Presse et revues
32 pages
Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-09-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 septembre 1903 05 septembre 1903
Description : 1903/09/05 (A7,N132,T13). 1903/09/05 (A7,N132,T13).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65833848
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/03/2014
144 REVUE DES CULTURES COLONIALES
Kepoong se rencontrent tant à Kepoong qu'à Propattan; d'autres maladies
importantes n'ont pas encore été observées
La multiplication de cette espèce a été fortement poussée par la culture de
rejets qui furent greffés sur Libéria. Environ 380 de ces greffons ont été trans-
plantés en pleine terre et paraissent bien se développer.
D'après ce que l'on en connaît, le C. robusta paraît une espèce rappelant beau-
coup les hybrides; elle paraît être dans son domaine à 2.000 pieds ; elle ne paraît
pas se particulariser par des caractères qui doivent la faire considérer comme
meilleure au point de vue fructifère que le C. arabica, mais d'après son habitus
et d'après sa ressemblance avec cette dernière espèce, on est en droit de con-
clure qu'elle est à conseiller comme greffon, et à préférer au Libéria et au Java.
J.-M. LAGERWERF.
Dans les « Janggebergte » 106 plantes venues de Bruxelles, dont 4 mortes en
cours de route, furent transplantées en mauvais état à 8x8 pieds dans un
sol argileux ayant servi à des pépinières de café Java puis à du thé. Le climat
de la région est très pluvieux.
De ces plantes, 78 sont en très bon état, 9 en bon et 4 en mauvais état, ce dernier
est dû aux racines disposées en tire-bouchon. La croissance fut assez régulière :
au bout de deux ans, 4 arbres purent être étêtés à environ 7 pieds de haut, la
plupart des autres plants mesuraient 6 pieds de haut ; chez plusieurs les rameaux
mesurent 4 pieds de long et le tronc mesure 14 centimètres de circonférence à
un pied au-dessus du sol. Les exemplaires les mieux développés ont 17 paires
de rameaux primaires.
Ces arbres se présentent sous des types très différents; on en trouve à feuilles
allongées, étroites, très bulleuses d'autres à feuilles plus pâles, plus larges, plus
planes; d'autres enfin à feuilles plus on moins piriformes.
Les plantes à feuilles moyennement bulleuses sont les meilleures au point de
vue du développement comme à celui de la fructification. Il y aura donc lieu,
pour la multiplication, de faire une sélection soignée. Les feuilles peuvent
atteindre jusque 40 centimètres de long et 20 centimètres de large. Le 31 juillet
1902 les premières fleurs apparurent sous forme de glomérules denses d'environ
50 fleurs un peu plus grandes que celles du Java, plus petites quecellesdu Libéria.
La floraison se continua en août, septembre, octobre, novembre 1902 et
avril 1903. Les fruits sont encore un peu jeunes pour juger de la grandeur et de la
qualité. Les arbres n'ont pas eu à souffrir de maladies, seul un exemplaire en
mauvais état a montré des feuilles attaquées. Dans la région, la sécheresse n'a fait
aucun tort, au contraire, au robusta, il semble donc que ce caféier soit mieux
approprié aux climats secs, mais il est probable que ses fruits resteront petits.
VERSLUYS.
UN ÉTRANGE PARASITE DU CAFÉIER (1)
Il y a peu de temps, un planteur de la côte occidentale de Sumatra fit parvenir
au Jardin botanique de Buitenzorg quelques racines de caféiers, sur lesquelles
on observait, particulièrement sur les racines latérales, des tubercules, dont les
plus grands mesuraient environ 3 centimètres de diamètre. Ces tubercules
(1) Résumé d'une notice parue dans Teysmannia, xiv, 4, 1903.
Kepoong se rencontrent tant à Kepoong qu'à Propattan; d'autres maladies
importantes n'ont pas encore été observées
La multiplication de cette espèce a été fortement poussée par la culture de
rejets qui furent greffés sur Libéria. Environ 380 de ces greffons ont été trans-
plantés en pleine terre et paraissent bien se développer.
D'après ce que l'on en connaît, le C. robusta paraît une espèce rappelant beau-
coup les hybrides; elle paraît être dans son domaine à 2.000 pieds ; elle ne paraît
pas se particulariser par des caractères qui doivent la faire considérer comme
meilleure au point de vue fructifère que le C. arabica, mais d'après son habitus
et d'après sa ressemblance avec cette dernière espèce, on est en droit de con-
clure qu'elle est à conseiller comme greffon, et à préférer au Libéria et au Java.
J.-M. LAGERWERF.
Dans les « Janggebergte » 106 plantes venues de Bruxelles, dont 4 mortes en
cours de route, furent transplantées en mauvais état à 8x8 pieds dans un
sol argileux ayant servi à des pépinières de café Java puis à du thé. Le climat
de la région est très pluvieux.
De ces plantes, 78 sont en très bon état, 9 en bon et 4 en mauvais état, ce dernier
est dû aux racines disposées en tire-bouchon. La croissance fut assez régulière :
au bout de deux ans, 4 arbres purent être étêtés à environ 7 pieds de haut, la
plupart des autres plants mesuraient 6 pieds de haut ; chez plusieurs les rameaux
mesurent 4 pieds de long et le tronc mesure 14 centimètres de circonférence à
un pied au-dessus du sol. Les exemplaires les mieux développés ont 17 paires
de rameaux primaires.
Ces arbres se présentent sous des types très différents; on en trouve à feuilles
allongées, étroites, très bulleuses d'autres à feuilles plus pâles, plus larges, plus
planes; d'autres enfin à feuilles plus on moins piriformes.
Les plantes à feuilles moyennement bulleuses sont les meilleures au point de
vue du développement comme à celui de la fructification. Il y aura donc lieu,
pour la multiplication, de faire une sélection soignée. Les feuilles peuvent
atteindre jusque 40 centimètres de long et 20 centimètres de large. Le 31 juillet
1902 les premières fleurs apparurent sous forme de glomérules denses d'environ
50 fleurs un peu plus grandes que celles du Java, plus petites quecellesdu Libéria.
La floraison se continua en août, septembre, octobre, novembre 1902 et
avril 1903. Les fruits sont encore un peu jeunes pour juger de la grandeur et de la
qualité. Les arbres n'ont pas eu à souffrir de maladies, seul un exemplaire en
mauvais état a montré des feuilles attaquées. Dans la région, la sécheresse n'a fait
aucun tort, au contraire, au robusta, il semble donc que ce caféier soit mieux
approprié aux climats secs, mais il est probable que ses fruits resteront petits.
VERSLUYS.
UN ÉTRANGE PARASITE DU CAFÉIER (1)
Il y a peu de temps, un planteur de la côte occidentale de Sumatra fit parvenir
au Jardin botanique de Buitenzorg quelques racines de caféiers, sur lesquelles
on observait, particulièrement sur les racines latérales, des tubercules, dont les
plus grands mesuraient environ 3 centimètres de diamètre. Ces tubercules
(1) Résumé d'une notice parue dans Teysmannia, xiv, 4, 1903.
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