Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-05-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 mai 1903 05 mai 1903
Description : 1903/05/05 (A7,N128,T13). 1903/05/05 (A7,N128,T13).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6583380m
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/03/2014
VARIÉTÉS 15
VARIÉTÉS
MALADIE DU CAFÉIER OCCASIONNÉE PAR LE STILBELLA
FLAVIDA ET MESURES DE PROTECTION A PRENDRE
CONTRE CETTE MALADIE (t)
La maladie occasionnée dans les plantations de café par le Stilbella a fait des
dégâts depuis de longues années dans l'Amérique centrale ; pendant le courant
de 1901, l'auteur a pu réunir de nombreux matériaux qui lui ont permis de
donner comme conclusion de cette étude, des conseils sur les précautions à
prendre pour enrayer le fléau.
D'après tous les travaux relatant le développement de ce champignon, il est
difficile de se faire une idée de sa position systématique, les auteurs ayant beau-
coup varié d'avis. Le résultat des observations a été :
1° Sphærella coffeicola qui se rencontre fréquemment avec le Stilbum flavidum
Cooke, n'a aucun rapport avec lui, c'est un hasard d'association. Dans des bois
des régions, la première espèce ne se rencontre pas dans les taches formées par
le Stilbum et, inversement, fréquemment des taches de Sphserella ne présentent
pas trace de Stilbum ;
20 Les pycnides du Phyllosticta coffeicolla Speg. et le pyrénomycète Lœstadia
coffeicola ne peuvent être considérés comme appartenant au cycle d'évolution du
Stilbella, le Cercospora coffeicola n'appartient également pas au cycle d'évolution
du Stilbella;
30 Ni Spegazzini, ni Patouillard, ni Masse, ni Delacroix, n'ayant vu les
spores, il n'y avait pas de raison de faire du Stilbella un Pistillaria flava et de le
classer dans les Basidiomycètes.
M. Kohl a réussi des cultures pures de Stilbella et a pu déterminer la forme
des organes reproducteurs (deux planches démontrent la morphologie de cette
intéressante espèce).
L'ensemble des observations faites par M. Kohl semble faire croire que le
Stilbella est un parasite qui, depuis peu seulement, a attaqué le caféier, et que ses
conidies ne posséderaient pas encore le pouvoir de germer sur le caféier, l'in-
fection ne pourrait se faire que par le stade Coremium.
D'après cela, ce serait probablement une ou plusieurs autres plantes qui
seraient les vrais supports de la maladie.
Pour essayer de combattre l'épidémie de Stilbella, il fallait naturellement faire
quelques recherches afin de déterminer si le champignon se retrouvait soit à
l'état épiphyte sur d'autres plantes dans le voisinage du caféier, ou s'il pouvait se
développer sur des plantes sauvages des plantations. L'envoi de nombreux maté-
riaux des plantations centro-américaines ont démontré que de nombreuses
espèces appartenant à des familles très diverses pouvaient nourrir le parasite.
(1) L'intérêt que présente cette étude publiée par M. le Dr F.-G. KOHL dans les « Beihefte » n° 2,
1903, du Tropenpflanzer, nous a amené à en donner un résumé assez étendu.
VARIÉTÉS
MALADIE DU CAFÉIER OCCASIONNÉE PAR LE STILBELLA
FLAVIDA ET MESURES DE PROTECTION A PRENDRE
CONTRE CETTE MALADIE (t)
La maladie occasionnée dans les plantations de café par le Stilbella a fait des
dégâts depuis de longues années dans l'Amérique centrale ; pendant le courant
de 1901, l'auteur a pu réunir de nombreux matériaux qui lui ont permis de
donner comme conclusion de cette étude, des conseils sur les précautions à
prendre pour enrayer le fléau.
D'après tous les travaux relatant le développement de ce champignon, il est
difficile de se faire une idée de sa position systématique, les auteurs ayant beau-
coup varié d'avis. Le résultat des observations a été :
1° Sphærella coffeicola qui se rencontre fréquemment avec le Stilbum flavidum
Cooke, n'a aucun rapport avec lui, c'est un hasard d'association. Dans des bois
des régions, la première espèce ne se rencontre pas dans les taches formées par
le Stilbum et, inversement, fréquemment des taches de Sphserella ne présentent
pas trace de Stilbum ;
20 Les pycnides du Phyllosticta coffeicolla Speg. et le pyrénomycète Lœstadia
coffeicola ne peuvent être considérés comme appartenant au cycle d'évolution du
Stilbella, le Cercospora coffeicola n'appartient également pas au cycle d'évolution
du Stilbella;
30 Ni Spegazzini, ni Patouillard, ni Masse, ni Delacroix, n'ayant vu les
spores, il n'y avait pas de raison de faire du Stilbella un Pistillaria flava et de le
classer dans les Basidiomycètes.
M. Kohl a réussi des cultures pures de Stilbella et a pu déterminer la forme
des organes reproducteurs (deux planches démontrent la morphologie de cette
intéressante espèce).
L'ensemble des observations faites par M. Kohl semble faire croire que le
Stilbella est un parasite qui, depuis peu seulement, a attaqué le caféier, et que ses
conidies ne posséderaient pas encore le pouvoir de germer sur le caféier, l'in-
fection ne pourrait se faire que par le stade Coremium.
D'après cela, ce serait probablement une ou plusieurs autres plantes qui
seraient les vrais supports de la maladie.
Pour essayer de combattre l'épidémie de Stilbella, il fallait naturellement faire
quelques recherches afin de déterminer si le champignon se retrouvait soit à
l'état épiphyte sur d'autres plantes dans le voisinage du caféier, ou s'il pouvait se
développer sur des plantes sauvages des plantations. L'envoi de nombreux maté-
riaux des plantations centro-américaines ont démontré que de nombreuses
espèces appartenant à des familles très diverses pouvaient nourrir le parasite.
(1) L'intérêt que présente cette étude publiée par M. le Dr F.-G. KOHL dans les « Beihefte » n° 2,
1903, du Tropenpflanzer, nous a amené à en donner un résumé assez étendu.
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