Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-08-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 août 1903 20 août 1903
Description : 1903/08/20 (A7,N131,T13). 1903/08/20 (A7,N131,T13).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6583383v
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/03/2014
118 REVUE DES CULTURES COLONIALES
Il pourra être de grande utililé dans les régions soumises à l'action du vent et
très sèches; Trinidad étant une île relativement sèche, c'est sans doute pour cette
raison que M. Hart préconise ce Pithecolobium.
A ceux qui ont le choix, je recommande en premier lieu comme arbre d'ombrage
les Sengon laut et Gœsalpinm dasyrachis) mais il serait désirable de faire des
, mais il serait désirable de faire dc~s
essais avec d'autres essences et de publier les résultats des observations, afin
d'aider à résoudre ce problème qui mérite toute l'attention.
Je n'ai pas parlé ici des Jlelia Azedarach, Orevillea robusta, etc., qui n'ont pas
donné de résultats très encourageants.
Les graines dures de l'Albizzia: et du Csesalpinia dasyrachis seront ramollies dans
l'eau chaude avant d'être semées sur plates-bandes abritées par une toiture, et les
jeunes plantules seront transportées avec mottes. Dans certains cas, on a employé
pour l'ombrage des arbres moins favorables, mais dans le but d'en retirer un
profit : c'est dans ces conditions que l'on a planté le Oarstilloa elastica et Yffevea
brasitiensis. J'ai vu dans le centre de Java une plantation de cacaoyers de dix ans
dans laquelle les G. elastica servent pour ombrager; la plantation était en bon
état. Par contre, M. Preuss considère des plantations établies dans les mêmes
conditions au Guatémala comme en très mauvais état. Je considère YHevoa
d'autant de valeur comme arbre d'ombrage que le Castilloa. La conclusion de
mes observations est qu'il ne faut pas chercher seulement dans son pays les
plantes qui peuvent être employées pour l'ombrage, mais qu'il faut faire des
essais avec des arbres étrangers et, en particulier dans les Indes avec les Erythrina
amasisa, glaucad et umbrosa ainsi, qu'avec divers Inga employés à cet usage en
Amérique tropicale.
B.-J. KLUVEKS.
L'HUILE DE KAPOK (1)
Dans le n° 40 (ancienne série) du Bulletin économique, nous avons parlé de
Y Eriodendron anfractuosum, arbre producteur de ouate végétale, et dans le n° 14
(nouvelle série) nous avons publié, page 130, une note sur les ouatiers de l'Indo-
Chine. Nous donnons ci-dessous la traduction d'un article sur l'huile de kapok,
extrait du National Provisioner, du 24 janvier 1903.
Dans l'Amérique du Sud, aux Indes Orientales et Occidentales, existe un arbre
appelé par les indigènes kapok. En botanique, il est connu sous le nom de Erio-
dendron anfractuosum. Outre les fibres, la graine est importée en grande quantité
en Hollande, et on en fait de l'huile d'une couleur jaune clairet d'une saveur
très agréable. D'après les analyses, voici la composition des graines :
Humidité H,8.">
Protéine brute. 18,92
Huile brute. 24,20
Fibre brute. 23,91
Cendres. 5,22
Extraits exempts d'azote. 15,90
Total 100,00
Les enveloppes de la graine, qui a à peu près la grosseur d'un pois, forment
(1) Extrait du Bulletin économique de l'Indo-Chine.
Il pourra être de grande utililé dans les régions soumises à l'action du vent et
très sèches; Trinidad étant une île relativement sèche, c'est sans doute pour cette
raison que M. Hart préconise ce Pithecolobium.
A ceux qui ont le choix, je recommande en premier lieu comme arbre d'ombrage
les Sengon laut et Gœsalpinm dasyrachis) mais il serait désirable de faire des
, mais il serait désirable de faire dc~s
essais avec d'autres essences et de publier les résultats des observations, afin
d'aider à résoudre ce problème qui mérite toute l'attention.
Je n'ai pas parlé ici des Jlelia Azedarach, Orevillea robusta, etc., qui n'ont pas
donné de résultats très encourageants.
Les graines dures de l'Albizzia: et du Csesalpinia dasyrachis seront ramollies dans
l'eau chaude avant d'être semées sur plates-bandes abritées par une toiture, et les
jeunes plantules seront transportées avec mottes. Dans certains cas, on a employé
pour l'ombrage des arbres moins favorables, mais dans le but d'en retirer un
profit : c'est dans ces conditions que l'on a planté le Oarstilloa elastica et Yffevea
brasitiensis. J'ai vu dans le centre de Java une plantation de cacaoyers de dix ans
dans laquelle les G. elastica servent pour ombrager; la plantation était en bon
état. Par contre, M. Preuss considère des plantations établies dans les mêmes
conditions au Guatémala comme en très mauvais état. Je considère YHevoa
d'autant de valeur comme arbre d'ombrage que le Castilloa. La conclusion de
mes observations est qu'il ne faut pas chercher seulement dans son pays les
plantes qui peuvent être employées pour l'ombrage, mais qu'il faut faire des
essais avec des arbres étrangers et, en particulier dans les Indes avec les Erythrina
amasisa, glaucad et umbrosa ainsi, qu'avec divers Inga employés à cet usage en
Amérique tropicale.
B.-J. KLUVEKS.
L'HUILE DE KAPOK (1)
Dans le n° 40 (ancienne série) du Bulletin économique, nous avons parlé de
Y Eriodendron anfractuosum, arbre producteur de ouate végétale, et dans le n° 14
(nouvelle série) nous avons publié, page 130, une note sur les ouatiers de l'Indo-
Chine. Nous donnons ci-dessous la traduction d'un article sur l'huile de kapok,
extrait du National Provisioner, du 24 janvier 1903.
Dans l'Amérique du Sud, aux Indes Orientales et Occidentales, existe un arbre
appelé par les indigènes kapok. En botanique, il est connu sous le nom de Erio-
dendron anfractuosum. Outre les fibres, la graine est importée en grande quantité
en Hollande, et on en fait de l'huile d'une couleur jaune clairet d'une saveur
très agréable. D'après les analyses, voici la composition des graines :
Humidité H,8.">
Protéine brute. 18,92
Huile brute. 24,20
Fibre brute. 23,91
Cendres. 5,22
Extraits exempts d'azote. 15,90
Total 100,00
Les enveloppes de la graine, qui a à peu près la grosseur d'un pois, forment
(1) Extrait du Bulletin économique de l'Indo-Chine.
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