Presse et revues
32 pages
Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-05-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 mai 1903 05 mai 1903
Description : 1903/05/05 (A7,N128,T13). 1903/05/05 (A7,N128,T13).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6583380m
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/03/2014
NOUVELLES ET CORRESPONDANCES 27
tabac à Deli, Ire, par le DrF. W.T. HUNGER). -Dans cette intéressante étude, parue dans le « Mede-
deelingen » du Jardin botanique de Buintenzorg, l'auteur étudie en trois chapitres les résultats de
ses premières observations sur la mosaïque du tabac qu'il a observée à Deli. Il a fait une série de
recherches pour établir les rapports qui existent entre la maladie et les facteurs extérieurs. Il a pu
démontrer que toutes les parties de la plante et même la terre dans laquelle la plante malade a
végété, peuvent transmettre la maladie; c'est surtout par la terre, semble-t-il, que la maladie peut se
transmettre, les feuilles ne paraissent pas pouvoir prendre la maladie quand on les enduit avec du
suc de plantes malades. La mosaïque est, d'après l'auteur, une maladie physiologique elle se trans-
met au moyen d'infection artificielle sans être contagieuse. Les plantes du tabac peuvent avoir une
prédiposition pour cette maladie, cette prédisposition dépendant de la race. L'auteur estime qu'il
vaut mieux prévenir que guérir, il estime qu'une plante malade ne peut être guérie. Il s'élève
contre le danger qu'il y a pour la culture de laisser les pieds malades sur le sol où ils se décom-
posent lentement et infectent le sol. L'infection pourrait se faire dès lors non directement d'une
récolte de tabac à la suivante, puisque six ans s'écoulent au moins entre deux cultures succes-
sives sur un même terrain, mais par d'autres plantes indigènes qui se répandent d'une culture à
l'autre.
Dr I. BERSCII : Lexikon der Farbentechnik (Dictionnaire de la technique du teinturier),
A. Hartbeben, Vienne, 1903. Fasc. 16-20. Le fascicule 20 termine ce dictionnaire dont nous
avons antérieurement signalé l'apparition des premiers fascicules. Inutile, pensons-nous, d'attirer
plus longuement l'attention sur l'importance de cet ouvrage qui s'adresse non seulement aux indus-
triels qui s'occupent de la teinturerie de tous genres d'étoffes, mais sera à consulter fréquemment
par l'homme de science ou par celui qui veut se rendre compte des détails d'une industrie qui a
acquis, dans ces dernières années, une très grande importance.
C. IW, WERTHER Ostliche Streiflichter Kritische Beobachtnngen und Reises
Kizzen (L'Orient, observations critiques et croquis de voyages). Berlin, Hermann Paetel, 1903.–
Ce joli petit volume, édité avec luxe, contient les observations faites en 1900 et 1901, par le comte
Werther en Chine, au Japon et aux Indes, ce voyage précédé de nombreux séjours en Afrique et
en Asie, a permis à l'auteur de voir clair et de donner son avis en toute connaissance de cause ;
cela lui a permis de présenter parfois des critiques assez nettes sur l'organisation de certaines
régions.
Nous ne pouvons citer toutes les remarques de l'auteur, signalons cependant le paragraphe sur
les Indes Anglaises où l'auteur examine la question de l'éléphant comme bête de somme et ne
semble pas croire qu'on pourra en tirer grand parti en Afrique, grâce surtout à la grave question
de sa nourriture. L'illustration de ce volume est soignée, les photographies hors texte représentant
des sites des régions visitées principalement en Asie ; ces photographies originales font voir plu-
sieurs de ces régions sous un jour très neuf.
Dr D.J HISSI:'\K Voorloopig verslag von de of Deli met betrekking tot de tabaks
cultuur genomeu bemestings prceven of prœfvelden in het jaar 1902. Deel II (Rap-
port préliminaire sur les expériences entreprises à Deli sur la culture du tabac avec des engrais).
Les recherches se multiplient à Deli ; dans tous les domaines, les planteurs essaient de produire
plus et mieux, aussi ne reculent-ils devant aucun sacrifice. Les essais nombreux qui ont été faits
sur les différents engrais à employer n'ont pas encore donné des résultats bien précis et demandent
à être continués ; ils montrent à l'évidence que les rendements sont notablement augmentés par
l'emploi d'engrais, mais que pour obtenir une plus-value du produit il ne suffit pas de donner un
engrais quelconque, il faut que cet engrais réponde à la qualité du terrain. Ceux qui auront à cul-
tiver cette plante feront bien de consulter d'abord les nombreux tableaux obtenus en 1902 par M. le
Dr D. J. Hissink.
NOUVELLES ET CORRESPONDANCES
Le n° 222 des Rapports commerciaux des agents diplomatiques et consulaires de France est
consacré à la culture de la canne à sucre aux îles Hawaï. Les analyses du sol ont prouvé que
ceux sur lesquels le rendement est considérable sont notablement plus riches en azote et en chaux
que ceux à rendement moyen, ils renferment 1.29 d'azote. La plantation de la canne se fait plus
tard dans les régions irriguées artificiellement que sur les plateaux. On fait deux récoltes par an :
la canne vierge (plant crop) et les rejets (ratoon crop). Les boutures proviennent des sommités ou
des corps de la canne, on prend des morceaux de 20 à 25 centimètres, à 3 à 5 œils ; ces morceaux
tabac à Deli, Ire, par le DrF. W.T. HUNGER). -Dans cette intéressante étude, parue dans le « Mede-
deelingen » du Jardin botanique de Buintenzorg, l'auteur étudie en trois chapitres les résultats de
ses premières observations sur la mosaïque du tabac qu'il a observée à Deli. Il a fait une série de
recherches pour établir les rapports qui existent entre la maladie et les facteurs extérieurs. Il a pu
démontrer que toutes les parties de la plante et même la terre dans laquelle la plante malade a
végété, peuvent transmettre la maladie; c'est surtout par la terre, semble-t-il, que la maladie peut se
transmettre, les feuilles ne paraissent pas pouvoir prendre la maladie quand on les enduit avec du
suc de plantes malades. La mosaïque est, d'après l'auteur, une maladie physiologique elle se trans-
met au moyen d'infection artificielle sans être contagieuse. Les plantes du tabac peuvent avoir une
prédiposition pour cette maladie, cette prédisposition dépendant de la race. L'auteur estime qu'il
vaut mieux prévenir que guérir, il estime qu'une plante malade ne peut être guérie. Il s'élève
contre le danger qu'il y a pour la culture de laisser les pieds malades sur le sol où ils se décom-
posent lentement et infectent le sol. L'infection pourrait se faire dès lors non directement d'une
récolte de tabac à la suivante, puisque six ans s'écoulent au moins entre deux cultures succes-
sives sur un même terrain, mais par d'autres plantes indigènes qui se répandent d'une culture à
l'autre.
Dr I. BERSCII : Lexikon der Farbentechnik (Dictionnaire de la technique du teinturier),
A. Hartbeben, Vienne, 1903. Fasc. 16-20. Le fascicule 20 termine ce dictionnaire dont nous
avons antérieurement signalé l'apparition des premiers fascicules. Inutile, pensons-nous, d'attirer
plus longuement l'attention sur l'importance de cet ouvrage qui s'adresse non seulement aux indus-
triels qui s'occupent de la teinturerie de tous genres d'étoffes, mais sera à consulter fréquemment
par l'homme de science ou par celui qui veut se rendre compte des détails d'une industrie qui a
acquis, dans ces dernières années, une très grande importance.
C. IW, WERTHER Ostliche Streiflichter Kritische Beobachtnngen und Reises
Kizzen (L'Orient, observations critiques et croquis de voyages). Berlin, Hermann Paetel, 1903.–
Ce joli petit volume, édité avec luxe, contient les observations faites en 1900 et 1901, par le comte
Werther en Chine, au Japon et aux Indes, ce voyage précédé de nombreux séjours en Afrique et
en Asie, a permis à l'auteur de voir clair et de donner son avis en toute connaissance de cause ;
cela lui a permis de présenter parfois des critiques assez nettes sur l'organisation de certaines
régions.
Nous ne pouvons citer toutes les remarques de l'auteur, signalons cependant le paragraphe sur
les Indes Anglaises où l'auteur examine la question de l'éléphant comme bête de somme et ne
semble pas croire qu'on pourra en tirer grand parti en Afrique, grâce surtout à la grave question
de sa nourriture. L'illustration de ce volume est soignée, les photographies hors texte représentant
des sites des régions visitées principalement en Asie ; ces photographies originales font voir plu-
sieurs de ces régions sous un jour très neuf.
Dr D.J HISSI:'\K Voorloopig verslag von de of Deli met betrekking tot de tabaks
cultuur genomeu bemestings prceven of prœfvelden in het jaar 1902. Deel II (Rap-
port préliminaire sur les expériences entreprises à Deli sur la culture du tabac avec des engrais).
Les recherches se multiplient à Deli ; dans tous les domaines, les planteurs essaient de produire
plus et mieux, aussi ne reculent-ils devant aucun sacrifice. Les essais nombreux qui ont été faits
sur les différents engrais à employer n'ont pas encore donné des résultats bien précis et demandent
à être continués ; ils montrent à l'évidence que les rendements sont notablement augmentés par
l'emploi d'engrais, mais que pour obtenir une plus-value du produit il ne suffit pas de donner un
engrais quelconque, il faut que cet engrais réponde à la qualité du terrain. Ceux qui auront à cul-
tiver cette plante feront bien de consulter d'abord les nombreux tableaux obtenus en 1902 par M. le
Dr D. J. Hissink.
NOUVELLES ET CORRESPONDANCES
Le n° 222 des Rapports commerciaux des agents diplomatiques et consulaires de France est
consacré à la culture de la canne à sucre aux îles Hawaï. Les analyses du sol ont prouvé que
ceux sur lesquels le rendement est considérable sont notablement plus riches en azote et en chaux
que ceux à rendement moyen, ils renferment 1.29 d'azote. La plantation de la canne se fait plus
tard dans les régions irriguées artificiellement que sur les plateaux. On fait deux récoltes par an :
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