Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-05-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 mai 1903 05 mai 1903
Description : 1903/05/05 (A7,N128,T13). 1903/05/05 (A7,N128,T13).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6583380m
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/03/2014
3U REVUE DES CULTURES COLONIALES
Ceylan; les experts ajoutent même qu'ils ne supposent pas que la préparation à l'acide détériore le
caoutchouc. Nous ne pensons pas, malgré cette opinion, que la question soit résolue.
Le « Deutsch Kolonialzeitung », en attirant l'attention sur l'importance acquise par Samoa au
point de vue commercial et agricole, publie une photographie de cacaoyers et de cocotiers en
culture dans cette île.
Le Dahomey a vu, pendant l'année 1902, s'accroître considérablement les exportations. Les
huiles et amandes de palme ont surtout augmenté comme le montrent les statistiques :
1901 1902
Amandes de palme.,. 24.212.000 kilos. 29.778.000 kilos.
Huile de palme.,.,. 11.291.000 - - 12.676.000
Coprah.;. 185.000 352.000
L'Allemagne prend la presque totalité. Le caoutchouc diminue d'importance, la diminution a
été de 4.315 kilos réduisant les exportations à 1.575 kilos seulement pour 1902.
Le gouvernement de l'Afrique orientale allemande a installé à Amani un Institut biologique
et agricole dont on trouvera le règlement dans le fascicule 4 des « Berichte » de l'Agriculture et de
la foresterie dont la publication a été commencée l'année dernière.
Dans le nO 5 de la même publication, M. le professeur Zimmermann rend compte d'une série
d'observations qu'il a faites dans certaines plantations de l'Est et de l'Ouest de l'Usambara au'
sujet de maladies des plantes cultivées. Parmi les nombreux parasites végétaux, il attire l'atten-
tion sur les nématodes qu'il a étudiés avec soin et arrive à la conclusion que les Heterodera qui
sont très abondants dans les plantations de l'Usambara y sont beaucoup moins nuisibles que les
Tylenchus qui occasionnent à Java des maladies très graves, détruisant rapidement de très
grandes plantations ; dans l'Usambara les plantes attaquées par les Heterodera ne paraissent
pas se développer moins bien que les plantes non attaquées.
Le « Bulletin économique du gouvernement général de Madagascar et dépendances, n° 4,
1902 » publie une étude très documentée sur la culture du manioc dans la province deMaroantsetra,
étudiant en détail l'utilisation et l'avenir de ce produit. Il renferme un projet d'installation defécu-
lerie sur lequel il y a lieu d'attirer l'attention.
La même périodique donne une contribution préliminaire de M. L. Vaucheret sur les pailles
et fibres employées à Madagascar dans la chapellerie-et la vannerie. Ce sont : Vakoa, Panda-
nus utilis; Harefo, Eleocharis sp.; Penjy, Lepironea sp.; Raphia, Dara, Lakatra, Hasina,
Ahibano, Manarana, Tsindrodrotra, Sporololus indicus; Vinda, Cyperus alternifolius;
zozoro, Cyperus sequalis; Herana, Cyperus latifolius, Ravinala ou Ravenala Madagas-
cariensis. Il en est encore d'autres sur lesquelles on ne possède pas de renseignements précis, on
voit d'ailleurs que plusieurs de ces plantes sont encore peu connues au point de vue scientifique.
Le consul de France à Calcutta a fourni sur la production annuelle, sur les exportations et
les pronostics de la récolte du coton en 1902-1903, les renseignements suivants que nous résumons
d'après la « Feuille d'information du ministère de l'Agriculture ». Dans son ensemble, la culture de
ce textile a présenté une amélioration notable au point du vue de l'extension en surface et au point
de vue du rendement. Le territoire du Nizam est une des meilleures régions cotonnières de l'Inde,
sa production a augmenté pendant le dernier exercice. On signale une production totale pour toute
l'Inde 'de 2.817.9^4 balles de 400 livres ; en 1901-1902, la production était de 2.328.162 balles seule-
ment. L'exportation avait atteint en 1901-1902 : 1.596.000 balles. Presque tout le mouvement de
l'exportation se fait par Bombay. Les plus forts envois se font au Japon, qui préfère le produit
indien au produit américain, ce dernier, supérieur,en qualité, étant coté trop cher. Par ordre d'im-
portance viennent après le Japon : Allemagne, Chine, Italie, Belgique, Autriche, France, Angle-
terre. Ce dernier pays, malgré la nécessité dans laquelle il se trouve de réagir contre l'arrivée de
cotons américains, qui entre dans la proportion de 5/6, n'est pas arrivé encore à augmenter nota-
blement la valeur des exportations de ce produit des Indes.
Les primes à la culture de l'Olivier et du Caroubier ont été rétablies, la prime Je 50 cen-
times par arbre planté ou greffé ne pourra Sépasser 300 francs, c'est-à-dire donc dépasser la
remise pour 600 pieds.
- La « Feuille d'information du ministère de l'Agriculture » (11 avril 1903) publie les mesures
prises par le gouvernement de la Havane contre l'épizootie bovine. Outre les prescriptions sur
place, les bestiaux provenant de Coatza-Coalcos et de Mazatlan ne peuvent entrer à Cuba.
Les exportations de sucre colonial se chiffrent en 1902-1903, année se terminant fin février, à
2.419.986 tonnes, c'est-à-dire plus de 400.000 tonnes en plus qu'en 1901-1902; les provenances sont :
Cuba, Matanzas, Porto-Rico, Trinidad, Barbade, Martinique, Guadeloupe, Demerara, Pernambouc,
Java, Philippines, Maurice, Réunion.
Ceylan; les experts ajoutent même qu'ils ne supposent pas que la préparation à l'acide détériore le
caoutchouc. Nous ne pensons pas, malgré cette opinion, que la question soit résolue.
Le « Deutsch Kolonialzeitung », en attirant l'attention sur l'importance acquise par Samoa au
point de vue commercial et agricole, publie une photographie de cacaoyers et de cocotiers en
culture dans cette île.
Le Dahomey a vu, pendant l'année 1902, s'accroître considérablement les exportations. Les
huiles et amandes de palme ont surtout augmenté comme le montrent les statistiques :
1901 1902
Amandes de palme.,. 24.212.000 kilos. 29.778.000 kilos.
Huile de palme.,.,. 11.291.000 - - 12.676.000
Coprah.;. 185.000 352.000
L'Allemagne prend la presque totalité. Le caoutchouc diminue d'importance, la diminution a
été de 4.315 kilos réduisant les exportations à 1.575 kilos seulement pour 1902.
Le gouvernement de l'Afrique orientale allemande a installé à Amani un Institut biologique
et agricole dont on trouvera le règlement dans le fascicule 4 des « Berichte » de l'Agriculture et de
la foresterie dont la publication a été commencée l'année dernière.
Dans le nO 5 de la même publication, M. le professeur Zimmermann rend compte d'une série
d'observations qu'il a faites dans certaines plantations de l'Est et de l'Ouest de l'Usambara au'
sujet de maladies des plantes cultivées. Parmi les nombreux parasites végétaux, il attire l'atten-
tion sur les nématodes qu'il a étudiés avec soin et arrive à la conclusion que les Heterodera qui
sont très abondants dans les plantations de l'Usambara y sont beaucoup moins nuisibles que les
Tylenchus qui occasionnent à Java des maladies très graves, détruisant rapidement de très
grandes plantations ; dans l'Usambara les plantes attaquées par les Heterodera ne paraissent
pas se développer moins bien que les plantes non attaquées.
Le « Bulletin économique du gouvernement général de Madagascar et dépendances, n° 4,
1902 » publie une étude très documentée sur la culture du manioc dans la province deMaroantsetra,
étudiant en détail l'utilisation et l'avenir de ce produit. Il renferme un projet d'installation defécu-
lerie sur lequel il y a lieu d'attirer l'attention.
La même périodique donne une contribution préliminaire de M. L. Vaucheret sur les pailles
et fibres employées à Madagascar dans la chapellerie-et la vannerie. Ce sont : Vakoa, Panda-
nus utilis; Harefo, Eleocharis sp.; Penjy, Lepironea sp.; Raphia, Dara, Lakatra, Hasina,
Ahibano, Manarana, Tsindrodrotra, Sporololus indicus; Vinda, Cyperus alternifolius;
zozoro, Cyperus sequalis; Herana, Cyperus latifolius, Ravinala ou Ravenala Madagas-
cariensis. Il en est encore d'autres sur lesquelles on ne possède pas de renseignements précis, on
voit d'ailleurs que plusieurs de ces plantes sont encore peu connues au point de vue scientifique.
Le consul de France à Calcutta a fourni sur la production annuelle, sur les exportations et
les pronostics de la récolte du coton en 1902-1903, les renseignements suivants que nous résumons
d'après la « Feuille d'information du ministère de l'Agriculture ». Dans son ensemble, la culture de
ce textile a présenté une amélioration notable au point du vue de l'extension en surface et au point
de vue du rendement. Le territoire du Nizam est une des meilleures régions cotonnières de l'Inde,
sa production a augmenté pendant le dernier exercice. On signale une production totale pour toute
l'Inde 'de 2.817.9^4 balles de 400 livres ; en 1901-1902, la production était de 2.328.162 balles seule-
ment. L'exportation avait atteint en 1901-1902 : 1.596.000 balles. Presque tout le mouvement de
l'exportation se fait par Bombay. Les plus forts envois se font au Japon, qui préfère le produit
indien au produit américain, ce dernier, supérieur,en qualité, étant coté trop cher. Par ordre d'im-
portance viennent après le Japon : Allemagne, Chine, Italie, Belgique, Autriche, France, Angle-
terre. Ce dernier pays, malgré la nécessité dans laquelle il se trouve de réagir contre l'arrivée de
cotons américains, qui entre dans la proportion de 5/6, n'est pas arrivé encore à augmenter nota-
blement la valeur des exportations de ce produit des Indes.
Les primes à la culture de l'Olivier et du Caroubier ont été rétablies, la prime Je 50 cen-
times par arbre planté ou greffé ne pourra Sépasser 300 francs, c'est-à-dire donc dépasser la
remise pour 600 pieds.
- La « Feuille d'information du ministère de l'Agriculture » (11 avril 1903) publie les mesures
prises par le gouvernement de la Havane contre l'épizootie bovine. Outre les prescriptions sur
place, les bestiaux provenant de Coatza-Coalcos et de Mazatlan ne peuvent entrer à Cuba.
Les exportations de sucre colonial se chiffrent en 1902-1903, année se terminant fin février, à
2.419.986 tonnes, c'est-à-dire plus de 400.000 tonnes en plus qu'en 1901-1902; les provenances sont :
Cuba, Matanzas, Porto-Rico, Trinidad, Barbade, Martinique, Guadeloupe, Demerara, Pernambouc,
Java, Philippines, Maurice, Réunion.
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