Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-06-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 juin 1903 05 juin 1903
Description : 1903/06/05 (A7,N126,T12). 1903/06/05 (A7,N126,T12).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6583378j
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/03/2014
328
REVUE DES CULTURES COLONIALES
Frais d'exploitation de 1.000 bouws pendant une année quelconque :
Dépenses:
Entretien des fossés, routes et plantations. 1.000
Récolte de nipa-feuilles, un dollar et demi pour i .000 ataps, soit
6.500.000
= 9. 0
2.000 =--- -- ------- - ------ ------- -
Coudre les ataps et faire sécber. , , 9.750
( ) - 5 0
Achats de nibong ou pénang (aréquier) et brembang 9.750
Surveillance du travail, 20 0/0 de ces sommes.,..,.,. 6.050
Déplacements, bureau, poste, imprévu et logements des ou-
vriers et Européens t. 700
Total. 38.000
Recettes :
Un bouw rapporte 7.000 ataps, disons 6.500 ataps X 1.000 =
6.500.000 ataps à 14 dollars par 1.000 ataps, soit 91.000
Soit un bénéfice annuel de. 53.000
que l'on pourrait considérer d'une durée indéfinie, puisque le Nipa se ressème
de lui-même et le sol s'engraisse chaque année par le flux marin ou les débor-
dements des fleuves.
La consommation annuelle pour la Résidence est de 60 millions environ, pluLtt
plus si on compte les indigènes. La surface nécessaire pour produire ces ataps
serait 10.000 bouws. Mais les terres propres à cette culture à la côte Est de Suma-
tra sont plus d'un million d'hectares.
Partout, en Océanie, les terres baignées par la mer sont de grande étendue,
et il y a fort peu de plantes utiles qui aiment ces terrains : ce sont les Nipas, les
Cocotiers, les Nibongs, les Sagoutiers et autres palmiers, les Rhizophorées,
Palétuviers et Mangliers, qui donnent du tanin.
TABEL,
Planteur à Déli.
+
L'OLIVIER (Suite).
PARASITES DU FRUIT
Il nous reste à parler de deux parasites qui attaquent tous deux l'olive elle-
même et qui causent souvent, le second surtout, des pertes considérables aux
oléiculteurs. Le premier, c'est le Prays oleellus ou Chenille mineuse. Cette tinéidea
deux générations différentes que l'on a cru longtemps appartenir à deux insectes
différents : le Tinea oleella de Boyer de Fonscolombe, qui vit dans la feuille de l'oli-
vier, et le Tinea olivella, du même auteur, vivant dans l'amande; il a été établi
depuis que ce sont simplement là deux formes d'un même insecte : \e Prays oMlus.
Le second parasite qui s'attaque à l'olive est le Dacus oleie, Keiroii, ou mouche
de l'olivier, qui mange la pulpe de l'olivier.
Le Prays oleellus (Tinea oleella de Boyer de Fonscolombe et Tinea olivella du
même auteur), appelé vulgairement Chenille mineuse, est la larve d'un lépido-
ptère ou papillon qui a deux générations dans l'année, vivant toutes deux de
façon très différente. La première habite le noyau de l'olive, dont elle mange
REVUE DES CULTURES COLONIALES
Frais d'exploitation de 1.000 bouws pendant une année quelconque :
Dépenses:
Entretien des fossés, routes et plantations. 1.000
Récolte de nipa-feuilles, un dollar et demi pour i .000 ataps, soit
6.500.000
= 9. 0
2.000 =--- -- ------- - ------ ------- -
Coudre les ataps et faire sécber. , , 9.750
( ) - 5 0
Achats de nibong ou pénang (aréquier) et brembang 9.750
Surveillance du travail, 20 0/0 de ces sommes.,..,.,. 6.050
Déplacements, bureau, poste, imprévu et logements des ou-
vriers et Européens t. 700
Total. 38.000
Recettes :
Un bouw rapporte 7.000 ataps, disons 6.500 ataps X 1.000 =
6.500.000 ataps à 14 dollars par 1.000 ataps, soit 91.000
Soit un bénéfice annuel de. 53.000
que l'on pourrait considérer d'une durée indéfinie, puisque le Nipa se ressème
de lui-même et le sol s'engraisse chaque année par le flux marin ou les débor-
dements des fleuves.
La consommation annuelle pour la Résidence est de 60 millions environ, pluLtt
plus si on compte les indigènes. La surface nécessaire pour produire ces ataps
serait 10.000 bouws. Mais les terres propres à cette culture à la côte Est de Suma-
tra sont plus d'un million d'hectares.
Partout, en Océanie, les terres baignées par la mer sont de grande étendue,
et il y a fort peu de plantes utiles qui aiment ces terrains : ce sont les Nipas, les
Cocotiers, les Nibongs, les Sagoutiers et autres palmiers, les Rhizophorées,
Palétuviers et Mangliers, qui donnent du tanin.
TABEL,
Planteur à Déli.
+
L'OLIVIER (Suite).
PARASITES DU FRUIT
Il nous reste à parler de deux parasites qui attaquent tous deux l'olive elle-
même et qui causent souvent, le second surtout, des pertes considérables aux
oléiculteurs. Le premier, c'est le Prays oleellus ou Chenille mineuse. Cette tinéidea
deux générations différentes que l'on a cru longtemps appartenir à deux insectes
différents : le Tinea oleella de Boyer de Fonscolombe, qui vit dans la feuille de l'oli-
vier, et le Tinea olivella, du même auteur, vivant dans l'amande; il a été établi
depuis que ce sont simplement là deux formes d'un même insecte : \e Prays oMlus.
Le second parasite qui s'attaque à l'olive est le Dacus oleie, Keiroii, ou mouche
de l'olivier, qui mange la pulpe de l'olivier.
Le Prays oleellus (Tinea oleella de Boyer de Fonscolombe et Tinea olivella du
même auteur), appelé vulgairement Chenille mineuse, est la larve d'un lépido-
ptère ou papillon qui a deux générations dans l'année, vivant toutes deux de
façon très différente. La première habite le noyau de l'olive, dont elle mange
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
-
-
Page
chiffre de pagination vue 8/32
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6583378j/f8.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6583378j/f8.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6583378j/f8.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6583378j
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6583378j
Facebook
Twitter