Presse et revues
32 pages
Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-09-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 septembre 1903 05 septembre 1903
Description : 1903/09/05 (A7,N132,T13). 1903/09/05 (A7,N132,T13).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65833848
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/03/2014
1'52 REVUE DES CULTURES COLONIALES
— Les conditions du sol de l'Afrique orientale allemande et du Togpland sont des plus favo-
rables à la culture du coton, en outre les indigènes qui l'ont cultivé depuis de longues années
paraissent très disposés à adopter les modes de culture américains. Des stations expérimentales
ont été établies à Tove et dans quelques autres régions, sous la direction de conducteurs améri-
cains; le produit est amené à Loma, à dos de mule ou de bœufs, inoculés au moyen du sérum du
Dr Schilling contre le « surrali », sérum qui s'est montré très efficace comme préservatif contre
cette maladie. Les fibres exportées examinées à Brème ont donné les résultats suivants : les cotons
indigènes sont supérieurs légèrement aux cotons moyens d'Amérique, les cotons de graines améri-
caines sont inférieurs aux fibres moyennes d'Amérique. Des essais vont être tentés dans le but de
créer une variété hybride entre le coton indigène et américain. Des essais analogues vont être
tentés dans la région des grands lacs. Le della de Rufiji et le district de Kilwa paraissent devoir
constituer des terrains admirables pour cette culture, car les fibres obtenues dans cette région ont
été classées à Brême parmi les bonnes variétés égyptiennes.
— M. AUGUSTE CHEVALIER, chef de la Mission au Chari-Tchad, et collaborateur de la « Revue », a
envoyé à la « Société de géographie de Paris » une intéressante communication sur le pays de
Ndelle. Il a constaté la présence d'un certain nombre d'essences caractéristiques du Soudan occi-
dental, entre autres : Bassia Parkii ou Karité, le Parkia, le Lophira et l'absence du Baobab
et du palmier Deleb (Borassus). Le Landolphia owariensis est abondant et à Ndelle apparaît
le Landolphia Hendelotii (liane gohine ou Toll). Les principales productions végétales consti-
tuant la base et l'alimentation des sujets du sultan Snoussi sont : le sorgho, le Penicillaria ou
petit mil, TEleusine ou mbisse, le sésame et les patates. Les bananiers et le manioc sont
rares dans les villages, ils n'existent qu'en petite quantité. Le coton est tissé, il est de belle qua-
lité, mais les indigènes ne savent pas le teindre à l'indigo.
— Le « Bulletin of the Agricultural experiment station » de la « Louisiana University », publié
sous la direction de M. Stubbs, insère une étude très documentée dei M. W.-R. Dodson, sur l'Al-
fafa ou Medicago sativa, trèfle, sorgho, cassure et toute une série d'autres plantes
fourragères, donnant des indications très complètes sur la culture et la composition de plusieurs de
ces herbages. Cette étude, comprenant environ une centaine de pages, est accompagnée de nombreux
clichés hors texte.
— Le « Boletin do Museu paraense » (Bulletin du Muséum de Para) ou Musée Goeldi, publie dans
ses nos 3-4 du volume III, paru en décembre 1902, différentes études intéressant les cultures colo-
niales. Nous citerons d'abord une traduction de l'article publié dans cette f( Revue » par notre col-
borateur Dr J. Huber et intitulé : « Observaçoes sobre as arvores de horracha da regiao amazonica »
(Observations sur les arbres à caoutchouc de la région amazonienne). Le même volume contient
encore un autre travail du même auteur sur les plantes qu'il a récoltées en 1900 et 1901 dans la région
de « Furos de heves », un grand nombre d'espaces nouvelles s'y trouvent décrites. M. Huber cite
les espèces suivantes qu'il a rencontrées et qui sont communes à l'Amérique et à l'Afrique équato-
riales. Ce sont Raphia vinifera, Dalbergia monetaria, Drepanocarpus lunata, Voua-
capoua americana, Ceiba pentandra, Symphoiiia globulifera, Laguncnlaria race-
inosa, < acoucia coccinia, Avicennia nitida. Cette région, dont l'auteur a étudié la flore, était
peu connue au point de vue géographique. M. Huber en a publié un croquis et en a fait également
l'étude biologique. -
— L' « Agricultural Bulletin of the Straits and Federated Malay States », no 3, 1903, publie une
courte étude, sur le Brucea siunatrana accompagne de la photographie d'une branche florifère.
Cette plante s'est bien développée à Singapour, elle préfère un sol pas trop humide, les essais de
culture ont été faits sans engrais, mais il est probable que l'emploi d'engrais favorisera la croissance
de cette plante dont les effets paraissent dignes de recommandation. L'auteur attire l'attention sur
deux grands ennemis de cette espèce : Acherontia Lachesis et Attacus Atlas.
— M. le professeur Ad. Engler, directeur du Jardin botanique de Berlin, vient de publier, sur le
voyage qu'il a fait en Afrique, deux brochures intitulées : « Ueber die Fruhlingsflora des Tafel-
berges bei Kapsladt »(Sur la flore printanière du Tafelberg près du Cap) (in«Gartenflora ») et « Ueber
die vegetationsformationen Ost-Afrikas auf grund einer Reise durch Usambarazum Kilimandscharo »
(Sur les formations végétales de l'Afrique orientale; d'après un voyage à travers l'Usambara jusqu'au
Kilimandscharo) (in « Zeitschrift der Gesellschaft fur Erdkunde zu Berlin o, 1903).
— La nouvelle « Société des botanistes systématiciens », qui s'est fondée à Berlin; tiendra sa pre-
mière session à Berlin, du 16 au 19 septembre prochain ; on peut se procurer le programme de cette
session, en s'adressant à M. le professeur K. Schumann, Grunewaldstrasse, 6-7, Berlin W.
— M. ULE, l'explorateur des régions amazoniennes, dont nous avons eu quelquefois l'occasion
de citer le nom dans cette « Revue », vient de rentrer en Allemagne avec une ample moisson de
plantes parmi lesquelles se trouveraient plusieurs Hevea nouveaux pour la science.
— Les conditions du sol de l'Afrique orientale allemande et du Togpland sont des plus favo-
rables à la culture du coton, en outre les indigènes qui l'ont cultivé depuis de longues années
paraissent très disposés à adopter les modes de culture américains. Des stations expérimentales
ont été établies à Tove et dans quelques autres régions, sous la direction de conducteurs améri-
cains; le produit est amené à Loma, à dos de mule ou de bœufs, inoculés au moyen du sérum du
Dr Schilling contre le « surrali », sérum qui s'est montré très efficace comme préservatif contre
cette maladie. Les fibres exportées examinées à Brème ont donné les résultats suivants : les cotons
indigènes sont supérieurs légèrement aux cotons moyens d'Amérique, les cotons de graines améri-
caines sont inférieurs aux fibres moyennes d'Amérique. Des essais vont être tentés dans le but de
créer une variété hybride entre le coton indigène et américain. Des essais analogues vont être
tentés dans la région des grands lacs. Le della de Rufiji et le district de Kilwa paraissent devoir
constituer des terrains admirables pour cette culture, car les fibres obtenues dans cette région ont
été classées à Brême parmi les bonnes variétés égyptiennes.
— M. AUGUSTE CHEVALIER, chef de la Mission au Chari-Tchad, et collaborateur de la « Revue », a
envoyé à la « Société de géographie de Paris » une intéressante communication sur le pays de
Ndelle. Il a constaté la présence d'un certain nombre d'essences caractéristiques du Soudan occi-
dental, entre autres : Bassia Parkii ou Karité, le Parkia, le Lophira et l'absence du Baobab
et du palmier Deleb (Borassus). Le Landolphia owariensis est abondant et à Ndelle apparaît
le Landolphia Hendelotii (liane gohine ou Toll). Les principales productions végétales consti-
tuant la base et l'alimentation des sujets du sultan Snoussi sont : le sorgho, le Penicillaria ou
petit mil, TEleusine ou mbisse, le sésame et les patates. Les bananiers et le manioc sont
rares dans les villages, ils n'existent qu'en petite quantité. Le coton est tissé, il est de belle qua-
lité, mais les indigènes ne savent pas le teindre à l'indigo.
— Le « Bulletin of the Agricultural experiment station » de la « Louisiana University », publié
sous la direction de M. Stubbs, insère une étude très documentée dei M. W.-R. Dodson, sur l'Al-
fafa ou Medicago sativa, trèfle, sorgho, cassure et toute une série d'autres plantes
fourragères, donnant des indications très complètes sur la culture et la composition de plusieurs de
ces herbages. Cette étude, comprenant environ une centaine de pages, est accompagnée de nombreux
clichés hors texte.
— Le « Boletin do Museu paraense » (Bulletin du Muséum de Para) ou Musée Goeldi, publie dans
ses nos 3-4 du volume III, paru en décembre 1902, différentes études intéressant les cultures colo-
niales. Nous citerons d'abord une traduction de l'article publié dans cette f( Revue » par notre col-
borateur Dr J. Huber et intitulé : « Observaçoes sobre as arvores de horracha da regiao amazonica »
(Observations sur les arbres à caoutchouc de la région amazonienne). Le même volume contient
encore un autre travail du même auteur sur les plantes qu'il a récoltées en 1900 et 1901 dans la région
de « Furos de heves », un grand nombre d'espaces nouvelles s'y trouvent décrites. M. Huber cite
les espèces suivantes qu'il a rencontrées et qui sont communes à l'Amérique et à l'Afrique équato-
riales. Ce sont Raphia vinifera, Dalbergia monetaria, Drepanocarpus lunata, Voua-
capoua americana, Ceiba pentandra, Symphoiiia globulifera, Laguncnlaria race-
inosa, < acoucia coccinia, Avicennia nitida. Cette région, dont l'auteur a étudié la flore, était
peu connue au point de vue géographique. M. Huber en a publié un croquis et en a fait également
l'étude biologique. -
— L' « Agricultural Bulletin of the Straits and Federated Malay States », no 3, 1903, publie une
courte étude, sur le Brucea siunatrana accompagne de la photographie d'une branche florifère.
Cette plante s'est bien développée à Singapour, elle préfère un sol pas trop humide, les essais de
culture ont été faits sans engrais, mais il est probable que l'emploi d'engrais favorisera la croissance
de cette plante dont les effets paraissent dignes de recommandation. L'auteur attire l'attention sur
deux grands ennemis de cette espèce : Acherontia Lachesis et Attacus Atlas.
— M. le professeur Ad. Engler, directeur du Jardin botanique de Berlin, vient de publier, sur le
voyage qu'il a fait en Afrique, deux brochures intitulées : « Ueber die Fruhlingsflora des Tafel-
berges bei Kapsladt »(Sur la flore printanière du Tafelberg près du Cap) (in«Gartenflora ») et « Ueber
die vegetationsformationen Ost-Afrikas auf grund einer Reise durch Usambarazum Kilimandscharo »
(Sur les formations végétales de l'Afrique orientale; d'après un voyage à travers l'Usambara jusqu'au
Kilimandscharo) (in « Zeitschrift der Gesellschaft fur Erdkunde zu Berlin o, 1903).
— La nouvelle « Société des botanistes systématiciens », qui s'est fondée à Berlin; tiendra sa pre-
mière session à Berlin, du 16 au 19 septembre prochain ; on peut se procurer le programme de cette
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