afin d'enseigner les indigènes et fit distribuer des milliers de
plantules; la même année le Gouvernement commença, le transport des récoltes vers l'Angleterre;
depuis cette époque, 6.000.000 de plantes sont mises en culture par les indigènes qui détiennent
actuellement presque exclusivement cette culture.. Les maladies du cacao sont quasi inconnues;
- M. H. HALLIER, l'auteur d'une étude monographique sur les plantes à caoutchouc, dont nous
avons parlé antérieurement, a quitté Hambourg pour se rendre dans les iles de l'Océanie à l'effet
d'y étudier divers produits tropicaux et entre autres la valeur du « Musa tikap » dont nous avons
signalé les fibres dans un numéro antérieur. 1
— On nous demande de divers côtés s'il existe des machines spéciales pour l'extraction du
« caoutchouc des herbes » ; nous recevrions avec plaisir des indications à ce sujet. L'attention pa-
rait être vivement attirée sur ces petits Liandolpliia, dont l'étude est encore loin d'être complète.
- Le semis du Ficus elastica dans le Pondok-Gedeh donne de bons résultats. Dans 5 plan-
tations de cette région on fait en ce moment des essais de culture de Ficus par semis à diffé-
rentes altitudes, ou plus exactement on reprend les expériences de semis déjà tentées auparavant.
Les expériences de 1902 ont donné, si on les compare avec celle de l'année précédente, des résultats
particulièrement favorables.
En 1901 on avait obtenu environ 100 plantes de semis, en 1902 on en a obtenu de 60 à 70.000.
Les expériences ont été faites de diverses manières.
1° Avec de la terre passée au tamis ;
20 Avec de la terre mélangée à du son de riz ;
3° Avec de la terre mélangée à du vieux bois pulvérisé.
Mais il est difficile de dire si ces précautions sont absolument nécessaires, et il semble assez
probable qu'une pépinière ordinaire sera suffisante.
On devra surtout soigner les arrosages et éviter les fortes pluies contre lesquelles les jeunes
plantules ne peuvent résister « Cultuurgids », (t. V, p. 1, 1903).
— Le même périodique donne les résultats suivants de la saignée d'Hevea à Soebang.
CIRCONFÉRENCE AU
CIRCONFÉRENCE A 1/2 PIED SOMMET DE LA
HAUTEUR DE LA SAIGNÉE. AU-DESSUS DU COL. SAIGNÉE. CAOUTCHOUC.
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2m80 1 mS2 lm12 600sr
2m98 lm57 0m66 500er
v 2m73 1 m80 OM98 450sr
2m96 lii32 0m83 200sp
3m14 lmi2 Um89 380gr
3m lm90 lm06 400gr
2m14 lm63 lm16 350sr
3m16 ] m92 lm20 7509,
Le produit obtenu par coagulation à l'alcool n'a pu être complètement desséché au soleil et s'est
moisi assez rapidement. De nouveaux essais vont être tentés.par fumigation.
-D'après unenotedu «Cultuurgids », le Morindu citrifolia, Rubiacée fréquente dans les régions
tropicales attire fortement les Peutatonns plebejus, une des plaies de la-culture des caféiers; on
aurait pu en trouver 300 sur un même pied. Le Gambier jouirait un peu des mêmes propriétés.
Le Moriuda se reproduit facilement par bouturage.
— Une note de la « Feuille d'informations », 13 juin 1903, rapporte que la situation des
vignobles n'est pas des plus brillantes en Californie, bien que les nouveaux essais semblent donner
des résultats.
- D'après le « Pioneer Mail » (AUahabad), 1 > mai, note reproduite dans « The Board of Journal
trade », juin 1903, le Gouvernement de Travancore vient de publier le résultat d'expériences faites sur la
fibre de certains bananiers ; elles prouvent que cette industrie a de l'avenir. Des variétés de plantains
(bananier comestible) croissant dans le Travancore, 12 contiennent une fibre qui peut être tissée
dans les tissages fins, cette fibre est très fine et rappelle la soie ; la libre des autres variétés peut être
empluyéc pour un tissu plus grossier. Les expériences seront continuées.
— Le « West African Mail » donne sur le développement de la culture du cacao à la Côte d'Or,
les renseignements suivants. Cette culture est conduite par les indigènes. Ce fut en 1877 qu'un
indigène de Fernando-Po introduisit cette culture dans la colonie : il commença par faire une
petite plantation et distribua les premières graines obtenues à d'autres indigènes. En 1885, la
colonie fit une première exportation de 121 livres valant 120 marks, mais une exportation régulière
se fit à partir de 1892 seulement. Ce fut vers cette époque aussi que le Gouvernement commença à
s'intéresser à cette culture et créa une station botanique à Aburi. En 1898, le gouverneur envoya le
directeur de la station dans l'intérieur afin d'enseigner les indigènes et fit distribuer des milliers de
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