Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-06-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 juin 1903 05 juin 1903
Description : 1903/06/05 (A7,N126,T12). 1903/06/05 (A7,N126,T12).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6583378j
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/03/2014
VARIÉTÉS
343
pas encore suffisamment développées pour enlever au sol l'humidité nécessaire;
si la plante est placée en plein soleil, les feuilles évaporent plus d'eau que les
racines ne peuvent leur en fournir et la plante se fane. Pour conséquent, on ne
peut trop arroser les plantes, car les racines jeunes pourraient pourrir. Dès que
la plante a bien repris, tous ces soins deviennent inutiles.
Un facteur très important dans le marcottage est la conservation à l'état
humide de la boule de terre qui entoure la blessure; si celle-ci est devenue tota-
lementsèche, il est difficile de lui rendre son humidité. Les indigènes ont employé
un moyen ingénieux pour conserver l'humidité de la base de la marcotte, il
attache au-dessus de la boule de terre un tuyau en bambou rempli d'eau, à la
base duquel est pratiquée une petite ouverture qui laisse égoutter de temps en
temps un peu d'eau.
Dans un des derniers « Bulletins de l'Agriculture » aux Straits, M. C. Curtis, de
Penang, décrit une méthode de marcottage, que j'ai vu employer ici, mais qui
est moins connue.
La méthode signalée par M. Curtis est encore préférable, surtout quand on
veut marcotter en temps sec (1).
On emploie une tige de bambou à la partie supérieure duquel on a enlevé un
morceau rectangulaire, dans lequel on a fait une ouverture permettant le
passage de la tige à marcotter. On introduit dans le récipient formé par le tube
de bambou la tige à marcotter après l'avoir annelée et on replace le rectangle du
bois que l'on fixe au moyen d'une ficelle, on remplit le vase de terre. Il ne peut
être question, dans le cas présent, de dessiccation; au contraire, il pourrait y avoir
trop d'eau, aussi est-il à conseiller de faire dans le bambou au-dessus du nœud
inférieur à la marcotte quelques trous qui permettraient l'écoulement d'eau en
excès, le cas échéant.
Cette méthode peut rendre de grands services, mais elle ne peut être employée
que lorsque le rameau à marcotter n'est pas situé trop haut.
Cette méthode, parfois peu applicable, n'a pas été découverte dans les Straits,
car elle est connue à Java depuis bien longtemps par les planteurs indigènes.
UNE MALADIE DU « DADAP » (ER YTHRINA), ARBRE D'OMBRAGE
DU CAFÉIER
M. le professeur Janse a publié dans les travaux de la « Genootschap ter
bevordering der Natuur-Genees en Heelbunde te Amsterdam », t. IV, 5, p. 10, une
étude intéressante sur une maladie des arbres d'ombrage des caféiers, qui sévit
dans certaines régions des Indes Néerlandaises; comme la publication dans
laquelle ce travail a paru n'est pas toujours facile à consulter pour les planteurs,
nous avons pensé qu'il pouvait être utile de donner ici une traduction de cet
article.
Parmi les arbres d'ombrage qui sont employés dans nos possessions des Indes
orientales pour garantir le caféier et le cacaoyer, le « dadap » occupe la première
place. « Dadap » est le nom indigène collectif de diverses espèces et variétés
(1) L'auteur figure la manière d'opérer que nous décrivons ici et que nous avions déjà signalée,
dans la o Revue », d'après Curtis.
343
pas encore suffisamment développées pour enlever au sol l'humidité nécessaire;
si la plante est placée en plein soleil, les feuilles évaporent plus d'eau que les
racines ne peuvent leur en fournir et la plante se fane. Pour conséquent, on ne
peut trop arroser les plantes, car les racines jeunes pourraient pourrir. Dès que
la plante a bien repris, tous ces soins deviennent inutiles.
Un facteur très important dans le marcottage est la conservation à l'état
humide de la boule de terre qui entoure la blessure; si celle-ci est devenue tota-
lementsèche, il est difficile de lui rendre son humidité. Les indigènes ont employé
un moyen ingénieux pour conserver l'humidité de la base de la marcotte, il
attache au-dessus de la boule de terre un tuyau en bambou rempli d'eau, à la
base duquel est pratiquée une petite ouverture qui laisse égoutter de temps en
temps un peu d'eau.
Dans un des derniers « Bulletins de l'Agriculture » aux Straits, M. C. Curtis, de
Penang, décrit une méthode de marcottage, que j'ai vu employer ici, mais qui
est moins connue.
La méthode signalée par M. Curtis est encore préférable, surtout quand on
veut marcotter en temps sec (1).
On emploie une tige de bambou à la partie supérieure duquel on a enlevé un
morceau rectangulaire, dans lequel on a fait une ouverture permettant le
passage de la tige à marcotter. On introduit dans le récipient formé par le tube
de bambou la tige à marcotter après l'avoir annelée et on replace le rectangle du
bois que l'on fixe au moyen d'une ficelle, on remplit le vase de terre. Il ne peut
être question, dans le cas présent, de dessiccation; au contraire, il pourrait y avoir
trop d'eau, aussi est-il à conseiller de faire dans le bambou au-dessus du nœud
inférieur à la marcotte quelques trous qui permettraient l'écoulement d'eau en
excès, le cas échéant.
Cette méthode peut rendre de grands services, mais elle ne peut être employée
que lorsque le rameau à marcotter n'est pas situé trop haut.
Cette méthode, parfois peu applicable, n'a pas été découverte dans les Straits,
car elle est connue à Java depuis bien longtemps par les planteurs indigènes.
UNE MALADIE DU « DADAP » (ER YTHRINA), ARBRE D'OMBRAGE
DU CAFÉIER
M. le professeur Janse a publié dans les travaux de la « Genootschap ter
bevordering der Natuur-Genees en Heelbunde te Amsterdam », t. IV, 5, p. 10, une
étude intéressante sur une maladie des arbres d'ombrage des caféiers, qui sévit
dans certaines régions des Indes Néerlandaises; comme la publication dans
laquelle ce travail a paru n'est pas toujours facile à consulter pour les planteurs,
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Parmi les arbres d'ombrage qui sont employés dans nos possessions des Indes
orientales pour garantir le caféier et le cacaoyer, le « dadap » occupe la première
place. « Dadap » est le nom indigène collectif de diverses espèces et variétés
(1) L'auteur figure la manière d'opérer que nous décrivons ici et que nous avions déjà signalée,
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