Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-07-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 juillet 1903 20 juillet 1903
Description : 1903/07/20 (A7,N129,T13). 1903/07/20 (A7,N129,T13).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65833811
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/03/2014
NOUVELLES ET CORRESPONDANCES 61
trioléine et 20 de tripalinitine. Un article sur le même sujet a paru dans « Indische Mercuur »,
n° 17. -
— Un musce commercial est installé à Manille. Pour renseignements, s'adresser à
M. Samuel, B. Shiley, « Commercial Museum Manilla ».
— D'après des renseignements obtenus, par le « Indian planting and gardening », la culture du
caféier fait des progrès, la récolte a été si considérable que les propriétaires ont-eu de la peine
à trouver la main-d'oeuvre suffisante pour faire la cueillette. Le café de Marogogipe a surtout
du succès : aussi a-t-on fait de nouvelles plantations de cette variété dans les Shevaroys et dans
les Annamallais.
— On se propose d'établir aux Indes la fusion entre la « Proefstation woor Cacao » et le
« Algemeen Syndicaat wor kofpé en andere berycultures op Java ». Dans ces conditions, la station
expérimentale examinerait non seulement ce qui a trait au développement de la culture du
cacaoyer, mais encore ce qui touche le caféier. Au directeur de la station, M. le Dr Zehntner,
on adjoindra deux assistants, l'une botaniste, l'autre chimiste.
— Les avis sont, comme on sait, très partagés sur la valeur de l'indigo. La lutte qui s'est éta-
blie entre l'indigo naturel et l'indigo artificiel, a amené une diminution de valeur de ce dernier,
mais il semble que, malgré l'augmentation de quantité de ce produit amené sur le marché, l'indigo
naturel et artificiel ne peuvent, dans l'état actuel, suffire à la consommation, car les stocks diminuent.
La culture de l'indigo naturel pourrait donc encore fournir quelques bénéfices.
— « Portugal en Africa n, publie une note de M. A. F. Moller sur le Sapium tolimensc,
producteur de caoutchouc, il rapporte la découverte de cette plante à Jean Linden, qui l'aurait
trouvée en 1842 dans les Andes, c'est là, certes, une petite erreur. Cette plante a été obtenue de
graines importées de Colombie par Patin, ancien consul de Belgique, en Colombie, lors des mémo-
rables voyages de I. Linden et de ses voyageurs les Sapinm à caoutchoucs étaient encore totale-
ment inconnus. Il semble, d'aillèurs, d'après les renseignements que nous avons obtenus que le
Sapinm tolimense doive être débaptisé, il parait être le Sapium verum, décrit par M. Heimsley
du Jardin botanique de Kew.
— Le « Bulletin of the Royal Botania Gardens Trinidad », cité par « The Agricultural News »,
signale la découverte dans les « Bocos Island », d'un fruit comestible qui était connu uniquement
de Saint-Dominique, Il rappelle la « pomme rose » et possède un arome et un goût agréable, il
mérite d'être cultivé comme fruit de table. Un fruit envoyé à Kew a été rapporté à l'Anamomis
esculenta.
- Une Société au capital de 10.000 livres sterling s'est formée en Jamaïque pour cultiver la
cassave, en acheter aux indigènes et en extraire l'amidon pour l'exportation. La Société compte
également installer un haras et faire l'élève du bétail, tant pour la vente que pour l'emploi dans
les plantations.
— M. H. TEN OEVERA. publie dans le « Tijdschrift voor nijverheid en landbouw in Nederlandscli
Indie », la publication de la Société d'industrie et d'agriculture des Indes Néerlandaises (avril 1933)
une étude intéressante sur la culture du Ficus eiastica, d'où il conclut que, pour obtenir de belles
plantations de ce caoutchoutier, il faut le cultiver avec soin pendant le jeune âge, car il a beaucoup
d'ennemis; les feux de brousse, le bétail, divers animaux sauvages, les mauvaises herbes et les
plantes grimpantes peuvent occasionner des dégâts dans les plantations. L'auteur déconseille vive-
ment l'emploi d'arbres d'ombrage et l'installation de plantations de Ficus dans de petits terrains
dispersés, tant au point de vue de la difficulté du bon entretien qu'au point de vue de la surveillance
pour le vol, étant donne qu'il doit s'écouler au moins un jour entre la saignée et la récolte du pro-
duit. Quand on aura à sa disposition de vieux Ficus elastica, on emploiera pour la propagation
autant que possible des marcottes que l'on ne plantera pas sans soutien. L'auteur conseille pour la
protection de la plante dans le jeune âge, d'installer entre les Ficus des plantes de culture annuelle..
- Dans la même publication, M. Jesse décrit comme suit la préparation du café de Libéria à
Telogo Rego. Les baies du café mûres et privées de leur pulpe sont mises à fermenter pendant six
à sept jours sous l'eau, de telle façon que sur une couehe uniforme il y a 1 à 2 pieds d'eau suivant
la quantité. Pendant toute la durée de la fermentation l'eau n'est pas renouvelée, mais tous les
jours le café est remué. Au bout de ce laps de temps, le café est lavé et séché aussi rapidement
que possible. Une fois sec, le café est transporté dans un grenier où il est étendu en couches de
30 centimètres d'épaisseur. Journellement, pendant trois jours, il est arrosé et retourné afin que
1 enveloppe devienne uniformément humide. Le quatrième jour, le café n'est plus arrosé mais sim-
plement retourné; le cinquième jour le café est amené dans le séchoir où il reste jusqu'à ce qu'il soit
complètement sec mais non cassant, il est ensuite décortiqué au moyen de la machine d'Engelberg.
Le café est trié en différentes classes par l'appareil de Gordon.
trioléine et 20 de tripalinitine. Un article sur le même sujet a paru dans « Indische Mercuur »,
n° 17. -
— Un musce commercial est installé à Manille. Pour renseignements, s'adresser à
M. Samuel, B. Shiley, « Commercial Museum Manilla ».
— D'après des renseignements obtenus, par le « Indian planting and gardening », la culture du
caféier fait des progrès, la récolte a été si considérable que les propriétaires ont-eu de la peine
à trouver la main-d'oeuvre suffisante pour faire la cueillette. Le café de Marogogipe a surtout
du succès : aussi a-t-on fait de nouvelles plantations de cette variété dans les Shevaroys et dans
les Annamallais.
— On se propose d'établir aux Indes la fusion entre la « Proefstation woor Cacao » et le
« Algemeen Syndicaat wor kofpé en andere berycultures op Java ». Dans ces conditions, la station
expérimentale examinerait non seulement ce qui a trait au développement de la culture du
cacaoyer, mais encore ce qui touche le caféier. Au directeur de la station, M. le Dr Zehntner,
on adjoindra deux assistants, l'une botaniste, l'autre chimiste.
— Les avis sont, comme on sait, très partagés sur la valeur de l'indigo. La lutte qui s'est éta-
blie entre l'indigo naturel et l'indigo artificiel, a amené une diminution de valeur de ce dernier,
mais il semble que, malgré l'augmentation de quantité de ce produit amené sur le marché, l'indigo
naturel et artificiel ne peuvent, dans l'état actuel, suffire à la consommation, car les stocks diminuent.
La culture de l'indigo naturel pourrait donc encore fournir quelques bénéfices.
— « Portugal en Africa n, publie une note de M. A. F. Moller sur le Sapium tolimensc,
producteur de caoutchouc, il rapporte la découverte de cette plante à Jean Linden, qui l'aurait
trouvée en 1842 dans les Andes, c'est là, certes, une petite erreur. Cette plante a été obtenue de
graines importées de Colombie par Patin, ancien consul de Belgique, en Colombie, lors des mémo-
rables voyages de I. Linden et de ses voyageurs les Sapinm à caoutchoucs étaient encore totale-
ment inconnus. Il semble, d'aillèurs, d'après les renseignements que nous avons obtenus que le
Sapinm tolimense doive être débaptisé, il parait être le Sapium verum, décrit par M. Heimsley
du Jardin botanique de Kew.
— Le « Bulletin of the Royal Botania Gardens Trinidad », cité par « The Agricultural News »,
signale la découverte dans les « Bocos Island », d'un fruit comestible qui était connu uniquement
de Saint-Dominique, Il rappelle la « pomme rose » et possède un arome et un goût agréable, il
mérite d'être cultivé comme fruit de table. Un fruit envoyé à Kew a été rapporté à l'Anamomis
esculenta.
- Une Société au capital de 10.000 livres sterling s'est formée en Jamaïque pour cultiver la
cassave, en acheter aux indigènes et en extraire l'amidon pour l'exportation. La Société compte
également installer un haras et faire l'élève du bétail, tant pour la vente que pour l'emploi dans
les plantations.
— M. H. TEN OEVERA. publie dans le « Tijdschrift voor nijverheid en landbouw in Nederlandscli
Indie », la publication de la Société d'industrie et d'agriculture des Indes Néerlandaises (avril 1933)
une étude intéressante sur la culture du Ficus eiastica, d'où il conclut que, pour obtenir de belles
plantations de ce caoutchoutier, il faut le cultiver avec soin pendant le jeune âge, car il a beaucoup
d'ennemis; les feux de brousse, le bétail, divers animaux sauvages, les mauvaises herbes et les
plantes grimpantes peuvent occasionner des dégâts dans les plantations. L'auteur déconseille vive-
ment l'emploi d'arbres d'ombrage et l'installation de plantations de Ficus dans de petits terrains
dispersés, tant au point de vue de la difficulté du bon entretien qu'au point de vue de la surveillance
pour le vol, étant donne qu'il doit s'écouler au moins un jour entre la saignée et la récolte du pro-
duit. Quand on aura à sa disposition de vieux Ficus elastica, on emploiera pour la propagation
autant que possible des marcottes que l'on ne plantera pas sans soutien. L'auteur conseille pour la
protection de la plante dans le jeune âge, d'installer entre les Ficus des plantes de culture annuelle..
- Dans la même publication, M. Jesse décrit comme suit la préparation du café de Libéria à
Telogo Rego. Les baies du café mûres et privées de leur pulpe sont mises à fermenter pendant six
à sept jours sous l'eau, de telle façon que sur une couehe uniforme il y a 1 à 2 pieds d'eau suivant
la quantité. Pendant toute la durée de la fermentation l'eau n'est pas renouvelée, mais tous les
jours le café est remué. Au bout de ce laps de temps, le café est lavé et séché aussi rapidement
que possible. Une fois sec, le café est transporté dans un grenier où il est étendu en couches de
30 centimètres d'épaisseur. Journellement, pendant trois jours, il est arrosé et retourné afin que
1 enveloppe devienne uniformément humide. Le quatrième jour, le café n'est plus arrosé mais sim-
plement retourné; le cinquième jour le café est amené dans le séchoir où il reste jusqu'à ce qu'il soit
complètement sec mais non cassant, il est ensuite décortiqué au moyen de la machine d'Engelberg.
Le café est trié en différentes classes par l'appareil de Gordon.
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
- Auteurs similaires Agence économique des territoires africains sous mandat Agence économique des territoires africains sous mandat /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Agence économique des territoires africains sous mandat" or dc.contributor adj "Agence économique des territoires africains sous mandat")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 29/32
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k65833811/f29.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k65833811/f29.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k65833811/f29.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k65833811
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k65833811
Facebook
Twitter