Revue des cultures coloniales

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32 pages

Titre : Revue des cultures coloniales

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1903-09-05

Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r

Type : texte texte

Type : publication en série imprimée publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 05 septembre 1903 05 septembre 1903

Description : 1903/09/05 (A7,N132,T13). 1903/09/05 (A7,N132,T13).

Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad

Droits : Consultable en ligne

Identifiant : ark:/12148/bpt6k65833848

Source : CIRAD, 2012-231823

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 14/03/2014

7E ANNÉE. — TOME XIII. K° 132. 5 SEPTEMBRE i903.
REVUE
DES nON DE Em. PRliîiiOMME
DES t"
CULTURES COLONIALES

SOMMAIRE. — Le Caféier dans l'Afrique du Nord et principalement en Algérie et en Tunisie (suite)
CH. RIVIÈRE. — Le caoutchouc en Rhodésie : E. DE WILDEMAN. — Renseignements pratiques
sur les récoltes du café : C. CHALOT.

Variétés. - Plantations de Gulta-Percha aux Indes Néerlandaises. Leurs résultats : Dr P. VAN
ROMBURGII. — La croissance du Coffea robusta sur le Kloet et dans la chaine Jang J.-M. LA-
GERWERF; VERSLUYS. — Un étrange parasite du Caféier. — Le rendement de la Ramie.

Bibliographie. - Nouvelles et Correspondances. '- Revue commerciale.

LE CAFÉIER DANS L'AFRIQUE DU NORD
ET PRINCIPALEMENT

EN ALGÉRIE ET EN TUNISIE [suite) (1)

ÉTAT DES CAFÉIERS AU JARDIN D'ESSAI D'ALGER

Il va sans dire, d'après les indications générales de cette étude, que tous les
Caféiers envoyés par le Jardin d'Essai dans les diverses localités énumérées
d'autre part ne pouvaient supporter les atteintes des premiers froids qui les firent
tous périr, sans exception.

Pourtant, sur sérieuse enquête du gouvernement général de l'Algérie, les
Sociétés d'agriculture consultées, la distribution de ces plants avait été faite avec
soin et l'on doit reconnaître que les récipiendaires, fort intéressés par cette
expérience, l'avaient entourée de précautions attentives. Une instruction cultu-
rale que j'avais publiée pour la circonstance avait été adressée à tous les expéri-
mentateurs (2).

Seul, le Jardin d'Essai a continué à entretenir quelques pieds de Caféier qui -
végètent et ne résistent, plutôt mal que bien, dans des massifs d'arbres ou de
bananiers, qu'abrités par un clayonnage pendant l'été et dans une paillotte her-
métiquement fermée sur trois côtés, plus la toiture, pour l'hiver.

Dans ces conditions artificielles qui n'ont rien de pratique, il y a quelquefois
de beaux Caféiers de 2m50 de hauteur, bien verts, jusqu'à leur première fructifi-
cation ; mais, à partir de ce moment la plante va en dépérissant plus ou moins
vite, souvent même elle ne tarde pas à mourir.

Fin juillet et en août, les pieds forts se couvrent de fleurs : les rameaux ont
réellement une belle floraison, à odeur jasminée agréable et très ou trop péné-
trante.

(1) Voir n° 130, p. 69, et n° 131, p. 101.

(2) Instructions pour les semis de Caféier, Alger, 1887 (Algérie agricole).

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