Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-07-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 juillet 1903 20 juillet 1903
Description : 1903/07/20 (A7,N129,T13). 1903/07/20 (A7,N129,T13).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65833811
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/03/2014
TROIS PLANTES A CORDERIE DE MADAGASCAR 43
L'arbre, nous dit M. Perrier de la Bathie, est cactiforme et de 3 à 4 mètres de
hauteur. Il pousse sur les rochers calcaires ou siliceux.
Son tronc, épaissi à la base, diminue rapidement de grosseur vers le sommet,
où il porte quelques rameaux étalés. Près du sol, son diamètre est de 30 à
50 centimètres; à la naissance des branches, il est de 20 à 35 centimètres. Sur
toute la surface sont de gros aiguillons droits coniques.
Les rameaux, qui sont à extrémités obtuses et épaisses, sur lesquelles sont
localisées les feuilles et les fleurs, portent des aiguillons analogues, mais encore
plus robustes et plus nombreux.
Les feuilles n'apparaissent qu'après la floraison.
Ces feuilles, disposées en spirale, comme chez toutes les espèces du genre, -
sont glabres, ovales, allongées, aiguës aux deux extrémités, assez longuement
pétiolées. Le limbe a ordinairement 17 à 20 centimètres de longueur, sur 3 centim. 5
à 4 centim. 5 de largeur. Le pétiole a 3 à 4 centimètres, et est muni, à sa base,
de deux petits aiguillons, de nature probablement stipulaire.
La nervure principale du limbe est fortement proéminente sur la face infé-
rieure; et il en part, presque à angle droit, une trentaine de paires de nervures
secondaires, très rapprochées, bien nettes, avec lesquelles alternent souvent, en
outre, d'autres nervures secondaires plus fines.
Avant que ces feuilles apparaissent, les fleurs, aux extrémités des rameaux,
paraissent en ombelles terminales. En réalité, elles sont solitaires aux aisselles
des feuilles, chacune sur un pédicelle très court, de 1 centimètre environ.
Les lobes du calice sont triangulaires, aigus, de 4 millimètres environ de lon-
gueur, sur lmm5 à 21,11,15 de largeur.
La corolle, quand elle est encore en bouton, est tubulaire dans sa partie infé-
rieure, avec un étranglement au-dessus du calice; et cette partie tubulaire, plus
large au-dessus de l'ét-ranglement qu'au-dessous, est surmontée, à son tour, d'une
partie sphérique, dont le sommet se prolonge en une longue pointe conique, où
l'enroulement des lobes forme une spirale s'élevant de droite à gauche.
Après l'épanouissement, le tube, qui est verdâtre extérieurement et jaunâtre
intérieurement, a3 centimètres environ delongueursuromillimètres(l) delargeur
L'étranglement est à 8 millimètres environ de la base, et la partie large du tube,
au-dessus de cet étranglement, correspond aux deux tiers environ (donc 2 cen-
timètres) de la longueur totale. Les lobes surmontant ce tube sont plus ou moins
étalés, blancs, ovales, aigus au sommet, à bords un peu irrégulièrement
découpés, ou, du moins, semblant tels sur les échantillons secs; ils ont 5 centi-
mètres de longueur sur 18 millimètres de largeur dans la partie médiane.
Les étamines sont insérées par des filets très courts, larges et très velus, au
niveau de l'élargissement du tube corollaire, soit à 1 centimètre de la base. Les
anthères, sagittées-aiguës, sont longues de 13 millimètres.
Les fruits sont de doubles follicules parallèles, à péricarpe ferme, très noirs.
Ils sont un peu aplatis, aigus au sommet, et ont de 20 à 25 centimètres de lon-
gueur, sur 1cm5 de largeur.
A l'intérieur sont d'innombrables graines ovales, arrondies à la base et rélrécies
au sommet, qui est muni d'une aigrette.
Cette aigrette est longue de 4 centimètres; la graine a 12 millimètres de lon-
gueur, sur 6 millimètres de largeur, vers l'extrémité inférieure.
(1) Dans la note des Comptes rendus de l'Académie des Sciences (1" septembre 1902) où nous
avons déjà donné la description du Pachypodium Rulenbergianum, une erreur d'impression, que
nous n'étions pas à même de rectifier, nous à fait dire « i cm5 de largeur, au lieu de OCIDJ ».
L'arbre, nous dit M. Perrier de la Bathie, est cactiforme et de 3 à 4 mètres de
hauteur. Il pousse sur les rochers calcaires ou siliceux.
Son tronc, épaissi à la base, diminue rapidement de grosseur vers le sommet,
où il porte quelques rameaux étalés. Près du sol, son diamètre est de 30 à
50 centimètres; à la naissance des branches, il est de 20 à 35 centimètres. Sur
toute la surface sont de gros aiguillons droits coniques.
Les rameaux, qui sont à extrémités obtuses et épaisses, sur lesquelles sont
localisées les feuilles et les fleurs, portent des aiguillons analogues, mais encore
plus robustes et plus nombreux.
Les feuilles n'apparaissent qu'après la floraison.
Ces feuilles, disposées en spirale, comme chez toutes les espèces du genre, -
sont glabres, ovales, allongées, aiguës aux deux extrémités, assez longuement
pétiolées. Le limbe a ordinairement 17 à 20 centimètres de longueur, sur 3 centim. 5
à 4 centim. 5 de largeur. Le pétiole a 3 à 4 centimètres, et est muni, à sa base,
de deux petits aiguillons, de nature probablement stipulaire.
La nervure principale du limbe est fortement proéminente sur la face infé-
rieure; et il en part, presque à angle droit, une trentaine de paires de nervures
secondaires, très rapprochées, bien nettes, avec lesquelles alternent souvent, en
outre, d'autres nervures secondaires plus fines.
Avant que ces feuilles apparaissent, les fleurs, aux extrémités des rameaux,
paraissent en ombelles terminales. En réalité, elles sont solitaires aux aisselles
des feuilles, chacune sur un pédicelle très court, de 1 centimètre environ.
Les lobes du calice sont triangulaires, aigus, de 4 millimètres environ de lon-
gueur, sur lmm5 à 21,11,15 de largeur.
La corolle, quand elle est encore en bouton, est tubulaire dans sa partie infé-
rieure, avec un étranglement au-dessus du calice; et cette partie tubulaire, plus
large au-dessus de l'ét-ranglement qu'au-dessous, est surmontée, à son tour, d'une
partie sphérique, dont le sommet se prolonge en une longue pointe conique, où
l'enroulement des lobes forme une spirale s'élevant de droite à gauche.
Après l'épanouissement, le tube, qui est verdâtre extérieurement et jaunâtre
intérieurement, a3 centimètres environ delongueursuromillimètres(l) delargeur
L'étranglement est à 8 millimètres environ de la base, et la partie large du tube,
au-dessus de cet étranglement, correspond aux deux tiers environ (donc 2 cen-
timètres) de la longueur totale. Les lobes surmontant ce tube sont plus ou moins
étalés, blancs, ovales, aigus au sommet, à bords un peu irrégulièrement
découpés, ou, du moins, semblant tels sur les échantillons secs; ils ont 5 centi-
mètres de longueur sur 18 millimètres de largeur dans la partie médiane.
Les étamines sont insérées par des filets très courts, larges et très velus, au
niveau de l'élargissement du tube corollaire, soit à 1 centimètre de la base. Les
anthères, sagittées-aiguës, sont longues de 13 millimètres.
Les fruits sont de doubles follicules parallèles, à péricarpe ferme, très noirs.
Ils sont un peu aplatis, aigus au sommet, et ont de 20 à 25 centimètres de lon-
gueur, sur 1cm5 de largeur.
A l'intérieur sont d'innombrables graines ovales, arrondies à la base et rélrécies
au sommet, qui est muni d'une aigrette.
Cette aigrette est longue de 4 centimètres; la graine a 12 millimètres de lon-
gueur, sur 6 millimètres de largeur, vers l'extrémité inférieure.
(1) Dans la note des Comptes rendus de l'Académie des Sciences (1" septembre 1902) où nous
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