Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-08-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 août 1903 05 août 1903
Description : 1903/08/05 (A7,N130,T13). 1903/08/05 (A7,N130,T13).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6583382f
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/03/2014
92 REVUE DES CULTURES COLONIALES
tion des racines, aussi dans les sols où cette maladie se présente voit-on toutes sortes de malformations
dans les racines. Les sols dans lesquels se présente la pourriture des racines sont caractérisés par
une structure granuleuse, mais il n'existe pas, comme on pourrait le croire, une limite nette entre les
terres dans lesquelles les racines pourrissent et celles dans lesquelles les racines restent saines. La
principale cause de maladie parait en tout cas être la structure du sol, et c'est elle qu'il faut essayer
de modifier; ce n'est pas par l'apport de matériaux nutritifs que-l'on améliorera le sol, mais bien
en modifiant sa structure.®L'auteur estime que c'est dans l'emploi rationnel d'engrais de ferme, de
compost, etc., que l'on parviendra à enrayer cette maladie, qui constitue un des pires ennemis de la
culture 4e la canne à sucre à Java. Si l'on doit planter dans des terrains lourds, l'auteur conseille,
d'après une réponse faite à l'enquête par M. Van Musschenbrock, d'opérer comme suit : a) planter
dans un sol défoncé profondément ; b) conserver ce sol le plus meuble possible, afin de permettre
l'accès de l'air; c) assurer le drainage, permettant aussi l'aération du sol et empêchant la forma-
tion des racines dans i'eau du sous-sol; ci) éviter de briser des racines dans le travail d'appropriation des
champs; e) empêcher la dessiccation des racines superficielles par l'apport d'eau, la perte de la canne
pouvant être rapportée à deux causes : la mort des racines inférieures par pourriture et la dessiccation
des racines supérieures : le système radiculaire ne fonctionnant pas, la plante ne peut résister. On
comprend donc que, pour obtenir une bonne récolte avec la canne, et ces observations s'appliquent
à toutes les cultures, il faudra faire tout son possible pour éviter toutes les pratiques qui amènent
le sol dans un état très grand de densité. Ces pratiques diffèrent naturellement suivant la nature
elle-même du sol et les observations de M. Kamerling, que nous ne pouvons pas toutes reproduire
ici, seront des plus intéressantes pour les planteurs, auxquels nous conseillons la lecture du travail
de l'auteur.
— Dr SCHRAMEIER. Die Grundlagen der wirtschaftiiclien Entwicklung in Kiauts-
chou. Berlin, Dietrich Reimer, 1903. - Cette brochure est le résumé d'une conférence présentée
par son auteur à la section Berlin-Charlottenbourg de la Société coloniale allemande, le '13 jan-
vier dernier. L'auteur s'est attaché à démontrer l'importance de ce protectorat allemand en Chine
et développe la phrase écrite en 1882 par Van Richthofen, qui disait que l'avenir des riches usines
de charbon de Schantung était intimement lié à l'ouverture du port de Kiantschou et à l'installa-
tion des lignes de chemins de fer partant de ce point vers l'intérieur du territoire. Il expose ce qui
a été fait par le gouvernement allemand pour faciliter à toutes les nations le trafic dans le port
ouvert au commerce en septembre 1898 et surtout ce que l'on a essayé sous le protectorat de l'Alle-
magne pour la collaboration de l'Européen et du Chinois, afin d'obtenir un travail plus fourni et un
résultat plus grandiose. Les Allemands espèrent beaucoup. de ce protectorat, il semble que leurs
espérances ne seront pas,déçues.
NOUVELLES ET CORRESPONDANCES
Association cotonnicre coloniale. - M. Roume, gouverneur général de l'Afrique Occi-
dentale française, s'est rendu au siège de l'Association de l'Industrie et de l'Agriculture françaises à
la, réunion, tenue sous la présidence de M. A. Esnault-Pelterie, du Comité de Direction de l'Asso-
ciation cotonnière coloniale.
Il était accompagné de M. Max Robert, délégué du gouvernement général-de l'Afrique Occiden-
dentale à l'Office colonial.
M. le président après avoir remercié M. le-gouverneur général de l'honneur qu'il a bien voulu
faire à l'Association, en acceptant d'assister à cette réunion, lui a exprimé la satisfaction qu'il
éprouvait de lui soumettre un échantillon du premier (envoi environ 2.100 kilos) de coton indigène
reçu du Dahomey. Ce coton a de réelles qualitésj quoique étant quelque peu irrégulier, il possède la
finesse et la force de lafibre du coton Jumel. La soie varie de 26 à 30 millimètres, sa teinte est par-
tiellement beurrée.
Sa valeur marchande, de l'avis de personnes compétentes, est d'environ 80 francs, relativement à
- la parité des cours actuels.
Un membre du Comité, M. Marande, a donné des renseignements sur les expériences d'égrenage
faites au Havre avec ce coton, d'où il ressort que le rendement en fibres utilisables pour la filature
a été de 30 du coton avant égrenage, résultat particulièrement satisfaisant.
tion des racines, aussi dans les sols où cette maladie se présente voit-on toutes sortes de malformations
dans les racines. Les sols dans lesquels se présente la pourriture des racines sont caractérisés par
une structure granuleuse, mais il n'existe pas, comme on pourrait le croire, une limite nette entre les
terres dans lesquelles les racines pourrissent et celles dans lesquelles les racines restent saines. La
principale cause de maladie parait en tout cas être la structure du sol, et c'est elle qu'il faut essayer
de modifier; ce n'est pas par l'apport de matériaux nutritifs que-l'on améliorera le sol, mais bien
en modifiant sa structure.®L'auteur estime que c'est dans l'emploi rationnel d'engrais de ferme, de
compost, etc., que l'on parviendra à enrayer cette maladie, qui constitue un des pires ennemis de la
culture 4e la canne à sucre à Java. Si l'on doit planter dans des terrains lourds, l'auteur conseille,
d'après une réponse faite à l'enquête par M. Van Musschenbrock, d'opérer comme suit : a) planter
dans un sol défoncé profondément ; b) conserver ce sol le plus meuble possible, afin de permettre
l'accès de l'air; c) assurer le drainage, permettant aussi l'aération du sol et empêchant la forma-
tion des racines dans i'eau du sous-sol; ci) éviter de briser des racines dans le travail d'appropriation des
champs; e) empêcher la dessiccation des racines superficielles par l'apport d'eau, la perte de la canne
pouvant être rapportée à deux causes : la mort des racines inférieures par pourriture et la dessiccation
des racines supérieures : le système radiculaire ne fonctionnant pas, la plante ne peut résister. On
comprend donc que, pour obtenir une bonne récolte avec la canne, et ces observations s'appliquent
à toutes les cultures, il faudra faire tout son possible pour éviter toutes les pratiques qui amènent
le sol dans un état très grand de densité. Ces pratiques diffèrent naturellement suivant la nature
elle-même du sol et les observations de M. Kamerling, que nous ne pouvons pas toutes reproduire
ici, seront des plus intéressantes pour les planteurs, auxquels nous conseillons la lecture du travail
de l'auteur.
— Dr SCHRAMEIER. Die Grundlagen der wirtschaftiiclien Entwicklung in Kiauts-
chou. Berlin, Dietrich Reimer, 1903. - Cette brochure est le résumé d'une conférence présentée
par son auteur à la section Berlin-Charlottenbourg de la Société coloniale allemande, le '13 jan-
vier dernier. L'auteur s'est attaché à démontrer l'importance de ce protectorat allemand en Chine
et développe la phrase écrite en 1882 par Van Richthofen, qui disait que l'avenir des riches usines
de charbon de Schantung était intimement lié à l'ouverture du port de Kiantschou et à l'installa-
tion des lignes de chemins de fer partant de ce point vers l'intérieur du territoire. Il expose ce qui
a été fait par le gouvernement allemand pour faciliter à toutes les nations le trafic dans le port
ouvert au commerce en septembre 1898 et surtout ce que l'on a essayé sous le protectorat de l'Alle-
magne pour la collaboration de l'Européen et du Chinois, afin d'obtenir un travail plus fourni et un
résultat plus grandiose. Les Allemands espèrent beaucoup. de ce protectorat, il semble que leurs
espérances ne seront pas,déçues.
NOUVELLES ET CORRESPONDANCES
Association cotonnicre coloniale. - M. Roume, gouverneur général de l'Afrique Occi-
dentale française, s'est rendu au siège de l'Association de l'Industrie et de l'Agriculture françaises à
la, réunion, tenue sous la présidence de M. A. Esnault-Pelterie, du Comité de Direction de l'Asso-
ciation cotonnière coloniale.
Il était accompagné de M. Max Robert, délégué du gouvernement général-de l'Afrique Occiden-
dentale à l'Office colonial.
M. le président après avoir remercié M. le-gouverneur général de l'honneur qu'il a bien voulu
faire à l'Association, en acceptant d'assister à cette réunion, lui a exprimé la satisfaction qu'il
éprouvait de lui soumettre un échantillon du premier (envoi environ 2.100 kilos) de coton indigène
reçu du Dahomey. Ce coton a de réelles qualitésj quoique étant quelque peu irrégulier, il possède la
finesse et la force de lafibre du coton Jumel. La soie varie de 26 à 30 millimètres, sa teinte est par-
tiellement beurrée.
Sa valeur marchande, de l'avis de personnes compétentes, est d'environ 80 francs, relativement à
- la parité des cours actuels.
Un membre du Comité, M. Marande, a donné des renseignements sur les expériences d'égrenage
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a été de 30 du coton avant égrenage, résultat particulièrement satisfaisant.
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