Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-08-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 août 1903 05 août 1903
Description : 1903/08/05 (A7,N130,T13). 1903/08/05 (A7,N130,T13).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6583382f
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/03/2014
88 REVUE DES CULTURES COLONIALES
palmitique. La masse colorée extérieure a la même constitution, mais elle ren-
ferme plus de cristaux que l'intérieur.
Le revêtement blanc est riche en petits cristaux prismatiques étroits ou plus
ou moins élargis.
La cire du Japon fond à 53 degrés ou 54 degrés C. Elle se solidifie à 4005 ou
41 degrés C. Elle peut par la suite être chauffée à nouveau jusqu'à 45°5 ou
46 degrés C. sans se liquéfier. En s'échauffant, elle a-la particularité de devenir
transparente entre 10 degrés et 13 degrés C. au-dessus de son point de fusion.
On doit attribuer, apparemment, à celte propriété, en même temps qu'à celle
qu'elle partage avec certains suifs, d'acquérir un point de fusion plus élevé par
* le vieillissement, les différences que l'on remarque dans les points de fusion qui
lui ont été attribués par divers auteurs :
Hanbury. 1250 6 à 131° F. — (52° à C.)
OppermalJ. 120° à 7220 F. — (48-8 à 49° C.)
Stabmer 107° 6 F. — (42° C.)
10 î,, ;i F. - (47-5 C.)
Trommsdoriï 107° 3 F. - (47°5 C.)
Muller. 107° 6 F. — (42° C.)
Si elle est refondue peu de temps après sa solidification, elle se liquéfie à
42 degrés C. ; son point de fusion n'est reporté à 53 degrés C. qu'après une longue
conservation.
A 15 degrés C. la densité de la cire crue est de 1 à 1,006 ; elle est entre 0,0970
et 0,0980 pour celle qui a été blanchie.
La cire du Japon est insoluble dans l'alcool à froid, mais elle se dissout rapide-
ment dans 97 d'alcool bouillant. Par refroidissement de la dissolution, elle se
solidifie en une masse cristalline granuleuse blanche.
Insoluble à froid dans l'éther, elle se dissout promptement aussi dans l'éther
chaud; par refroidissement de la solution, elle se dépose très vite en flocons
blancs.
Elle se dissout aisément dans la benzine et dans l'éther de pétrole.
Elle est en grande partie constituée par un éther d'acide palmitique. Voici la
composition élémentaire de trois séries d'échantillons :
Cire des Cire des Cire purifiée
Indes orientales Indes occidentales à l'éther
Carbone.- 70.00 71.88 73.12
Hydrogène. 12.08 12.00 11.85
Oxygène. 17.93 - 16.12 15.03
100.00 100.00 100.00
Elle est remarquable par sa faible proportion de cendres (de 0,02 à 0,08 ) et
par la facilité avec laquelle elle se saponifie.
Elle est fréquemment altérée par la présence d'au moins un tiers d'eau et de
suif.
L'eau est décelée, comme pour le beurre, le saindoux, etc., en faisant fondre
avec précaution un échantillon et en le laissant déposer dans un endroit tiède;
on reconnaît la présence du suif, en utilisant l'infériorité de son point de fusion
et sa solubilité dans l'alcool, l'éther, etc., mais, d'une façon plus rapide, par
l'odeur d'acroléine qui se dégage en chauffant à haute température.
palmitique. La masse colorée extérieure a la même constitution, mais elle ren-
ferme plus de cristaux que l'intérieur.
Le revêtement blanc est riche en petits cristaux prismatiques étroits ou plus
ou moins élargis.
La cire du Japon fond à 53 degrés ou 54 degrés C. Elle se solidifie à 4005 ou
41 degrés C. Elle peut par la suite être chauffée à nouveau jusqu'à 45°5 ou
46 degrés C. sans se liquéfier. En s'échauffant, elle a-la particularité de devenir
transparente entre 10 degrés et 13 degrés C. au-dessus de son point de fusion.
On doit attribuer, apparemment, à celte propriété, en même temps qu'à celle
qu'elle partage avec certains suifs, d'acquérir un point de fusion plus élevé par
* le vieillissement, les différences que l'on remarque dans les points de fusion qui
lui ont été attribués par divers auteurs :
Hanbury. 1250 6 à 131° F. — (52° à C.)
OppermalJ. 120° à 7220 F. — (48-8 à 49° C.)
Stabmer 107° 6 F. — (42° C.)
10 î,, ;i F. - (47-5 C.)
Trommsdoriï 107° 3 F. - (47°5 C.)
Muller. 107° 6 F. — (42° C.)
Si elle est refondue peu de temps après sa solidification, elle se liquéfie à
42 degrés C. ; son point de fusion n'est reporté à 53 degrés C. qu'après une longue
conservation.
A 15 degrés C. la densité de la cire crue est de 1 à 1,006 ; elle est entre 0,0970
et 0,0980 pour celle qui a été blanchie.
La cire du Japon est insoluble dans l'alcool à froid, mais elle se dissout rapide-
ment dans 97 d'alcool bouillant. Par refroidissement de la dissolution, elle se
solidifie en une masse cristalline granuleuse blanche.
Insoluble à froid dans l'éther, elle se dissout promptement aussi dans l'éther
chaud; par refroidissement de la solution, elle se dépose très vite en flocons
blancs.
Elle se dissout aisément dans la benzine et dans l'éther de pétrole.
Elle est en grande partie constituée par un éther d'acide palmitique. Voici la
composition élémentaire de trois séries d'échantillons :
Cire des Cire des Cire purifiée
Indes orientales Indes occidentales à l'éther
Carbone.- 70.00 71.88 73.12
Hydrogène. 12.08 12.00 11.85
Oxygène. 17.93 - 16.12 15.03
100.00 100.00 100.00
Elle est remarquable par sa faible proportion de cendres (de 0,02 à 0,08 ) et
par la facilité avec laquelle elle se saponifie.
Elle est fréquemment altérée par la présence d'au moins un tiers d'eau et de
suif.
L'eau est décelée, comme pour le beurre, le saindoux, etc., en faisant fondre
avec précaution un échantillon et en le laissant déposer dans un endroit tiède;
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et sa solubilité dans l'alcool, l'éther, etc., mais, d'une façon plus rapide, par
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