Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-06-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 juin 1903 05 juin 1903
Description : 1903/06/05 (A7,N126,T12). 1903/06/05 (A7,N126,T12).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6583378j
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/03/2014
VARIÉTÉS 339
c) L'intensité des réactions colorées des enzymes des plantes traitées au manga-
nèse est plus forte que celle des plantes de contrôle.
Ce que nous venons de dire conduit à la même conclusion que celle à laquelle
est arrivé M. Bamber, c'est-à-dire que le manganèse dans le sol est un facteur
dans l'arôme du thé.
Pour arriver à une conclusion définitive il faudra encore bien des recherches
en ce qui concerne les théiers, d'autant plus qu'il semble que Faction du manga-
nèse est diminuée, voire même annihilée par la présence du fer.
LE CAFÉ AU BRÉSIL (1)
J'ai eu l'occasion de visiter la plupart des régions où se cultive le café, mais
je n'ai pu avoir une idée de l'influence qu'exerce ce produit avant d'avoir visité
le Brésil. Le café du Brésil provient principalement de « Rio » et de « Santos » et
est vendu comme café de qualité inférieure. Rio est le centre du commerce, le
port d'exportation ; de là le grand chemin de fer de Dom Pedro conduit pendant
300 milles dans une région où l'on ne trouve que des plantations ou des vestiges
de plantations de café. Saint-Paul se trouve à douze heures de Rio et est entouré
de collines, habité par 250.000 habitants qui trouvent leurs moyens d'existence
dans le commerce du café. Mais, pour se rendre compte du vrai pays à café, il
faut aller encore plus vers l'intérieur, dans les environs de Campinas à 80 milles
de Saint-Paul où se trouvent les plus grandes plantations. C'est à Buenopolis,
encore 400 milles plus avant dans les terres, que l'on trouve des plantations pos-
sédant 5.000.000 d'arbres, ce que l'on chercherait en vain ailleurs. J'ai pu visiter
à l'aise une plantation où j'ai reçu la plus bienveillante hospitalité; la maison se
trouve au centre d'un plateau, élevé de 200 pieds au-dessus de la mer, et est
entouré de toutes parts de rangées de caféiers. On cultive dans la « fazenda »
tous les fruits tropicaux et même ceux des zones tempérées. Une telle fazenda
est un monde en petit : on y rencontre les maisons des employés et des ouvriers,
l'hôpital, les halls de machines.
Le caféier porte dans cette région dès la cinquième année. On cultive en
général le caféier en buisson en lui laissant sept à huit tiges grêles: On creuse,
pour la plantation des graines, des trous distants de 8 à 12 pieds. On recouvre
les trous d'écorces ou d'un abri jusqu'à ce que les jeunes plantules soient assez
résistantes pour supporter les rayons solaires. Pendant les deux premièrés
années on plante des céréales ou des légumineuses ; de cette manière, les frais
d'entretien sont couverts par le rendement de ces cultures accessoires. Les
grands planteurs perdent cependant cet avantage, car les cultures intermédiaires
sont au bénéfice des travailleurs qui entretiennent la plantation ou font la
récolte. Ce système de culture permet aux Brésiliens de faire si facilement la
concurrence aux planteurs des autres régions. Presque tout ce travail est exécuté
par des émigrants italiens.
Le buisson formant le caféier n'atteint guère plus de 9 mètres de haut;
chaque arbre donne une récolte d'environ 2 kilogrammes en moyenne; ce ren-
dement varie de 3 à 6 livres anglaises. Si l'on compare ce rendement avec celui
d'autres régions, où il est rarement de plus del livre anglaise, on se rend compte
(t) Résumé d'une note de M. Rost. reprise dn Sâentific American, 1902, et analysé dans De
Xieuwe Gids, n° 10, 1903.
c) L'intensité des réactions colorées des enzymes des plantes traitées au manga-
nèse est plus forte que celle des plantes de contrôle.
Ce que nous venons de dire conduit à la même conclusion que celle à laquelle
est arrivé M. Bamber, c'est-à-dire que le manganèse dans le sol est un facteur
dans l'arôme du thé.
Pour arriver à une conclusion définitive il faudra encore bien des recherches
en ce qui concerne les théiers, d'autant plus qu'il semble que Faction du manga-
nèse est diminuée, voire même annihilée par la présence du fer.
LE CAFÉ AU BRÉSIL (1)
J'ai eu l'occasion de visiter la plupart des régions où se cultive le café, mais
je n'ai pu avoir une idée de l'influence qu'exerce ce produit avant d'avoir visité
le Brésil. Le café du Brésil provient principalement de « Rio » et de « Santos » et
est vendu comme café de qualité inférieure. Rio est le centre du commerce, le
port d'exportation ; de là le grand chemin de fer de Dom Pedro conduit pendant
300 milles dans une région où l'on ne trouve que des plantations ou des vestiges
de plantations de café. Saint-Paul se trouve à douze heures de Rio et est entouré
de collines, habité par 250.000 habitants qui trouvent leurs moyens d'existence
dans le commerce du café. Mais, pour se rendre compte du vrai pays à café, il
faut aller encore plus vers l'intérieur, dans les environs de Campinas à 80 milles
de Saint-Paul où se trouvent les plus grandes plantations. C'est à Buenopolis,
encore 400 milles plus avant dans les terres, que l'on trouve des plantations pos-
sédant 5.000.000 d'arbres, ce que l'on chercherait en vain ailleurs. J'ai pu visiter
à l'aise une plantation où j'ai reçu la plus bienveillante hospitalité; la maison se
trouve au centre d'un plateau, élevé de 200 pieds au-dessus de la mer, et est
entouré de toutes parts de rangées de caféiers. On cultive dans la « fazenda »
tous les fruits tropicaux et même ceux des zones tempérées. Une telle fazenda
est un monde en petit : on y rencontre les maisons des employés et des ouvriers,
l'hôpital, les halls de machines.
Le caféier porte dans cette région dès la cinquième année. On cultive en
général le caféier en buisson en lui laissant sept à huit tiges grêles: On creuse,
pour la plantation des graines, des trous distants de 8 à 12 pieds. On recouvre
les trous d'écorces ou d'un abri jusqu'à ce que les jeunes plantules soient assez
résistantes pour supporter les rayons solaires. Pendant les deux premièrés
années on plante des céréales ou des légumineuses ; de cette manière, les frais
d'entretien sont couverts par le rendement de ces cultures accessoires. Les
grands planteurs perdent cependant cet avantage, car les cultures intermédiaires
sont au bénéfice des travailleurs qui entretiennent la plantation ou font la
récolte. Ce système de culture permet aux Brésiliens de faire si facilement la
concurrence aux planteurs des autres régions. Presque tout ce travail est exécuté
par des émigrants italiens.
Le buisson formant le caféier n'atteint guère plus de 9 mètres de haut;
chaque arbre donne une récolte d'environ 2 kilogrammes en moyenne; ce ren-
dement varie de 3 à 6 livres anglaises. Si l'on compare ce rendement avec celui
d'autres régions, où il est rarement de plus del livre anglaise, on se rend compte
(t) Résumé d'une note de M. Rost. reprise dn Sâentific American, 1902, et analysé dans De
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