Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-08-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 août 1903 20 août 1903
Description : 1903/08/20 (A7,N131,T13). 1903/08/20 (A7,N131,T13).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6583383v
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/03/2014
VARIÉTÉS 117
grands : les maladies sont les mêmes, et l'arbre est bien plus facilement déraciné
par les coups de vent. On doit cependant faire remarquer que le solo se déve-
loppe plus facilement que le serep, aussi beaucoup de planteurs, négligeant les
défauts et désirant rapidement de l'ombre, continuent à planter le solo.
Remarquons encore qu'à une certaine altitude les dadaps ne peuvent plus être
plantés avec succès. Cette plante ne pouvant se développer partout, on com-
prend que l'on a cherché et cherche encore d'autres espèces préférables.
Parmi les espèces qui peuvent être très utiles bien qu'ayant leurs inconvé-
nients, on peut citer :
1° Sengon laut (Albizzia moliiceana);
2° Sengon djawa (AlMzzia stipiilata) ;
3° C-csalpinia dasyrachis ;
4° Regenhom'(Pithecolobium Saman).
Le « Sengon laut » possède cet avantage de reprendre facilement, d'avoir une
croissance rapide, de donner beaucoup d'ombre, de n'être que pendant peu de
temps privé de ses feuilles et d'améliorer le sol.
Parmi les désavantages de cette essence, il faut citer son bois cassant par le
vent; un ennemi, la larve d'un coléoptère qui peut détruire de grands lambeaux
d'écorces; aussi la plante ne peut-elle vivre plus de douze à vingt ans. L'étêtage
peut[conserver pendant quelque temps la force de l'arbre.
Le « Sengon djawa » a sur le « Sengon laut » l'avantage de posséder une plus
forte résistance à la cassure et de vivre plus longtemps ; par contre, il se déve-
loppe moins vite, et reste pendant plus longtemps privé de feuilles, en particu-.
lier dans les régions sèches. L'indigène distingue chez cette espèce deux variétés,
caractérisées par la couleur des jeunes feuilles ; la variété à feuilles brunes con-
serverait pendant plus longtemps ses feuilles.
Le Csesalpinia dasyrachis n'existe pas encore en notable quantité dans beaucoup
de plantations; on ne possède pas encore des données suffisantes sur la valeur
de cette plante d'ombrage. Je l'ai observée à Djatti Roenggo ; où il est employé
avec succès pour ombrager des caféiers de Libéria.
M. le Dr Kramers a indiqué que cette essence est employée, à la satisfaction des
planteurs, à Tawany-Redpo dans le Blitar : l'arbre croît à peu près aussi rapide-
ment que le dadap, ses branches ne sont pas plus cassantes, il laisse tomber ses
feuilles pendant la mousson d'est, mais elles ne tombent pas toutes en même
temps.
Le Pithecolobium Samart a, dans ces dernières années, attiré assez fortement
l'attention ; M. Hart, directeur du Jardin botanique de la Trinidad, le recommande
vivement, mais au Vénézuéla, où cet arbre a été fréquemment planté, les avis
sont, d'après M. Preuss, très partagés. D'après ce que j'ai observé à Java, cet
arbre se développe trop en largeur au-dessus du sol et dans le sol, ce qui est son
principal inconvénient, car il satisfait aux autres exigences; il ne laisse jamais
tomber toutes ses feuilles à la fois : après le coucher du soleil, les feuilles se
replient, ce qui permet la circulation de l'air et la distribution de la rosée; les
racines possèdent des tubercules assimilateurs et, à ma connaissance, l'arbre ne
souffre d'aucune maladie spéciale.
M. Hart conseille de planter les arbres en carrés à une distance de 50 à 60 pieds,
mais au début il faudra planter plus serré et éclaircir par la suite, ce qui sera
toujours un travail coûteux, car l'arbre est difficile à manier par suite de sa crois-
sance en superficie.
grands : les maladies sont les mêmes, et l'arbre est bien plus facilement déraciné
par les coups de vent. On doit cependant faire remarquer que le solo se déve-
loppe plus facilement que le serep, aussi beaucoup de planteurs, négligeant les
défauts et désirant rapidement de l'ombre, continuent à planter le solo.
Remarquons encore qu'à une certaine altitude les dadaps ne peuvent plus être
plantés avec succès. Cette plante ne pouvant se développer partout, on com-
prend que l'on a cherché et cherche encore d'autres espèces préférables.
Parmi les espèces qui peuvent être très utiles bien qu'ayant leurs inconvé-
nients, on peut citer :
1° Sengon laut (Albizzia moliiceana);
2° Sengon djawa (AlMzzia stipiilata) ;
3° C-csalpinia dasyrachis ;
4° Regenhom'(Pithecolobium Saman).
Le « Sengon laut » possède cet avantage de reprendre facilement, d'avoir une
croissance rapide, de donner beaucoup d'ombre, de n'être que pendant peu de
temps privé de ses feuilles et d'améliorer le sol.
Parmi les désavantages de cette essence, il faut citer son bois cassant par le
vent; un ennemi, la larve d'un coléoptère qui peut détruire de grands lambeaux
d'écorces; aussi la plante ne peut-elle vivre plus de douze à vingt ans. L'étêtage
peut[conserver pendant quelque temps la force de l'arbre.
Le « Sengon djawa » a sur le « Sengon laut » l'avantage de posséder une plus
forte résistance à la cassure et de vivre plus longtemps ; par contre, il se déve-
loppe moins vite, et reste pendant plus longtemps privé de feuilles, en particu-.
lier dans les régions sèches. L'indigène distingue chez cette espèce deux variétés,
caractérisées par la couleur des jeunes feuilles ; la variété à feuilles brunes con-
serverait pendant plus longtemps ses feuilles.
Le Csesalpinia dasyrachis n'existe pas encore en notable quantité dans beaucoup
de plantations; on ne possède pas encore des données suffisantes sur la valeur
de cette plante d'ombrage. Je l'ai observée à Djatti Roenggo ; où il est employé
avec succès pour ombrager des caféiers de Libéria.
M. le Dr Kramers a indiqué que cette essence est employée, à la satisfaction des
planteurs, à Tawany-Redpo dans le Blitar : l'arbre croît à peu près aussi rapide-
ment que le dadap, ses branches ne sont pas plus cassantes, il laisse tomber ses
feuilles pendant la mousson d'est, mais elles ne tombent pas toutes en même
temps.
Le Pithecolobium Samart a, dans ces dernières années, attiré assez fortement
l'attention ; M. Hart, directeur du Jardin botanique de la Trinidad, le recommande
vivement, mais au Vénézuéla, où cet arbre a été fréquemment planté, les avis
sont, d'après M. Preuss, très partagés. D'après ce que j'ai observé à Java, cet
arbre se développe trop en largeur au-dessus du sol et dans le sol, ce qui est son
principal inconvénient, car il satisfait aux autres exigences; il ne laisse jamais
tomber toutes ses feuilles à la fois : après le coucher du soleil, les feuilles se
replient, ce qui permet la circulation de l'air et la distribution de la rosée; les
racines possèdent des tubercules assimilateurs et, à ma connaissance, l'arbre ne
souffre d'aucune maladie spéciale.
M. Hart conseille de planter les arbres en carrés à une distance de 50 à 60 pieds,
mais au début il faudra planter plus serré et éclaircir par la suite, ce qui sera
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