Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-06-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 juin 1903 05 juin 1903
Description : 1903/06/05 (A7,N126,T12). 1903/06/05 (A7,N126,T12).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6583378j
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/03/2014
318 REVUE DES CULTURES COLONIALES
NOUVELLES ET COUftESPONDANCES
— D'après les communications du consul de Calcutta, la récolte du Sésame s'annonce particu-
lièrement bonne aux Indes. Bien que la surface dévolue ait été très peu supérieure à celle de l'année
dernière, on estime que la production sera double et atteindra plus de 340.000 tonnes. (Feuille
d'Information du ministère de l'Agriculture, mars 1903, n. 10.)
— M. le capitaine MAITIEU publie dans la a Revue coloniale », n° 9, une étude intéressante sur
le Haut-Oubanghi. Les cultures principales sont maïs, sorgho, arachides. Dans les régions où
croîtl'Kla'is, l'huile de palme est d'un usage général; dans les autres, c'est la graisse d'un Bassia
très abondant qui est employée. Le manioc est moins abondant, il n'est pas cultivé à part. Les
bananiers sont très nombreux, on en cultive de nombreuses variétés à cuire et à manger crues ;
les papayers sont plus rares, mais ils donnent de gros et excellents fruits. Le caoutchouc est
abondant, les caféiers indigènes existent en grand nombre et il y aurait aussi beaucoup de gom-
miers. x
— Ceux que l'industrie laitière et la viticulture intéresse feront bien de consulter le très
intéressant rapport publié par M. VIGOUREUX, chargé de mission, sur la Nouvelle-Galles du Sud,
publié dans la « Revue coloniale ».
- M. Konus et C. VAN DER POST, continuant leurs études sur les semis de graines, résultant du
croisement de diverses variétés de cannes à sucre, ont donné dans le « Archief voor de Java
Suikerindustrie », 1903, n° 5, le résultat de leurs recherches faites en 1901-1902.
— M. J.-II. IIART propose de remplacer les câpres ordinaires par les fleurs en bouton du Cap-
paris cynophallophora des Indes occidentales. Cependant, bien que cette plante possède l'arôme
des vraies câpres, il ne semble pas que la culture puisse être faite avec bénéfice, et que le produit
puisse être mis en compétition avec les câpres du commerce.
— L' « Italia coloniale » (mars 1903), résumant un communiqué paru dans le « Courrier du
Mexique », dit que la production du coton dans ce pays atteint environ 50.000 balles par an alors
que la consommation est de 500.000 balles. La fibre mexicaine est plus longue et plus résistante
que celle de l'Amérique du Nord : aussi pour la finesse des tissus l'industrie mexicaine trouve-t-elle
avantage à faire le mélange de deux fibres. Par suite de conditions financières favorables, l'indus-
trie colonnière parait se présenter sous un très beau jour pour le Mexique en 1903.
— Le « West India », un nouveau périodique consacré aux questions économiques et sociales
ayant trait aux Indes occidentales, contient dans son numéro 2, octobre 1902, une étude sur la
farine de banane que nous signalons à ceux que la question intéresse.
— Le « Moniteur officiel du commerce » donne sur le commerce de la gomme arabique en
Egypte les renseignements suivants. Depuis la réouverture du Soudan, Alexandrie a su augmenter
dans une notable proportion le chiffre des transactions sur cet objet : en 1901 l'exportation avait
atteint 6.911.955 livres d'une valeur de 111.057 livres sterling, en 1898 l'exportation était de
257.149 livres seulement.
— .Les nouvelles reçues de l'Amazonie semblent assez mauvaises quant à la production du caout-
chouc : on estime que, pendant le courant de 1902, la production aura été d'environ 3.000.000 de
kilos de caoutchouc de moins qu'en 1901. Il résultera probablement de cette diminution une prolon-
gation de la hausse du prix du produit qui s'était fait ressentir déjà au commencement de cette
année.
— La République de l'Uruguay favorise l'industrie sucrière, la surface dévolue à la culture
de la betterave augmente annuellement. Des raffineries viennent de s'installer dans le pays, l'une
d'elles serait même d'ici peu capable de fournir 6.000 tonnes par an.
— Le département de l'Agriculture des Indes occidentales a publié une notice sur l'utilité de faire
revivre la culture du cotonnier dans ces îles; les sols convenant à cette plante existent en quan-
tité dans ces région?. La meilleure variété est le « Sea Island » qui donne un produit assez compa-
rable au coton égyptien. Le Département compte publier sous peu une brochure donnant tous les
renseignements pratiques relatifs à cette culture et compte faire les achats de graines des meilleures
variétés de coton afin de pouvoir en obtenir de nouvelles graines qui pourraient être mises à la dis-
position des planteurs au prix coûtant. (Board of trade Journal, mars 1903.)
— La « Géographie » (15 mars 1903) publie le résumé de la communication faite à la Société de
géographie par M. CH. VAN CASSEL sur le coton dans l'Afrique Occidentale française. Après avoir
examiné l'historique de la question, l'auteur en conclut que cette culture est possible dans les colo-
NOUVELLES ET COUftESPONDANCES
— D'après les communications du consul de Calcutta, la récolte du Sésame s'annonce particu-
lièrement bonne aux Indes. Bien que la surface dévolue ait été très peu supérieure à celle de l'année
dernière, on estime que la production sera double et atteindra plus de 340.000 tonnes. (Feuille
d'Information du ministère de l'Agriculture, mars 1903, n. 10.)
— M. le capitaine MAITIEU publie dans la a Revue coloniale », n° 9, une étude intéressante sur
le Haut-Oubanghi. Les cultures principales sont maïs, sorgho, arachides. Dans les régions où
croîtl'Kla'is, l'huile de palme est d'un usage général; dans les autres, c'est la graisse d'un Bassia
très abondant qui est employée. Le manioc est moins abondant, il n'est pas cultivé à part. Les
bananiers sont très nombreux, on en cultive de nombreuses variétés à cuire et à manger crues ;
les papayers sont plus rares, mais ils donnent de gros et excellents fruits. Le caoutchouc est
abondant, les caféiers indigènes existent en grand nombre et il y aurait aussi beaucoup de gom-
miers. x
— Ceux que l'industrie laitière et la viticulture intéresse feront bien de consulter le très
intéressant rapport publié par M. VIGOUREUX, chargé de mission, sur la Nouvelle-Galles du Sud,
publié dans la « Revue coloniale ».
- M. Konus et C. VAN DER POST, continuant leurs études sur les semis de graines, résultant du
croisement de diverses variétés de cannes à sucre, ont donné dans le « Archief voor de Java
Suikerindustrie », 1903, n° 5, le résultat de leurs recherches faites en 1901-1902.
— M. J.-II. IIART propose de remplacer les câpres ordinaires par les fleurs en bouton du Cap-
paris cynophallophora des Indes occidentales. Cependant, bien que cette plante possède l'arôme
des vraies câpres, il ne semble pas que la culture puisse être faite avec bénéfice, et que le produit
puisse être mis en compétition avec les câpres du commerce.
— L' « Italia coloniale » (mars 1903), résumant un communiqué paru dans le « Courrier du
Mexique », dit que la production du coton dans ce pays atteint environ 50.000 balles par an alors
que la consommation est de 500.000 balles. La fibre mexicaine est plus longue et plus résistante
que celle de l'Amérique du Nord : aussi pour la finesse des tissus l'industrie mexicaine trouve-t-elle
avantage à faire le mélange de deux fibres. Par suite de conditions financières favorables, l'indus-
trie colonnière parait se présenter sous un très beau jour pour le Mexique en 1903.
— Le « West India », un nouveau périodique consacré aux questions économiques et sociales
ayant trait aux Indes occidentales, contient dans son numéro 2, octobre 1902, une étude sur la
farine de banane que nous signalons à ceux que la question intéresse.
— Le « Moniteur officiel du commerce » donne sur le commerce de la gomme arabique en
Egypte les renseignements suivants. Depuis la réouverture du Soudan, Alexandrie a su augmenter
dans une notable proportion le chiffre des transactions sur cet objet : en 1901 l'exportation avait
atteint 6.911.955 livres d'une valeur de 111.057 livres sterling, en 1898 l'exportation était de
257.149 livres seulement.
— .Les nouvelles reçues de l'Amazonie semblent assez mauvaises quant à la production du caout-
chouc : on estime que, pendant le courant de 1902, la production aura été d'environ 3.000.000 de
kilos de caoutchouc de moins qu'en 1901. Il résultera probablement de cette diminution une prolon-
gation de la hausse du prix du produit qui s'était fait ressentir déjà au commencement de cette
année.
— La République de l'Uruguay favorise l'industrie sucrière, la surface dévolue à la culture
de la betterave augmente annuellement. Des raffineries viennent de s'installer dans le pays, l'une
d'elles serait même d'ici peu capable de fournir 6.000 tonnes par an.
— Le département de l'Agriculture des Indes occidentales a publié une notice sur l'utilité de faire
revivre la culture du cotonnier dans ces îles; les sols convenant à cette plante existent en quan-
tité dans ces région?. La meilleure variété est le « Sea Island » qui donne un produit assez compa-
rable au coton égyptien. Le Département compte publier sous peu une brochure donnant tous les
renseignements pratiques relatifs à cette culture et compte faire les achats de graines des meilleures
variétés de coton afin de pouvoir en obtenir de nouvelles graines qui pourraient être mises à la dis-
position des planteurs au prix coûtant. (Board of trade Journal, mars 1903.)
— La « Géographie » (15 mars 1903) publie le résumé de la communication faite à la Société de
géographie par M. CH. VAN CASSEL sur le coton dans l'Afrique Occidentale française. Après avoir
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